Ce que vous êtes devenus
Par Laurent SIMON
Histoire - Géographie
Histoire et journalisme
Par Maxime, il y a 3 ans

Pour tous ceux qui s'intéressent au métiers du journalisme!
Bonjour à tous, je m'appelle Maxime Heuzé, j'ai 21 ans et j'ai obtenu mon Bac ES en 2017 (très bon cru).
J'ai décidé, dès lors, de faire une Licence d'Histoire à Caen d'abord dans le but d'être professeur d'Histoire-Géo. Finalement, en L2 j'ai opté pour un parcours, proposé par ma Licence, appelé "sciences politiques". Cela m'a beaucoup plus (j'avais fait l'option sciences politiques et terminale avec une très bonne prof de SES appelée madame Esnouf). J'ai alors décider de m'orienter vers le journalisme car la voie que je prenais m'offrait la possibilité de postuler aux écoles de journalisme.
Aujourd'hui j'ai une Licence en poche et, en même temps qu'un Master recherche en Histoire, je prépare les concours de 7 écoles de journalisme (niveau Master). Au total il y a 14 écoles reconnues => http://www.cnmj.fr/basedocu.../ecoles-journalisme-reconnues/.
Le journalisme est un métier compliqué qui est en pleine mutation digitale et il faut essayer de rentrer dans une école reconnue niveau Master pour pouvoir rentrer dans des grands médias nationaux.
Mais si l'on ne parvient pas à rentrer dans ces écoles (qui ne prennent qu'1/4 des candidats chaque année) il est toujours possible de rentrer au CFPJ ou à l'ESJ Pro qui proposent des formations en alternance.
Et sinon il est possible après une Licence d'Histoire ou de Géographie de devenir professeur d'Histoire-Géo vacataire, ou de passer le concours du CAPES pour devenir Prof titulaire. D'autres métiers sont accessibles avec une Licence d'Histoire comme les métiers de l'archéologie, du patrimoine ou des bibliothèques nationales. En général, ces métiers sont accessibles après avoir passé des concours.
Voilà pour moi, je tiens à dire que le lycée de Mortain offre un cadre de vie et de travail vraiment qualitatif et très sympa! (tout le monde se connait, la ville est à nous et les cascades aussi ^^)

Licence Géographie-Aménagement du Territoire
Par Aymeric, il y a 6 ans

Bonjour, je suis SIMON Aymeric, en 2017 j'ai obtenu mon bac ES et me suis donc dirigé vers l'université de Caen en Géographie et aménagement en vue de faire expert en aménagement du territoire.
Cette licence vous demandera de choisir entre deux options qui sont: histoire et économie, pour ma part ce fut histoire, matière divisé en 2 sous matières à savoir pour la L1 l'histoire moderne et l'histoire contemporaine (composé pour chacun d'un cours en TD où des exposés fait par les étudiants se déroulent et un cours en Amphithéâtre une fois par semaine vous rajoutant ainsi 8h de cours). Pour la géographie vous avez 3h de cours en étude de terrain divisé en un cours magistral (en amphithéâtre) toutes les 2 semaines et 2h de TD par semaine, ce cours a pour objectif de développer votre acuité visuelle de géographe et d'historien. Il y a 4 h par semaine de mondialisation 2h en TD et 2h en cm c'est sur la continuité des cours de SES du lycée. Il y a 4h de changements climatique et dynamiques environnementales pas besoin d'expliquer tout est dans le titre, ce cours est comme tous divisé en 2H de TD et 2h de cm.
En plus de ces cours vous aurez 2h d'anglais placé de 18h à 20h,
Tous ces cours sont pour le 1er semestre, le semestre d'après vous aurez de nouvelles matières en histoire et géographie. Il faut faire très attention à ne pas se laisser aller car il y a pleins d'activités en ville, il ne faut jamais perdre d'esprit ce pour quoi vous êtes venu faire vos études.
Afin de vous faciliter vos études je vous recommande un ordinateur en plus de vos cahier pour simplifié les prises de notes et aussi pour bien catégorisé vos cours en plus de pouvoir simplement modifier et ajouter des images/photos. Vous aurez la possibilité (si vous n'êtes pas boursier) de pouvoir décider si oui ou non vous irez en cours c'est très utile car il y a plusieurs fois dans la semaine le même cours alors à défaut de pouvoir faire votre emploi du temps vous pouvez vous dire que vous raterez cette séance afin de finaliser un exposé ou autre devoir maison et rattrapez le cours en y allant le lendemain par exemple. 
si besoin : simonaymeric@sfr.fr

Lucie Bac ES Master Histoire
Par Lucie, il y a 7 ans

Bac ES (spé éco) en 2008
Puis direction l'université de Rennes 2 en Licence d'Histoire. Deux années d'égarement à travers l'université, la vie étudiante, les manifestations et grèves à répétitions (LRU, réforme des IUFM ...). Ensuite reprise en main, Licence 2 validée avec succès et acceptation dans le programme d'échange européen Erasmus pour la L3.
Licence 3 à l'université de Sciences Politiques de Bucarest (1 an). Année enrichissante sur tous les plans : universitaire, linguistique (maîtrise de l'anglais, enfin!), culturel ...
Retour en France pour effectuer un Master Recherche en Histoire et Relations Internationales. Master 2 validé en Septembre 2015 après un voyage au Pérou pour mener des recherches dans le cadre du Mémoire de fin d'études.
Enfin avoir un Bac + 5 (qui plus est en recherche) ne signifie pas avoir du travail après mais plutôt continuer vers une thèse. Les études c'est bien mais à un moment donné on a envie de faire autre chose. Donc j'ai postulé en Service Civique, d'abord en Amérique Latine (qui est mon domaine de recherche), mais sans succès, puis j'ai déposé des dossiers pour différentes missions à travers le monde, mon envie de voyager, de découvrir et d'apprendre était trop forte.
Octobre 2015 je m'envole pour le Sénégal où j'ai été acceptée en mission au Lycée Français de Dakar.
Depuis ... j'y suis toujours. Je suis professeur d'Histoire-Géographie dans une école franco-sénégalaise de Dakar.
Qui aurait dit qu'un jour je serais prof !! ..
Petite pensée pour Mr Legall, Mme Alleau, Mme Srour ... Merci !
Pour des infos concernant les études en Histoire, le service civique : desfouxlucie@hotmail.fr

Informatique
Alex, Bac S ......2000 ?......waouh
Par Laurent SIMON, il y a 3 ans

Salut Les Lycéennes et Lycéens de Mortain !
J'espère qu'en ces temps exceptionnels le moral est bon.
Je suis un ancien élève du Lycée, et à quelques mois passés ça va faire 20 ans que j'ai quitté le Lycée Robert de Mortain.
Même si cela vous parait immense, je me souviens dans le moindre détail de mes années Lycées, du départ vers les Études sup et la suite...
Mais avant toutes choses, juste une parenthèse, je remercie Laurent SIMON de m'avoir invité pour ce partage. Laurent SIMON " Mon prof de SVT " de 1ère et Terminale S, Laurent SIMON, le prof qui nous autorisait à jouer à la Playstation dans sa classe (la première Playstation hein, la grise avec ses disques noirs) les derniers jours avant les vacances scolaires, t'y crois ça !? T'en connais beaucoup des profs comme ça ?! Moi j'en connais un. C'était aussi le seul prof qui finissait ses programmes et qui donnait des cours de soutien aux bananés comme moi pour qu’on ne soit pas trop à la ramasse. Mais c'est aussi le prof qui avait des valeurs, le seul qui ne faisait pas grève pour le principe de faire grève ! Le prof qui avait mis dehors de sa classe le crétin de CPE qui se prenait pour Walker Texas Ranger (quel blaireau celui-la...). Si j'avais à comparer Laurent SIMON à une marque d'outil, je dirai que c'est du " FACOM ", il ne vous laissera jamais tomber, c'est du costaud.
Bon, et de tous mes copains de lycées, que dire ??? je n'ai le contact qu'avec un ou deux... Et oui les ptits gars, il faut s'y préparer ! Après le BAC, tous le monde part à droite et à gauche et se fait des nouveaux amis. Ainsi va la vie !
Aux dernières nouvelles (2014), je crois que certains se cherchaient encore, et que d'autres s'en sortaient plutôt bien...
Aujourd’hui je suis dans l'informatique, et ça fait 18 ans ! ô put... déjà 18 ans. j'ai travailler dans pas moins de 10 entreprises... ça semble beaucoup et pourtant déjà à l'époque mon père m’avait dit, tu verra que tu travaillera dans plusieurs entreprises et tu changera sans doute de métier aussi. Les époques changes, les tendances aussi... mais certaines méthodes restent.
J'ai commencé Technicien puis Admin Système dans des SSII, je suis plutôt généraliste, infra et orienté techno Microsoft.
Mon dernier job, c’était responsable informatique dans un fond de participation d'investissements de 58 000 000€ de capital social, avec des projets colossaux à plusieurs centaines de M€, ça commence taper dur... mais ce n'est que du Business, et puis lorsque j'étais Lycéen, je crois que si on m'avait parlé de ça comme je viens de vous le balancer, j'en aurai eu rien à cirer !
Bon, pour résumer, un milieu de requins de la finance ou l'argent fait perdre les notions d'humanité qui vous/nous animent.
Depuis 1 an, virage à 180° et qui me convient bien mieux, Administrateur Système dans l'habitat Social, le plus gros bailleur du secteur Caennais (CLMH). Mon travail permet (indirectement) à des personnes d'avoir accès à un logement, et ma vision est sans doute simpliste, mais lorsque dans la vie on à un toit, des murs, être au chaud, prendre une douche, avoir un lit pour dormir, c'est plus facile pour trouver un travail, gagner sa croûte et être un bon citoyen (Citoyen = qui participe à la vie de sa cité).
Je suis également professeur d'Arts Martiaux Vietnamiens bénévole et Directeur Technique National d'une Ecole de cette même discipline (Viet Vo Dao).
Je vous parle de ça car à 15ans j'avais deux passions, l’informatique et les Arts martiaux (je pratiquai le Tai-jitsu, le Jiu-Jitsu et Le Viet Vo Dao), et mon rêve c'était d'être " bon " dans ces deux domaines.
Attention aux passions, elles peuvent être ravageuses... grande prudence à ça !
Je pars faire des stages un peu partout régulièrement (il y a un An j'étais à Genève pour accompagner mon Maître, et j'ai revu mes potes Kim An Dinh, David Alain et Florent Lefrançois), et en même temps voyager ça fait des copains un peu partout aussi
La vie et nos passions nous permettent de faire des rencontres exceptionnelles, et j'ai compris à mes dépends qu'il fallait avoir les mains et l'esprit ouvert pour prendre ce que monde peut nous offrir !
Je n'ai pas de conseils à vous donner, juste un petit mot qui me semble essentiel si vous ne voulez pas douter sur la question " est-ce que je me suis trompé de chemin ? ". Le monde est constitué d'hommes et de femmes qui ne cesseront de vous juger... et tristement dans votre entourage (je l'ai vécu lorsque j'ai échoué... ) N'y prenait pas attention. C'est dans l'échec que l'on se construit. Si vous aimez quelque chose, si vous choisissez un métier ou une activité qui vous fait kiffer, ne laissez personne vous dire que vous n'en ètes pas capable ou que vous ne méritez pas ! Par contre, donnez-vous les moyens, interressez-vous aux détails et Battez vous comme des Lions pour y parvenir. Saisissez les opportunités lorsqu'elles se présentent.
Allez, bisous et portez vous bien (et travaillez bien vos cours de SVT, de Math, de Physique, de sports et de Philo avec vos profs, les langues ça s'apprend dans les pays et l'histoire-géo sur NETFLIX).

Corentin LEFORT - BAC ES 2011 - Technicien informatique pour équipements de traite
Par Corentin, il y a 6 ans

Eh, avouez qu'un titre pareil, ça claque !

Bonjour le monde, moi c'est Corentin et je suis un ancien de ce superbe établissement qu'est le Collège/Lycée Robert.
L'avantage de ma formation, c'est qu'elle prouve qu'on peut faire un virage à 180° sans se rater pour autant. Et ça, c'est beau.

LE BAC
Mon BAC ES, à la base, je le passais dans le but de faire des études en droit pour éventuellement devenir avocat.
Cependant, au fur des études, je me suis rendu compte que rester sur une chaise à lire des papiers, c'est pas mon truc. Pour autant, hors de question de faire demi-tour à 6 mois du BAC.
Je passe donc mon superbe Baccalauréat Economique & Social - Option Anglais Renforcé avec un but au final, faire un bon gros changement d'orientation.

L'avantage, c'est que le CDI de Mortain est bien fourni en informations et que les portes ouvertes des lycées de la région sont de vraies mines d'or pour se faire une idée de ce qu'on veut faire.
Les PCs, j'y passe ma vie donc pourquoi ne pas en faire un métier ? Direction donc le...

BTS Services Informatiques Aux Organisations (Lycée Privé Notre Dame de la Providence à Avranches)
Soyons clairs, passer d'un BAC général à un BTS pratiquement purement technique, c'est pas simple.
Les 3/4 des personnes dans ce BTS sortent de formations spécifiques en informatique (type BAC Pro) et sont largement plus au courant de ce qu'il se fait que toi.
Pour autant, et sans me vanter (si, en fait, je me la pète complètement), j'ai réussi à finir premier de ma promotion en bossant sérieusement et surtout en ayant la niaque d'y arriver.
L'avantage d'un BAC général par rapport aux autre, c'est que tu as des automatismes d'apprentissages que eux n'ont pas. Tu commence donc en bas de l'échelle mais monter la-dite échelle n'est pas ce qu'il y a de plus complexe.
Après, j'avoue que mes très grosses facilité en maths et anglais m'ont beaucoup aidé. (Oui messieurs dames, pour être très bon en informatique, mieux vaut être bon dans ces deux matières, ça vous aidera)

Résultat : BTS obtenu avec les honneurs, sans trop de complexité.

Vie professionnelle
Rapidement, j'ai été 3 ans dans un magasin d'informatique mais la vente, c'était pas mon truc.
J'ai travaillé un an pour une entreprise de nourriture pour chevaux, mais le travail de bureau, même en informatique, comme je le disais avant, c'est pas mon truc.
Aujourd'hui, je suis informaticien pour la société Lactatraite à Isigny Le Buat et je gère l'intégralité des systèmes informatique de tous nos clients. (Et croyez moi qu'entre les robots et autres salles de traites automatisées, il y a de quoi faire)


Si il y a une chose que je voudrais que vous reteniez de mon parcours, c'est qu'il ne faut pas se focaliser sur une "erreur" de parcours. Si on s'en donne les moyens, reprendre la route est possible sans soucis.

Sur ce, je vous dis bonne route !

(Au passage, j'ai de superbes photos de Laurent en tenue japonaise toutes droit sorties de mon mariage, n'hésitez pas à demander, il est meugnon comme tout)

Thomas Fortin - Bac S 2012 - Ingénieur études et développement
Par Thomas, il y a 7 ans

Mon parcours après mon Bac S Spécialité SVT (la meilleure spé du monde) obtenu en 2012 :

2012 - 2014               : BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations) à Saint-Brieuc
2014 - 2015               : Licence 3 Informatique à l'Université de Caen
2015 - 2017               : Master Document Numérique en Réseau : Ingénierie de l'Internet à l'Université de Caen
2017 - Aujourd'hui : Ingénieur études et développement dans une ESN en mode start-up à Rennes : Slickteam

Les point positifs de ma formation :
- Constante évolution des technologies étudiées (pas le temps de se lasser de ce qu'on fait..)
- Des débouchés assez importants (Développeur web Front-End, Back-End, ou même Full-Stack, Chef de projet, ...)
- Une demande des "Développeurs Web" très très importante sur le marché du travail (ordre d'idée : j'ai déposé mon CV un soir sur un site spécialisé, j'ai eu 7 ou 8 appels de recruteurs le lendemain matin, en me limitant à Caen ou Rennes..)

Les points négatifs :
Pas vraiment de point négatif si ce n'est, comme pour toutes les formations, la difficulté à trouver des stages.
Pour en trouver facilement, il faut être mobile et être prêt à partir (très grosse demande sur Paris par exemple). À partir de ce moment là les stages se trouvent assez simplement.

N.B. : Thomas est la personne qui a totalement réalisé le site "svtmortain.fr" : un grand merci à toi !!
allez découvrir ses autres œuvres : http://www.thomasfortin.fr/

Arthur Talbot - Bac S 2011 - Informatique ENS
Par Arthur, il y a 7 ans

Parcours :
2011 : Bac S option mathématiques obtenu, mention Bien
2011-2014 : CPGE au lycée Chateaubriand à Rennes : MPSI - MP informatique - MP informatique (5/2 pour la vie <3)
2014 : Intégration de l'ENS (Ecole Normale Supérieure) Cachan sur concours Informatique
2014-2015 : L3 de mathématiques à l'ENS Cachan, abandonnée en mars par faute de motivation
2015-2016 : L3 d'informatique à l'ENS Cachan

Actuellement :
Je suis actuellement le MPRI : Master Parisien de Recherche en Informatique. C'est le master de recherche fondamentale en informatique des établissements suivant : l'École Polytechnique, l'ENS Ulm, l'ENS Paris-Saclay (anciennement Cachan), l'université Paris Diderot (P7), et l'université Paris-Saclay.
Je fais ce master dans le cadre de ma scolarité à l'ENS Paris-Saclay. Cette école, accessible via concours après une CPGE, forme à la recherche (80% de personnes continuant en thèse), et aux métiers d'enseignements dans le supérieur (75% de réussite à l'agrégation).

Plus tard :

La scolarité de l'ENS se faisant en 4 ans pour avoir une L3 et un M2, il y a une année disponible. J'utiliserais probablement cette année pour effectuer une ARPE (Année de Recherche Prédoctorale à l'Étranger), une sorte de stage de recherche d'un an. Il est également possible que je fasse une L3 d'ouverture en économie-gestion, ou un double diplôme dans une école d'ingénieur. C'est encore un peu flou sur ce point là.
Sinon je poursuivrais sur une thèse, probablement CIFRE (en partenariat avec une entreprise).
Après cela, je pense travailler en R&D pour des boites privées (Google ?)

La prépa (MPSI) :
Alors la prépa, oui c'est dur, oui il faut bosser. C'est deux ou trois ans pendant lesquels, on perd plus ou moins le contact avec les potes du lycée. Parce que pendant les vacances, on pionce et on rattrape le retard qu'on a. Les week-ends, on s'enferme dans sa chambre pour bosser le DS/faire son DM. L'été des concours, c'est un mois d'exams écrits en Avril/Mai, à 8 heures par jour, 5 jours par semaines. Un mois sur lequel on a 9 épreuves de maths, 7 de physiques, 5 d'informatique, 4 d'anglais, 4 de français, 2 de chimie. Suivi d'un mois en Juin/Juillet ou on refait la même à l'oral. On est en vacances le 21 Juillet. C'est pas le rève
Mais en deux/trois ans, on obtient un niveau L2.5 en mathématiques, un niveau L2 en informatique, en physique, en chimie, et quasiment le niveau du Cambridge advanced en anglais.
La prépa c'est ce qui permet de rencontrer des gens de tous les horizons, de se faire des bandes de potes soudés par la même galère.
La prépa, c'est la possibilité d'intégrer les meilleurs écoles de France.
Mais la prépa c'est surtout la possibilité de continuer sa terminale S sans savoir ce qu'on va faire plus tard. On y rentre sans réfléchir, et à la fin, on a accès à quasiment tous les débouchés scientifiques (hors bio).

En résumé, la prépa c'est galère. Certains ne sont pas fait pour, mais les cas dans lesquels ces années sont perdues sont extrêmement rares. Par contre, on a permis les meilleurs débouchés existants.

Points positifs :
Bah c'est assez simple, je suis dans une école sur Paris, avec une super vie associative. J'ai pu rencontrer des gens que je n'aurait jamais pu rencontrer sinon. Je suis une des meilleures formations en informatique d'Europe. Et la petite cerise sur le gâteau : l'État me paie un salaire pour le faire (1300€ net/mois).
On a l'occasion de faire des stages dans tous les pays de monde, on est quasiment assuré d'avoir sa bourse de thèse, on a 4 ans pour faire un peu ce qu'on veut, et ressortir avec pleins de compétences.
J'ai un peu erré (5 ans pour valider une L3 après bac), mais ce n'est pas trop grave. J'ai intégré, et maintenant je fais un peu ce que je veux. C'est un des gros avantages des écoles après prépa, après avoir bossé deux/trois ans, l'école d'igné, c'est la glandouille, et on ressort avec pleins de portes ouvertes, même avec un parcours dans l'école un peu étrange.

Points négatifs :
Déjà, ça fait des études longues. 3 ans de prepa, +4 ans à l'ENS, +3 ans de thèse, ça fait 10 ans d'études après bac. Il ne faut pas trop être pressé de rentrer dans la vraie vie professionnelle.
Après, il faut bosser en prépa, mais bon, ça c'est connu (et puis y'a moyen de pas trop se prendre la tête). Sinon, pour certains, le parcours est un peu flou. On fait les choix par défaut, on ne réfléchit pas trop à son avenir, et on s'y retrouve confronté au dernier moment.
L'aspect glandouille des écoles est un peu traitre aussi. À force de se dire que "c'est facile, c'est plus la prépa", on peut se retrouver à ne plus rien faire, et galérer à valider les exams, voir à décrocher. On peut aussi être déçu de la formation quand on rentre dans un endroit "parce que c'est ce que tu dois faire, t'es bon en maths, réfléchis pas".
Il y a aussi le contrecoup du salaire : j'ai signé un contrat avec l'état m'engageant à travailler dans la fonction publique pour 10 ans. Mais bon, les années d'études comptent, et les entreprisent rachètent le contrat si c'est vraiment gênant...


Voilà voilà, je ne sais pas quoi d'autre raconter. Si vous voulez me contacter pour avoir des infos sur l'école, des conseils sur la prépa, ou en grosse galère sur Paris : arthur.talbot@ens-paris-saclay.fr .
Si vous voulez voir la toute nouvelle page Kikoo de l'école : www.ens-paris-saclay.fr (elle marchera un jour, j'en suis sûr).

Maxime Delaunay - Bac S 2014 - BTS SN-IR
Par Maxime, il y a 7 ans

Après avoir réalisé un bac S en 4 ans à cause d'un échec cuisant lors de mes épreuves anticipées de première en 2012 et de mon premier passage du baccalauréat en 2013 (à ne même pas aller au rattrapage). J'ai finalement eu mon diplôme au rattrapage en 2014.
Par la suite, je me suis dirigé vers un BTS SN-IR (Systèmes Numériques - Informatique et Réseaux) en 2 ans avec optention du diplôme à la fin de ces 2 années de formation.
Je suis désormais employé dans un supermarché au rayon fruits et légumes en CDI que j'ai décroché suite à une saison réalisée dans ce magasin en tant qu' employé du SAV. Certes ce n'est pas du tout ce pourquoi je me suis formé mais on ne peut pas refuser une telle opportunité dans les temps qui courent et ça me permet de chercher plus tranquillement un emploi qui me correspond sans avoir le risque de ne pas avoir de paye pendant plusieurs mois. Ce n'est pas parceque les opportunités qui nous sont proposées ne nous correspondent pas qu'il ne faut pas les prendre. Tout expérience est bonne à prendre.

Si vous souhaitez plus d'informations. Je suis joignable sur facebook (vous pouvez me trouver dans les amis de Mr et Mme SIMON) ou par mail: kerphax@hotmail.fr

Yoann Laurent Bac S 2012
Par Yoann, il y a 7 ans

Actuellement je suis en Master 2, en alternance chez BVA (un institut de sondage et d'enquêtes d'opinion).
Après le bac j'ai fais un DUT STID (Statistiques et Traitement Informatique des Données) à Lisieux. Je recommande cet IUT qui je trouve est très enrichissant et convivial. Il prépare également très bien pour la vie professionnelle ainsi que la poursuite d'études en fonction de nos envies (même si plus de 90% continue).
À la suite de celui-ci j'ai fais une licence 3 ainsi que le master à l'Université Paul Sabatier (Toulouse) en Statistiques et Informatique Décisionnelle.
Chaque année il y a un stage de fin d'année obligatoire qui permet de s'insérer progressivement dans la vie active.
Cet formation est moins enrichissante cependant elle apporte un diplôme reconnnu et apprécié en France.
Donc voila pour tous ceux qui s'intéresse aux statistiques et aux Big Data. 
Contactez moi laurentyoann18@yahoo.fr 

Mavel Dussartre (Bac S 2014)
Par Mavel, il y a 7 ans

2014 : Bac S, spé Maths, mention assez bien
2014-16 : DUT Réseaux et Télécommunications à l'IUT de Caen
2016-17 : DUT Informatique à l'IUT de Caen (encore, parce que les DUT c'est trop génial)

Ce billet peut être intéressant pour toute personne qui n'a pas d'idée de ce qui l'intéresse, qui souhaite s'orienter vers un DUT ou qui voudrait faire de l'informatique en général.

Le DUT :Tout d'abord j'aimerai parler du DUT en général, diplôme malheureusement trop peu connu, peu envisagé, mais qui peut s'avérer très intéressant.
Un DUT se fait en deux an (Bac +2), et est initialement prévu pour une insertion professionnelle rapide. Mais aujourd'hui, ce diplome ne permet plus seulement de rentrer dans le monde du travail, c'est aussi un très bon moyen de rentrer en école d'ingénieur ! La plupart des personnes qui sortent de DUT poursuivent sur une Licence pro (Bac +3) ou une école d'ingé (Bac +5).
Les formations proposées correspondent à des domaines techniques assez spécifiques, mais le choix d'orientation en sortie reste large. Il y a même possibilité d'obtenir des équivalences pour intégrer la fac, ou même un autre DUT (ce qui a d'ailleurs été mon cas).
L'avantage d'un DUT c'est qu'il nous apporte des compétences techniques, qui ne seront pas apportées dans des filières plus habituelles comme la Licence et les prépas, permettant d'arriver en entreprise préparé. Le DUT fournit également un nombre rythme de cours conséquent (35h en général, variant selon DUT, et pouvant aller jusqu'à 40h max certaines semaines), et bosser c'est bien, parce que sinon c'est chiant on n'apprend rien. L'encadrement est également un point fort du DUT, puisque les promo sont plus petites (une 60aine d'étudiants, encore une fois variant selon les DUT) et l'équipe pédagogique vous connaît.
Certains DUT peuvent déboucher sur des domaines qui recrutent énormément, comme justement les DUT Réseaux et Télécom, et Informatique justement.

Mes formations :Contenu :Voilà pour le DUT en général, maintenant parlons des DUT que je connais, à savoir le DUT Info (Informatique) et le DUT RT (Réseaux et Télécommunications) !
Je vais commencer par présenter ces deux formations puis je vais exprimer mon ressenti sur celles-ci et détailler mon parcours.
DUT RT :
Comme le titre l'indique cette formation a deux thématiques principales : les réseaux informatiques et les télécommunications. Ces deux thématiques apprennent en gros :
- Comment acheminer des informations au travers un réseau
- Comment marche et comment mettre en place un serveur (fournissant différents services sur le réseau)
- Comment une information binaire est transmise (dans un câble en cuivre, par des ondes électromagnétiques et dans une fibre optique)
Mais ce n'est bien sûr pas tout, il y a beaucoup d'autres enseignement autour :
- De la programmation
- De la téléphonie
- Du système d'exploitation
- De l'électronique et de la physique pour les télécoms
- Des maths
- De l'anglais
- De la communication
- De la gestion de projet
- De la connaissance de l'entreprise

DUT Info :
Je n'ai effectué que la deuxième année de ce DUT (voir plus bas pourquoi, LA 3ÈME RAISON VA VOUS ÉTONNER), je suis donc moins informé de certains enseignements, dispensés en première année.
Comme le titre l'indique cette formation a une thématique principale : l'informatique (oui bon, utiliser la même formulation que pour le DUT RT c'était peut-être pas la meilleure chose à faire). Une chose assez importante à comprendre sur cette formation est qu'elle concerne la partie "software" de l'informatique, c'est-à-dire la partie logique, logicielle (programmation, conception logicielle, système d'exploitation...), et en aucun cas l'architecture physique de l'ordinateur (les éléments d'un ordinateur, l'électronique...) ! L'informatique (dans ce cas là), en gros, c'est :
- Du développement :
   - De la programmation
   - De l'algorithmique
   - De méthodologie de conception d'application
- Du système d'exploitation
- De la gestion de bases de données
Cette formation possède également :
- De réseau
- Des maths
- De l'anglais
- De la communication
- De la gestion de projet
- De la connaissance de l'entreprise

Mon expérience :
Comme vous avez pu le voir plus haut, j'ai d'abord fait un DUT RT (obtenu) puis je suis allé en deuxième année de DUT Info (bientôt obtenu). La transition entre ces deux DUT est plutôt fréquente (et assez facile), car ces deux domaines sont plutôt proches et ces formations se ressemblent sur certains points.
Pour commencer par le début, lors de mon année de terminale, je ne savais pas trop où m'orienter, et le fait de faire un DUT ne s'est jamais proposé à moi, je n'avais aucune idée que c'était une possibilité. J'ai été aiguillé vers le DUT RT, et en me renseignant sur le sujet, je me suis intéressé et j'ai décidé de poursuivre avec ça. Ca a globalement été une bonne expérience, le réseau ma beaucoup intéressé au début, car comprendre les principes cachés derrière une simple connexion à internet et les services associés était intriguant. Ensuite, j'ai commencé à plus m'intéresser à la télécom, qui s'intéresse aux principes encore plus basiques de ces interconnexions.
A la fin de ce premier DUT, je m'apprêtais à enchaîner sur une école d'ingé, mais je me suis aperçu qu'il me manquait de l'approfondissement en programmation et en système pour poursuivre dans la voie que je voulais.
Je suis donc parti en DUT Info. J'ai alors intégré la deuxième année de cette formation, la transition n'a pas été trop dure et j'y ai tiré exactement ce que je voulais.
Je pense maintenant intégrer une école d'ingénieur pour m'orienter ensuite dans le domaine du développement de systèmes embarqués (ou de systèmes de télecommunications).


Je pense avoir fait le tour de mon parcours, j'espère que cela vous a été utile et que vous avez tout ce qu'il vous faut. Pour plus d'informations, je vous laisse mon adresse email : maveldu@orange.fr.

Thomas / Technicien d'intervention
Par Thomas, il y a 7 ans

BAC S obtenu en 2008, je me suis ensuite orienté vers un DUT Réseau et Télécoms que j'ai fait à Ifs, puis j'ai terminé mes études avec une licence professionnelle intégration système voix et données à Lannion.
Le DUT était assez généraliste mais ça permet de préciser ce que l'on veut faire donc je le conseille malgré tout, j'ai particulièrement apprécié la la licence à Lannion, il y avait beaucoup d'intervenants professionnels et pas mal de travaux pratiques intéressants. 
J'ai ensuite obtenu mon premier travail chez SFR Business Solutions (ex telindus), j'exploitais en sous traitance le réseau et la téléphonie de Naval Group (ex DCNS) à Brest, j'y suis resté pendant 4 ans de 2012 à 2016.
Depuis mi 2016 je travaille chez Orange toujours à Brest en tant que technicien d'intervention entreprise. 

Virginie - Bac S 2000 - Analyste technique en Informatique
Par Virginie, il y a 7 ans

Bonjour,

J’ai obtenu mon bac S mention AB en l’an 2000 !

Je suis désormais Analyste technique en Informatique dans une SSII, GFI Informatique, à Lille.

Pour en arriver là, j’ai fait beaucoup d’étude, mais pas dans ce domaine.

Au début, je me destinais à devenir vétérinaire. Mais j’ai appris trop tard que la sélection se faisait sur dossier avant le BAC. Je n’ai pas réussi à remonter ma moyenne dans les temps et je n’ai donc pas été sélectionnée pour la Prépa.

Je suis donc allée en fac de Biologie. Là, j’ai adoré la liberté et l’accès quasi-illimité à la connaissance (NB : à l’époque, Internet n’étais pas très répandu, ni développé). J’ai donc enchainé Deug de Biologie, Licence de Biologie des organismes, Maîtrise Biologie des populations et des écosystèmes.

Me destinant à un cursus de recherche, j’ai intégré un DEA Biologie évolutive et écologie à l’Université de Montpellier. Mais je n’ai pas obtenu de bourse de thèse, suite à des complications survenues lors de mon stage.

L’année suivante, j’ai été embauchée, en CDD, comme assistante de recherche dans mon laboratoire de DEA. J’en ai profité pour postuler à des doctorats (PhD) aux Etats-Unis. Ma candidature a été retenue dans 2 universités : l’Université d’Indiana et l’Université d’Idaho. J’ai choisi la seconde. Là, j’ai passé 5 ans et demi à faire mon doctorat en écologie évolutive des interactions hôtes-parasite. Aux Etats-Unis, c’est la durée moyenne pour un doctorat. Au bout de cette durée, mon visa étudiant américain a expiré et j’avais envie de rentrer en France, même si j’ai adoré faire de la recherche et de l’enseignement dans une université américaine.

Là, j’ai commencé à en avoir assez de la précarité des emplois de recherche et du trop peu de perspectives d’avenir, associé à une activité trop chronophage. Je suis donc partie à Paris, faire une formation de 2 mois en Informatique de gestion. A l’issue de cette formation, j’ai été embauchée directement en CDI par le groupe ADAMING et placée en clientèle dans mon entreprise actuelle à Lille. Six mois après, j’étais embauchée dans mon entreprise actuelle, en tant que Concepteur-Développeur dans le secteur bancaire. 4 ans et demi après, j’ai évolué au poste d’analyste technique. C’est une voie de reconversion accessible à tous les bac +5 scientifique, disposant de logique et de méthode.

Points positifs :

-          Emploi beaucoup moins précaire que ce que j’ai pu connaître dans la recherche scientifique

-          Très nombreuses offres d’emploi car le secteur est en manque de main d’œuvre

-          Bonnes perspectives d’évolution

Points négatifs :

-          J’ai été embauché sur une base de bac +5. Mon bac +8 n’est donc pas valorisé.

-          Plus de biologie

Si vous avez des questions : virginie.poullain.pro@gmail.com

Contribution de Laurent SIMON
Par Laurent SIMON, il y a 6 ans

Lettres
Marie - Bac L 2012 - M1 Français Langue Etrangère en Erasmus
Par Marie, il y a 7 ans

Mon parcours 
2012 : Bac L
2012 - 2013 : prépa littéraire à Rennes, abandonnée à la fin du 1er semestre parce que je n'avais pas les épaules pour
2013 - 2014 : double licence lettres modernes et lettres classiques (Caen)
2014 - 2015 : L2 Lettres Modernes (Caen)
2015 - 2016 : L3 Sciences du Langages (Caen)
2017 - 2017 : Master 1 "Didactique des Langues et Français Langue Etrangère"  à Tampere en Finlande !
C'est un nom à rallonge pour devenir prof de français en tant que langue étrangère, donc travailler dans des écoles de langue ou des centres d’accueil pour demandeurs d'asile en France, ou des universités ou instituts français, consulats... à l'étranger. Cela peut aussi permettre de devenir chargé de projets culturels et linguistique à l'étranger ! 

Les + : 
- Je suis en Erasmus en Finlande, c'est une expérience que je conseille vivement à tous ! Dans 99 % des cas votre formation sera représentée à l'étranger ( j'ai même croisé des agriculteurs en Erasmus !), ce sera une année fantastique, même si votre anglais est moyen (au contraire) et vous vous ferez des potes partout dans le monde :)
- Avec un bac littéraire, il y a des multitudes de débouchés! Le bac L a de l'avenir dans beaucoup de domaines, notamment celui très méconnu des sciences du langage qui rejoint plein de choses : psychologie, sociologie, neurologie, orthophonie, linguistique informatique (mais oui, les versions françaises des jeux vidéos, google traduction, le référencement sur les moteurs de recherche, ce sont des linguistes et des informaticiens ! )
- A Caen les études littéraires ont la belle vie. Il y a de très bons profs, un très bon encadrement, de vrais centres de recherche et d'excellents résultats sur les concours les années suivantes.
- J'ai pu effectuer un stage au laboratoire de linguistique de l'université où j'ai participé aux recherches de mes professeurs et un autre au Congo l'année dernière où j'ai enseigné le français et l'anglais dans une école franco-congolaise pendant 2 mois. 
- La fac et la vie associative à l'université c'est vraiment chouette. Je me suis beaucoup engagée dans les associations étudiantes et le CROUS (organisme qui délivre les aides financières), et ça m'a apporté de nouvelles connaissances en management, en gestion de budget, en diplomatie... C'est ce qu'il y a de bien dans ce genre de formation, on a du temps pour s'enrichir d'autre chose.

Les - : 
Je n'ai peut être pas choisi la branche de la linguistique avec le plus de débouchés, en tout cas si je veux travailler en France. On verra ! 

Si vous avez des questions sur la prépa, la fac, les débouchés après un bac L, les lettres modernes, les sciences du langage, Erasmus... voici mon mail : marie.legrand95@gmail.com

PS : je peux aussi répondre aux questions concernant les aides financières, les possibilités de logement et le CROUS pendant les études sur l'académie de Caen spécifiquement mais sur toutes les académies en général :) 




Elaine / Bac L 2009 / école de journalisme
Par Elaine, il y a 7 ans

2009-2011 : Prépa Hypokhâgne et Khâgne au lycée Chateaubriand, à Rennes
2011-2013 : Licence et Master 1 en Histoire contemporaine à Rennes 2
2013-2014 : Retour aux sources (assistante d'éducation au lycée de Mortain)

Actuellement : Ecole de Journalisme de Toulouse

La prépa
Même si, quand on est dedans, on n'en voit pas forcément les bons aspects, parce que finir une traduction de Latin à 2h du mat' un jeudi soir, ce n'est pas le rêve de tous les étudiants, quand j'y repense maintenant, ce furent les deux années les plus stimulantes de mes études. Alors, il faut dire aussi que je n'avais pas trop de pression, si ce n'est celle de pouvoir être fière de moi. Je ne voulais surtout pas avoir les concours de fin de prépa (ENS ou Ecole des Chartes). Beaucoup de boulot, des profs excellents et parfois un peu cinglés, mais surtout des gens qui vivent la même chose que vous et qui deviennent rapidement de très très bons amis, c'est ce que j'en retient. En clair, c'est vraiment quelque chose que je recommande pour les personnes qui aiment apprendre ( et qui ont besoin d'une méthode solide).

La fac
Changement de décors total. Honnêtement, ça ne m'a pas plu du tout. Bon, bien sûr, j'ai pu me reposer après deux années éprouvantes mais j'avais même beaucoup trop de temps. Passer à 20 h de cours par semaine, voir une petite dizaine en master, ce n'était pas fait pour moi. Après tout n'est pas à jeter non plus : j'ai eu un très bon prof et les recherches pour le mémoire de M1 m'ont beaucoup servi du point de vue méthodologique.

Les concours de journalisme
Oui, parce que bon, soyons honnête, je ne suis pas retournée à Mortain par pur nostalgie du bon vieux temps. Travailler pendant un an à l'internat m'a permis d'avoir du temps pour bosser les concours et de l'argent pour les financer. J'ai fait la prépa en ligne de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, un bon outil même si le suivi par les profs n'est pas exceptionnel. 
J'ai passé cinq concours : Le CELSA à Stasbourg, l'ESJ Lille, l'IJBA à Bordeaux, l'EJCAM à Marseille et l'EJT à Toulouse. Donc ça fait beaucoup de déplacements et d'énergie dépensée en deux mois, avec plusieurs allers-retours si vous avez des oraux à passer.

L'école de journalisme
C'est l'éclate ! Je fais de tout, de la presse écrite, de la radio, de la télé, du web... La formation est très complète et la plupart des intervenants vraiment sympas. L'école de Toulouse fait partie des douze écoles reconnues par la profession (ce qui est un plus pour trouver du travail) donc le niveau est bon et les stages faciles à trouver. On a six mois de stage obligatoires à faire en trois ans, mais généralement, on en fait beaucoup plus. L'école a aussi ouvert une branche en alternance cette année (mais comme je ne l'ai pas fait, je ne peux pas trop vous en parler).
Le seul point négatif, qui ne l'est pas vraiment, c'est qu'il faut savoir être exigeant avec soi-même. Il n'y a que 30 places par an mais une fois que vous y êtes, peu importe vos résultats, vous aurez votre diplôme. Bah oui, on paye assez cher comme ça, on ne va quand même pas être obligé de venir en cours ! Ce qui est bien dommage parce que chaque semaine, il y a de nouvelles choses à apprendre, de nouveaux reportages à faire... Et que les intervenants viennent de médias très différents : c'est intéressant de voir comment chacun travaille pour pouvoir plus facilement s'adapter si on fait un stage dans tel ou tel média. Mais bon, je ne nie pas avoir eu quelques jours de flemmigite non plus.

Après
C'est là que ça va se compliquer... Le journalisme, ce n'est pas forcément la belle vie, les voyages au bout du monde et un bon salaire à la fin du mois. Surtout au début. Il faut accepter de bosser pour des journaux qu'on n'apprécie pas plus que ça et pour un salaire pas faramineux. Avoir fait au moins 5 ans d'études pour 1 300 euros, ça peut en rebuter certains. Et puis, je ne peux pas vous dire si ça marche tout de suite ou pas vu que je n'y suis pas encore. Mais d'après les "anciens" de l'école, on enchaîne les CDD plus ou moins longs pendant plusieurs années donc il faut accepter d'être mobile.
Mais du haut de ma petite expérience, je peux quand même vus dire que c'est passionnant, qu'on rencontre des gens géniaux, qu'on voit plein de choses différentes et qu'on s'enrichit personnellement tous les jours.
Mon but perso, c'est de bosser, un jour peut-être, dans la presse spécialisée en informatique.

elainecordon@ymail.com

Lucile/BAC L/Chargée de communication-Attachée de presse
Par Lucile, il y a 7 ans

Bonjour je m'appelle Lucile Boittin, j'ai 35 ans et j'ai eu mon BAC L option Latin au Lycée R. de Mortain en 2000 ! Ca date !

Je voulais être journaliste depuis toute petite, je suis donc allée en Fac d'Histoire à Caen dans l'objectif de préparer une Ecole de Journalisme. Cependant, je n'ai pas réussi à obtenir mon DEUG Histoire. J'étais bonne élève au lycée mais je n'ai pas su m'adapter au rythme de la Fac où il faut savoir travailler beaucoup et seul. 
Je me suis donc réorientée vers l'IUT Info Com d'Ifs à Caen. C'est une très bonne formation qui vous permet de faire des stages et être au contact de professionnels. 
A l'IUT, j'ai découvert les métiers de la communication et j'ai donc décidé de poursuivre avec un IUP Communication à Clermont-Ferrand.
J'ai ainsi obtenu un Master 2 spécialisé dans le marketing et la communication d'entreprise. Pendant mon IUP, j'ai effectué plusieurs stages qui m'ont permis de découvrir mon futur métier et d'acquérir de l'expérience. J'ai également effectué un semestre d'études aux Etats-Unis, une expérience très enrichissante qui m'a permis, en autre, d'améliorer mon niveau d'anglais.

J'ai effectué mon dernier stage  d'études chez Renault à Paris, j'ai ainsi effectué mon premier CDD dans cette entreprise en tant que chargée de communication. Après 2 ans de CDD, en pleine crise économique de 2008, je n'ai pas été embauchée. J'ai ensuite alterné période de chômage et CDD dont un chez Essilor International en tant que chargée de communication interne ainsi que chez Spie batignolles, en tant que Responsable de Communication.
En 2012, j'ai été embauchée en CDI dans une petite agence de communication et relations presse en tant qu'attachée de presse. J'y suis restée 5 ans avant de démissionner l'an dernier pour m'occuper de mon bébé.

Les métiers de la communication:
Les métiers de la communication attirent de nombreux jeunes. J'ai eu beaucoup de stagiaires pendant mon activité professionnelle et ils avaient souvent une image erronée de ces métiers, attirés essentiellement par l'événementiel et le secteur de la mode. Il faut savoir que cette branche est assez bouchée, on cumule souvent les horaires pour des salaires pas très élevés et on ne travaille pas forcément dans des secteurs glamour ! J'étais, moi, attachée de presse spécialisée dans le secteur du bâtiment.
Si vous vous dirigez vers les métiers de la communication, il faut être conscient que le travail se trouve surtout en ville, par exemple 80% des postes d'attachée de presse se situent à Paris. Les formations IUT/IUP sont très bien mais les écoles de commerce restent la meilleure voie, ainsi que le CELSA qui est l'Ecole de référence pour la communication.
Il faut savoir que ces métiers marchent également beaucoup par réseau et carnet d'adresse, il faut donc cumuler les expériences dès ses études et développer son réseau.

Conseil général:
J'imagine qu'il est encore plus difficile qu'à mon époque de s'orienter car on entend partout que c'est bouché ! Alors faîtes d'abord quelque chose qui vous plaît et non pas une formation par dépit ou par raison car on ne tient pas très longtemps dans son métier quand on ne l'aime pas. Votre passion, motivation, intérêt pour ce que vous faîtes sera votre meilleur passeport pour réussir vos études et trouver un travail !

N'hésitez pas à me contacter pour celles et ceux qui veulent en savoir plus:
lucile.boittin@gmail.com

François V - études de journalisme
Par François, il y a 7 ans

2015 : BAC S (mention B)

2015- 2018 : Académie de l'École Supérieure de Journalisme de Lille.

Il faut savoir qu'il existe en France 14 écoles de journalisme reconnues par la profession (https://lc.cx/pWdi). Le but est donc d'intégrer l'une de ces 14 écoles car, pour l'insertion professionnelle, un diplôme provenant d'une de ces écoles sera bien plus valorisé qu'un étudiant avec un diplôme venant d'une école non reconnue. Sur les 14, deux recrutent après le bac (Nice et Lannion) sinon il n'existe que des masters. Voulant privilégier un master, il faut donc s'occuper pendant 3 ans. Pour ça, l'école de Lille a eu la bonne idée de créer ce qu'ils appellent l'Académie en partenariat avec les universités lilloises (http://urlz.fr/5MY8).
Il s'agit-là d'une formation de 3 ans divisée en deux : 
- Les deux premières années sont consacrées à une découverte du journalisme avec des cours une fois par semaine à l'école en elle-même. Les autres jours, l'étudiant suit des cours à la fac dans une licence qu'il a choisi (STAPS pour ma part).
- La troisième année (que je commence actuellement) est une année de prépa aux concours des écoles de journalisme tout en validant la licence choisie après le bac.
Ce que je retiens de ces 2 ans pour l'instant : la fac c'est histoire de s'occuper mais ce n'est pas vraiment dur. À l'école : cher (3000€) pour le peu d'heures mais les cours sont vraiment intéressants. Par contre peu de pratique, surtout des cours théoriques. À vous donc de trouver des activités journalistiques extra-scolaires (piges, stages...)

Si vous avez l'envie d'effectuer cette formation n'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements (francois.ventejou@hotmail.fr, 06 52 62 72 80).
Mais sachez que pour intégrer une école ou bien même l'Académie, les expériences professionnelles sont indispensables !

Commerce - Gestion
Comptable RH
Par Laurent SIMON, il y a 2 ans

Bonjour moi c'est Jimmy, Alors j'ai obtenu mon bac S en ..... 2011 Apres avoir eu ce merveilleux bac (Laurent c'est cadeaux ;) ) je me suis diriger vers un BTS comptabilité et gestion des organisations. Ensuite j'ai effectué un DCG ( diplome de comptabilité et de gestion) j'ai travailler pendant 3 ans environ en cabinet comptable et maintenant cela j'ai presque deux ans que je suis comptable et gestionnaire ressource humaine en entreprise. Si vous avez des questions sur ce fabuleux métier demander a Laurent qu'il vous mette en contact avec moi ;)

Arnaud , Bac ES 2012
Par Laurent SIMON, il y a 3 ans

Arnaud.gesnouin@hotmail.frSéquestré à Mortain de 2009 à 2012, avec une première ES option anglais et un Bac avec mention.
La SVT a été un tournant dans ma vie car je me suis rendu compte que la science et moi n'étions pas fait pour vivre ensemble.

Direction L'IUT de Caen pour un DUT en Techniques de commercialisation de 2012 à 2014. Curieux du monde de la logistique je m'engage pour un parcours Licence/Master à L'IAE de Caen. Un an d'apprentissage dans les transports, une deuxième année dans la métallurgie et une dernière année dans le beurre (littéralement, j'ai bossé chez Elle&Vire) pour être diplômé d'un Master en Management d'Opérations industrielles.
 Depuis 2017 je suis Chargé de Projet pour un cabinet de conseil en Management de projet, et je suis détaché à Naval Group Cherbourg.
2 ans et demi passés à faire des sous marins pour le Brésil, et depuis Juillet je suis Chargé de Projet pour un sous-programme du projet des sous-marins Australiens.
 Le plus appréciable quand on est passé au lycée à Mortain, c'est la compassion dans l'œil des gens quand ils te disent "Mortain ? Y'a un lycée la bas ? Mais c'est la campagne !" Donc merci pour ça


Bon courage à celles et ceux qui sont entrain de passer par là. Les années après le bac sont plus appréciables, à mon sens, tant pour les études que pour le reste. Donc lâchez rien

Arnaud.gesnouin@hotmail.fr

Emilien Véron, Bac ES 2015
Par Laurent SIMON, il y a 3 ans

 Après mon BAC ES obtenu en 2015, je suis parti en Licence d'Economie à Caen. Cette licence générale est de bonne qualité car elle permet un apprentissage générale de la matière, surtout théorique, et le niveau de mathématiques exigé n'est pas très elevé (le niveau de math de ES est suffisant). Cependant certaines licence d'Economie demande un niveau conséquent en mathématiques (par exemple Strasbourg), il est donc, paradoxalement, recommandé d'avoir suivi un bac S.

En 2018, après ma licence obtenu, je suis parti en master d'Analyse Politique Economique mention Macroéconomie et Politiques Européennes à Strasbourg. Je déconseille les masters d'Economie de la faculté de Caen (retours d'anciens camarades) qui sont peu coté, et ne préparent ni au monde proffessionnel ni à celui de la recherche universitaire. En parrallèle de l'écriture de ma thèse, je donne des cours de travaux dirigés, en macroéconomie, statistiques et probabilités au 1er et 2eme année de licence à Strasbourg.

Je suis actuellement en première année de doctorat en Economie au sein du Bureau d'Economie Théorique et Appliquée rattaché à la Faculté d'Economie et de Gestion de Strasbourg.

Ma thèse s'intitule " Prise en compte des effets spatiaux dans l’adoption de pratiques agricoles biologiques plus respectueuses de environnement - Externalités spatiales et schémas incitatifs pour l’agriculture biologique".

 Lorsque nous serrons sortie de cette crise sanitaire, je serai ravie de partager mon expérience auprès des jeunes mortainais.

Si des lycéens ont des questions ils peuvent me contacter par mail : emilien.veron@unistra.fr

Nathan / Bac ES / Commerce
Par Laurent SIMON, il y a 5 ans

Par Nathan, il y a 4 mois

Bonjour je suis Nathan LEFORGEAIS,
Après avoir obtenu mon Bac ES en 2016 avec mention j’ai voulu partir en BTS Management des Unités Commerciales que j’ai eu après les deux ans de formation.

Pour moi l’avantage du BTS est qu’il permet d’avoir une expérience professionnelle et donc de mettre en pratique ce que l’on apprend en cours . Petit détail, si vous êtes intéressé par ce BTS la formation est très bien suivie au lycée Émile Littrée à Avranches.

Cette année je suis en Bac + 3 « responsable opérationnel d’unité » spécialité distribution à l’ E2SE. Cette école dépend de Grenoble école de commerce (6eme école de commerce en France). 
Je suis cette formation en alternance, une très bonne expérience puisque l’on est en entreprise toutes les semaines en rythme 2jours/3 jours, encore une fois cela de mettre en pratique les cours.

Un autre avantage de cette formation est qu’elle dépend du ministère du travail et croyez moi à ce stade là, ça change tout ! Mes formateurs sont tous à 99% des anciens professionnels avec des parcours assez impressionnants. En gros ils savent de quoi ils parlent ! Et ça ! Ça motive !

L’année prochaine, je continuerais en master dans cette même école et dans la même école, je vous direz ce que ça donne

Paul BADIOU - BAC ES 2010 - Consultant en management
Par Paul, il y a 5 ans

Parcours en bref :

Baccalauréat Economique et Social, spé maths (2010)

Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE), voie Economie (ECE) au lycée Charles De Gaulle à Caen (2010-2012)

Master in Management à Toulouse Business School (2012-2016) et l’ESEC Barcelona

Aujourd’hui consultant en management & transformation digitale chez Wavestone (La Défense), spécialisé en RH et Conduite du Changement

 

Le BAC ES chez Robert :

Le choix du BAC ES a été assez naturel pour moi. Très intéressé par l’histoire, les SES et les langues, le BAC ES était très équilibré et m’a beaucoup plus. Je ne regrette absolument pas ce choix !

La classe prépa :

Aussi bizarre que cela puisse paraître, cela a été les deux meilleures années scolaires de ma vie !

Alors certes, le rythme est intense (35 heures de cours, 2-3 khôles et un DS de 4h par semaine) et c’est parfois dur de voir sortir ses anciens camarades pendant qu’on doit préparer le prochain DS ou la prochaine khôle (interro orale). Pour autant, j’ai appris énormément sur des sujets académiques (maths, histoire-géo, sciences éco, philo, littérature, langues) et sur moi-même. J’étais dans une prépa de province, bien loin des clichés qu’on peut avoir sur les prépas parisiennes. Au lycée Charles de Gaulle, il y avait une vraie proximité avec les profs et les camarades de l’époque sont aujourd’hui ma bande de potes. L’ambiance à l’internat était incroyable, on travaillait beaucoup mais on rigolait énormément !

L’Ecole Supérieure de Commerce :

Le changement par rapport à la prépa était radical ! Là, on entrait dans le concret du marketing, de l’internationel business, de la finance d’entreprise, de la compta…. Le rythme des cours était bien moins intense, ce qui fait un peu bizarre au début. Heureusement, la vie associative au sein des écoles permet de travailler en équipe sur des sujets concrets.  Personnellement, j’étais critique pour un city-guide étudiant qui recensait tous les bons plans de Toulouse. A ce titre, je testais gratuitement 2-3 restaurants par semaine… On a connu pire.

En Master I, je me suis spécialisé en Stratégie des organisations, avant d’aller faire mon année de césure dans une start-up à Dublin. Je suis ensuite parti en double diplôme à Barcelone où mes cours étaient très orientés « International Business ». Pour finir en apothéose, je suis parti en échange universitaire à Pékin (si on m’avait dit quand j’ai commencé ma scolarité à Saint Hilaire que je le finirai à Pékin…).

Le monde du conseil en management :

Il s’agit un peu de la voie royale pour les jeunes diplômés d’école de commerce. Cela permet de toucher à des sujets variés, et d’accompagner nos clients (des grands groupes internationaux) sur des problématiques qui le sont tout autant (transformation digitale, organisation/stratégie, conduite du changement...). Beaucoup y font leur armes pendant 2-3 ans (les missions durant en général entre 6 mois et 1 an) avant de passer « côté client ».

 

 

 


Paul A, Bac S en 2017
Par Paul, il y a 6 ans

Bonjour,
Voici mon parcours scolaire post bac et des retours sur expériences.
           2016-2017 : BAC S spécialité Physique-Chimie mention bien mais environ 13/14 de moyenne G.
           2017-2020 : J’ai intégré sur concours l’École de Gestion et de Commerce de Normandie dans la capitale manchoise de Saint-Lô. Cette formation en 3 ans aussi bien en alternance qu’en parcours étudiant complètement prépare à une multitude de métiers dans plein de domaines différents et vous délivre un Bachelor en Business international et Management. En effet, en école de commerce, on voit beaucoup de choses. Cela part du commerce pur et dur avec des techniques de ventes, des techniques d’achats pour aller à la gestion d’une entreprise avec la comptabilité, la fiscalité, etc. en passant par le droit des sociétés et du travail, du marketing, des ressources humaines, de la communication, de l’informatique… Comme vous le voyez c’est assez vaste et varié ce qui est bien si vous ne savez pas vraiment vers quoi vous orienter par la suite. Dans cette école et ce parcours j’ai pu réaliser pas mal de projets (création d’entreprise, organisation d’évènements…) et aussi beaucoup de stages dans la vente mais le stage de fin d’études de 6 mois sur tout le premier semestre 2020 m’a vraiment aidé dans le choix de mon master et de ma future carrière, je vous en parle juste après. Pendant mes années à l’école de commerce j’ai aussi eu la possibilité et la chance d’aller faire un stage en Erasmus pendant 3 mois entre la 2ème et la dernière année. Pour ma part j’ai choisi l’Angleterre et plus précisément Londres. Erasmus c’est vraiment une super expérience, autant professionnelle que personnelle parce qu’on est livré à nous-mêmes et on apprend beaucoup de choses dans un laps de temps assez réduit. Si vous hésitiez à partir à l’étranger pour un stage ou un échange, je vous y encourage vivement !! Pour revenir sur le stage de fin d’études, j’ai intégré un cabinet d’audit et d’expertise-comptable dans le 17ème arrondissement de Paris. C’était quelque chose de totalement nouveau pour moi malgré les quelques cours de comptabilité et de fiscalité que j’avais eu pendant mon parcours à l’EGC. Suite à ce stage qui m’a permis de valider mon diplôme j’ai été embauché en alternance pour mon master dont la description se trouve en-dessous.
          2020-2022 : A la suite de mon Bachelor sur Saint-Lô et de mon stage de fin d’étude de 6 mois dans un cabinet d’expertise-comptable et de commissariat aux comptes j’ai décidé de m’orienter vers un master CCA : Conseil, Comptabilité, Audit. Je suis donc actuellement en master à la Paris School of Business, PSB pour les connaisseurs dans le 13ème arrondissement de Paris. Venant de Mortain et ensuite de Saint-Lô, Paris ça change mais pour le mieux ! L’école a de super partenariats avec de gros cabinets d’experts-comptables et de commissaires aux comptes comme par exemple KPMG, Mazars… On a la chance de rencontrer des associés de cabinets aussi gros au cours du cursus, on peut échanger avec eux sur des sujets et ils font également un peu de recrutement parmi les M2 de l’école donc ce sont de vraies opportunités ! Pour mon master j’ai choisi l’alternance pour deux raisons principales :
     une, j’en avais marre de rester assis sur une chaise toute l’année, j’avais envie et besoin de travailler, de mettre en application ce que je voyais en cours.
     Et deuxièmement, pour une raison financière : le fait d’être en alternance me permet d’avoir un salaire et donc d’être indépendant tout en ne payant pas ma formation scolaire qui est prise en charge par les organismes de formations. Je suis donc alternant au sein d’un cabinet d’audit et d’expertise-comptable de taille moyenne (environ 25 salariés) et je travaille en tant qu’apprenti principalement dans des missions de commissariat aux comptes mais aussi d’expertise comptable. C’est un travail assez complexe au premier abord qui demande beaucoup de rigueur mais tout de même plaisant et pas complètement ennuyeux comme on peut souvent le penser. Il y a régulièrement des déplacements chez les divers clients ce qui fait qu’on n’est pas coincé derrière le même bureau toute l’année, au contraire ! La majorité du temps se passe à l’extérieur, chez les clients ou leurs experts-comptables, on a donc beau faire un travail similaire de client en client, on n’a pas l’impression de routine et d’ennui malgré tout.

 Petit retour sur expérience de mes deux dernières années Post-Bac. Premièrement commencer dès la 1ère à chercher des formations, il y a tellement de choix que c’est difficile de se décider. Ça laisse le temps de faire quelques portes ouvertes. Si vous avez la possibilité d’intégrer des écoles ou cursus un peu larges avec beaucoup de stages ou de période en entreprise, n’hésitez pas, c’est le meilleur moyen de savoir ce qui vous plait ou non. Je vous recommande aussi de partir à l’étranger si ça vous est possible, vous progresserez en langue, vous gagnerez en autonomie et aussi beaucoup en ouverture d’esprit, mon Erasmus reste à ce jour ma meilleure expérience personnelle et professionnelle. L’alternance est également un bon moyen de poursuivre vos études sans pour autant passer l’entièreté de votre temps en cours, ça permet de découvrir le monde du travail et de rentrer un peu dans la vie active. Mais attention ce n’est pas simple de cumuler le travail en entreprise, les cours à l’école et le travail personnel nécessaire pour les cours ! Si vous vous posez des questions sur mon parcours, mes expériences ou tout autre chose, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à paul.anfray@outlook.com ou me joindre sur Facebook.
 Bonne continuation !
Si vous avez des questions, je vous laisse mon mail : paul.anfray@outlook.com

Paulina Bac S 1998 - contrôleur de gestion
Par Laurent SIMON, il y a 7 ans

Bac S obtenu en 1998, je dois être la plus ancienne de ce blog :-)
à cette époque la réforme LMD n'avait pas encore eu lieu donc pour ma part j'ai suivi le cursus suivant, qui n'existe plus...
- DEUG MASS (mathématiques appliquées et sciences sociales) à l'université de Rennes, cours répartis entre la fac de Beaulieu et celle de sciences écos place Hoche. Deux bonnes années étudiantes... mais il faut savoir se motiver et travailler seul, ç'est la fac...
- Maitrise de Sciences et Techniques en Econométrie, fac de sciences écos, place hoche à Rennes: nom un peu barbare, en fait ç'est des maths et des stats assez poussées, cette formation était sur dossier, donc même si ç'était à la fac ç'était une petite "classe" d'une vingtaine d'élèves, on retrouvait plutôt l'ambiance lycée au niveau du travail. Mais toujours la bonne ambiance étudiante de la fac!!! Cette formation m'a surtout appris la rigueur, la logique, l'utilisation de pas mal de logiciels informatiques. Pour ce qui est des calculs hyper complexes qu'on a appris pendant 2 ans, il ne me reste pas grand chose...
- DESS "chargé d'études économiques" à l'université de Caen : j'avais chois cette formation car elle se faisait en alternance et je commençais à avoir envie de travailler! ç'était donc moitié théorie à la fac et moitié pratique, pour ma part à la Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle de Basse-Normandie. Une année très enrichissante.
J'ai ensuite été embauchée pendant un an environ au GREF de Bretagne à Rennes, sur la réalisation de diverses études économiques. Je ne m'éclatais pas, j'ai ensuite travaillé 2 ans à la caisse régionale d'assurance maladie à Rennes, où j'ai commençé un mettre le pied dans le monde de la santé, je m'occupais du contrôle de la facturation des hopitaux bretons. C'était très intéressant mais encore un peu trop théorique à mon goût. Depuis 2006 je travaille au centre hospitalier de Fougères en tant que contrôleur de gestion. Dans un petit centre hospitalier, cela consiste en plein de choses diverses et variées (suivi de l'activité, contrôle de facturation, études médico économiques, participation aux enquêtes nationales...). Travail très intéressant pour lequel je suis assez autonome.


Nino Maury-Tramontana - Bac ES 2015
Par Nino, il y a 7 ans

Bonjour tout le monde,
C'est au moment d'écrire cet article que je me rend compte que le lycée c'est déjà bien loin pour moi, ça passe vite. Voilà donc la suite de mon parcours après avoir obtenu mon BAC au Lycée Robert de Mortain (seuls les vrais savent). 

2015/2016:
Ne sachant pas trop quoi faire lorsque j'étais au lycée, j'avais décidé avec l'aide de la conseillère d'orientation de me diriger vers une prepa pour les écoles de commerces. Je n'étais pas sur de vouloir faire une école mais ce parcours me permettait de poursuivre un cursus général encadré par de bons profs. 
Résultat des courses, j'ai passé une très bonne année ou j'ai appris beaucoup de choses notamment en philo et culture gé, j'ai de plus fait de très bonnes rencontres. Cependant j'ai décidé d'arrêter la prepa à la fin de l'année car je ne voulais définitivement pas passer les concours pour rentrer dans une école de commerce, je ne voyait pas mon avenir la dedans. 

Les +: Bon encadrement, des cours intéressants et variés, bonne ambiance de travail et de super rencontres (attention tout de même ça dépend des prepas)

Les -: Je ne me suis pas fait à l'esprit élitiste que des profs ont tenté d'appliquer, plus ça allait plus les cours étaient portés sur la réussite des concours. L'emploi du temps est chargé aussi et le travail demandé est conséquent. 

Si vous voulez rentrer en prépa, vous devez être prêt à travailler plus et surtout vous devez avoir de la motivation pour passer vos concours, je dirais même que c'est ce qui fait le plus la différence. Mais n'en faites pas tout une montagne, c'est à la portée de tout le monde ! 

2016/2017:
Le truc cool avec les prepas maintenant c'est qu'il y'a des passerelles pour des filières équivalentes à la FAC ! Je suis donc parti en 2eme année de Licence eco-gestion à la fac de Caen. Ce fut un changement de climat positif pour moi: moins de cours, une plus grande liberté/autonomie, beaucoup m'avaient dit qu'après la prépa je trouverai cela trop facile et que je n'irai pas en cours, au final j'ai du travailler pas mal sur quelques matières que je n'avait jamais étudié l'année précédente, et je me suis surpris à me trouver capable d'aller étudier tout seul à la B.U pour préparer mon TD/Partiel.

Les +: Plus d'autonomie (à vous de bien la gérer), plus de temps libre pour vaquer à d'autres activités (Pour moi musique, sport, jeudi soir) 

Les -: La liberté à la Fac peut être un piège, il faut garder les pieds sur terre, par ailleurs j'ai préféré la qualité des cours de prépa, on s'ennuie plus facilement à la Fac mais c'est souvent comme ça les premières années. 

Pour la Fac, ne choisissez pas une filière au hasard par défaut car c'est le meilleur moyen de foirer son année, choisissez quelque chose qui vous intéresse et gardez en tête que même si la première année n'est pas intéressante, les prochaines le seront surement plus car vous allez vous spécialiser et vous diriger vers quelque chose qui vous correspond plus. 

2017/2018:
Depuis le lycée j'avais toujours eu en tête de partir un an à l’étranger lors de mes études, c'est ce que j'ai donc fait pour ma troisième année de licence. Les démarches commencent en décembre/janvier de la L2 et il faut passer des tests de langue (assez simple je vous rassure). Je suis donc cette année parti pour une année à Murcie en Espagne avec le programme Erasmus ! Et il n'y a pas que lui d'ailleurs, vous pouvez aussi partir hors Europ avec d'autres programmes universitaires. 
A l'instant ou j'écris cela ne fait que 2 mois que je suis en Espagne, je n'ai pas assez de recul pour écrire un avis général, mais si vous avez soif de découverte, envie d'apprendre de nouvelles langues et de rencontrer des nouvelles personnes, c'est une bonne formule !



Mes projets pour plus tard: 

Je n'ai pas d'idées concrètes pour l'instant, mais étudier dans une filière économique  m'a fait comprendre la complexité du monde dans lequel on vit ainsi que ses défauts qui gangrène notre quotidien. Je songe à faire une année de césure après mon année Erasmus pour aller visiter du pays, pourquoi pas faire un service civique ou bien me lancer dans une formation qui m'apporterait des bases en développement durable/économie sociale & solidaire. 

Kévin GRANGER - Bac ES - 2007 - Chef de Produit
Par Kévin, il y a 7 ans

Bonjour à tous,

Voilà 10 ans cette année que j'ai passé le Bac, le temps passe vite et bien lorsque l'on a des projets !

Formation :

2007 : BAC ES - Mortain (50)
2007-2009 : BTS Commerce International - Caen (14)
2009 : Licence Professionnelle Commerce de Matériels de TP, VI et Manutention
2009-2010 : Master 1 Spécialisé en Alternance - Lognes (77)
2010-2011 : Master 2 Spécialisé en Alternance Chef de Produit - Lognes (77)

A la sortie de mon Bac ES, je souhaitais m'orienter vers le commerce international pour découvrir le monde du commerce et plus particulièrement le domaine de l'Import/Export. J'ai donc intégré le BTS CI du lycée Augustin Fresnel à Caen, une formation que je vous recommande pour la qualité de son enseignement. La formation initiale à l'époque impliquait deux stages (2 mois à l'étranger et 1 mois en France) sur les deux ans. Je suis donc parti en Espagne 2 mois à côté de Madrid chez un fabricant de meubles pour collectivités.

Souhaitant poursuivre mes études, curieux de nature et passionné par le "technique", j'ai intégré après la Licence Professionnelle Commerce de Matériels de TP, VI et Manutention à l'Université de Caen et en partenariat avec le Lycée Claude Lehec de Saint Hilaire du Harcouët (50) pour l'enseignement technique. Section réduite, enseignement de qualité et de nombreuses rencontres avec des professionnels... le programme était complet, intéressant et surtout unique ! La seule formation de ce type en France à l'époque financée par les professionnels qui former leurs futurs salariés ! Pour le stage de 1 mois et 3 mois, je suis parti à Lyon (69) pour intégrer une Direction Régionale chez un constructeur de chariot élévateur comme Commercial Junior avec pour objectif : réaliser une journée Portes Ouvertes avec plus de 400 visiteurs !

Véritable découverte professionnelle réussie, j'ai eu l'opportunité de continuer mes études Master 1 et 2 avec cette entreprise sur la région parisienne en Seine et Marne (77). La région parisienne fut un véritable changement de vie et de rythme mais avec certaines qualités certes surtout quand on a pour voisin un certain Mickey avec son parc d'attraction juste en face de son logement !
Ainsi durant ces deux années, le rythme était le suivant : 2 jours d'école et 3 jours en entreprise en tant qu'Assistant Chef de Produit au sein de l'Administration des Ventes de cette entreprise de chariot élévateur. Pas toujours facile de gérer au quotidien école et travail mais la motivation et le professionnalisme acquis m'ont permis de franchir cette étape importante !

A la sortie de mon Master, j'ai donc continué à évoluer comme Assistant Marketing et puis comme Chargé de Marketing (formation commerciale...) au sein de cette même entreprise. Le travail fourni était prenant et les déplacements nombreux !

Enfin en 2016, souhaitant évoluer et quitter la région parisienne (rythme, mentalité parisienne...), j'ai l'opportunité en novembre 2016 d'intégrer une entreprise à Nancy (54) en qualité de Chef de Produit sur une gamme importante de produit. Véritable challenge pour moi surtout qu'en vous arrivez dans une nouvelle ville sans savoir où vous allez habiter 48h avant !

Autre ambiance que la région parisienne (convivialité...), autres compétences à appliquer ! Ma mission au quotidien consiste à l'analyse des besoins Clients, à la définition de nouvelles machines jusqu'à la commercialisation en passant par la vie du produit. Un métier prenant qui vous permet de nombreuses rencontres professionnelles mais aussi de côtoyer au quotidien des produits techniques.

Voila en quelques lignes comment résumer 10 ans depuis le Bac ;-)

Rencontrant et côtoyant au quotidien de nombreux jeunes sortant du Bac ou autre formation, je ne peux que vous conseiller de poursuivre après le Bac et surtout de bouger au niveau national voire aussi à l'étranger ! De même, choisissez une formation qui vous "démange" où vous allez vous plaire et réussir !

Sachez qu'aujourd'hui, les entreprises recherchent des jeunes motivés et mobiles partout en France dans de nombreux domaines d'activités !

Restant à votre disposition pour toute question, n'hésitez pas à me contacter via mon Linkedin :
www.linkedin.com/in/grangerkevin

Kévin, "Ancien" de Robert de Mortain ;-)

Jeremy Piel - Bac S 2013 - Etudiant Erasmus M1
Par Jeremy, il y a 7 ans

Salut,
J'ai eu mon Bac S en 2013, je ne le regrette vraiment pas puisque il ouvre plus de portes et donne plus de possibilités si l'on veut changer de voie, je le conseil à toute personne qui est très indécise sur son projet professionnel et qui a quelques facilités. De plus, je l'ai trouvé très formateur sur les techniques de travail, il faut savoir travailler vite et bien (avis personnel).

Puis je me suis dirigé vers la Gestion d'entreprise, j'ai donc eu mon DUT Gestion des Entreprises et des Administrations de Caen en 2015. J'ai vraiment apprécié cette formation très complète qui donne de solide base en Gestion dans tous les domaines (Economie, Statistiques, Fiscalité, Comptabilité, Calcul de coût, Marketing, Qualité) et beaucoup de travaux de groupes assez conséquent. Pour la suite vous avez deux choix, continuer vos études ou chercher un travail.

Pour ma part, j'ai choisi les études longues et je suis entré en Licence 3 à Montpellier Business School que j'ai obtenu cette année en 2016 (Ecole de Commerce/Gestion privé). J'ai choisi cette voie puisqu'elle permettait de combiner des stages professionnalisant et une année à l'étranger très apprécié des employeurs.

Cette année, je suis en Erasmus à Turku en Finlande en Business pour mon Master 1 (tout les cours en anglais) et c'est exactement ce que je souhaitais. Ensuite, cela dépend de vous mais si vous ne rester pas "entre français" vous pouvez parler en anglais au moins 3/4 de la journée. Certes, il nous manque beaucoup de vocabulaire mais on se débrouille, on arrive à se faire comprendre et se faire des potes ! :)

Pour la suite, je suis à la recherche d'un stage en Conseil, Stratégie de 6 mois à partir de juin 2017, puis d'un second. Ensuite, je ferais mon Master 2 en alternance en 2018 surement en Stratégie d'Entreprise.

Quel que soit votre parcours qu'il soit "parfait" ou "semé d’obstacles", ce qui compte durant un entretien c'est de justifier ce que vous avez fait et de montrer ce que vous êtes devenu, ce que vous pourrait apporter à l'entreprise.

N'hésitez pas à me poser des questions si vous voulez plus d'infos sur les concours, les écoles, Erasmus ou autre ! :)
http://www.linkedin.com/in/jeremy-piel

Leforgeais Nathan - Bac ES 2016 - BTS MUC
Par Nathan, il y a 7 ans

Après avoir eu mon bac ES avec la mention assez bien et européenne , je suis actuellement en première année de BTS Management des Unités Commerciales au lycée Littrée à Avranches.
Avantages : - Beaucoup de suivi par les professeurs. - 7 semaines de stage la première année , 6 semaines de stage la deuxième année . - Beaucoup de métiers possible après ce diplôme . - Adaptation rapide peu importe le bac choisi .
 Inconvénients : - pour avoir un avenir plus sûr, il faut au minimum faire une licence professionnelle par la suite .

 Pour me joindre : nathanleforgeais1998@hotmail.com

Aurane Laboue-Bac L 2013-Commerce international
Par Aurane, il y a 7 ans

2013: BAC L
2013-2015: Bts Tourisme à Saint-Malo
2015-2016: L2 LEA à Caen
2016-2019: Bachelor Responsable en commerce international au FIM de Saint-Lô

J'ai obtenu mon bac L facilement pourtant je n'aime toujours pas la littérature et je fais des fautes d'orthographe ! C'était la seule section qui proposait des options en langues et quand on a des parents profs d'anglais qui vous ont transmis leur passion...
 Je sentais que je ne pourrais pas m'épanouir au long terme dans le milieu du tourisme j'ai donc été en LEA pour m'ouvrir d'autres portes.  J'étais pommée et je me suis donc retrouvée avec des pommés. Les cours sont pour la plupart intéressants mais une licence dans ce milieu là c'est bien beau seulement l'expérience pro est inexistante.
Le FIM de Saint-Lô (école publique de la CCI) m'a tout de même acceptée en bachelor commerce international en alternance malgré mon manque d'expérience totale. Je suis toujours à la recherche d'une entreprise qui exporte, à bon entendeur ... J'y prépare un BAC+5. C'est une école que je recommande vivement à tous ceux qui veulent faire une école de commerce, un  bachelor ou une licence pro. On y es très bien encadrés, le soutien des formateurs est permanent.

Morale de l'histoire: ne vous cantonnez pas au bac que vous avez préparé, il est toujours possible de changer de voie et les conseillers d'orientation ou les profs n'ont pas à vous bloquer des portes.

Pour toute question et si vous  avez un contact dans une entreprise qui exporte: aurane.laboue@gmail.com 

Mélanie, Bac STT (STMG) 2006
Par Mélanie, il y a 7 ans

2004 : Seconde générale à Mortain, 
2006 : BAC STT Spécialité Action et Communication Administratives option Gestion Lycée Littré à Avranches
2008 : BTS Assistant de direction Lycée B. d’Argentré 35 Vitré
Des lycées que je recommande !!! 
assistante de direction dans une entreprise de bâtiment du sud manche (trouver à la suite d'une action professionnelle de BTS, création d'un site internet que j'ai proposé) et prochainement changement d'entreprise, pour être assistante commerciale en matériel médical.  
Les stages et les relations professionnelles sont des atouts très importants. Chacun à des qualités et c'est pas parce qu'on est nul dans une matière à l'école et qu'on nous le rabâche, que l'on sera nul dans la vie professionnelle !!! 



melanie.chance@yahoo.fr

Julie ALLIX - Bac S - Chargée de clientèle KPMG
Par Julie, il y a 7 ans

Avant tout sachez profiter de ce blog et des autres actions mises en place pour vous aider dans votre orientation professionnelle.
Belle initiative de vos professeurs, sachez profiter de ce blog et de tous les événements.

Au lycée c'est sûr que l'avenir professionnel semble lointain, on se focalise sur les cours, les notes pour être pris dans tel ou tel cursus post-bac. On oublie le plus important choisir un métier qui nous tient à cœur.

Une fois que l'on travaille, les sujets sont beaucoup moins variés que pendant les études, il est important de réfléchir en terme d'habitudes de métier plus qu'en terme d'études... 
Savoir si vous voulez être derrière un bureau, vous déplacer dans toute la France voire même à l'international... Faire quelque chose de concret par le biais d'un métier manuel ou alors rester dans l'abstrait .... 

Les études :

  • 2009 : Bac S Mention Bien
  • 2009-2011 : Classe prépa HEC au Lycée Malherbe de Caen, surement les années les plus difficiles et en même temps les plus constructives .. Ambiance pesante, volume de cours important, devoirs maisons, des interrogations orales chaque semaine, et sans oublier les devoirs sur table du samedi matin... Au final, ces années font grandir, connaitre ses limites de stress, et gagner en organisation et en jugement des priorités. Finalement, n'étant pas au top pour obtenir une bonne école de commerce, j'ai choisi une alternative publique l'Institut de gestion des Entreprises (IAE) http://www.igr.univ-rennes1.fr/
  • 2011-2012: Licence 3 de Gestion des Entreprises à l'IGR afin de découvrir les ressources humaines, le marketing, la finance, la comptabilité, l'informatique 
  • 2012-2014 : Master 1&2 Comptabilité Contrôle Audit à l'IGR spécialisation forte en comptabilité, finance, audit des entreprises, tout en gardant une richesse des matières avec du droit des sociétés, de la stratégie des entreprises, du contrôle de gestion. 
Finalement, ayant du mal à faire des vrais choix, j'ai toujours choisi des formations généralistes, laissant de multiples possibilité tout en restant orientée dans la gestion des entreprises. Pas simple de choisir un métier, j'ai plutôt isolé une branche de métier après le BAC, mais mon choix définitif ne s'est fait qu'en Master 2 après tous mes stages professionnels. 

Le travail : 

2014-2016 : Collaboratrice comptable dans un cabinet régional d'expertise comptable, établissement des obligations comptables et fiscales des clients mais poste trop sédentaire à mon goût...
2016- AUJ : Chargée de clientèle chez KPMG https://home.kpmg.com/fr/fr/home.html groupe international de comptabilité, m'offrant des formations, du contact clients et du travail en équipe... 
Je bosse doc déjà depuis 2 ans ^^ A savoir que la vie passe encore plus vite dans le monde du travail.
J'ai commencé un nouveau poste au début du mois chez KPMG Fougères/Vitré, concrètement je m'occupe de la comptabilité d'un portefeuille de clients, je vais chez le clients effectuer les déclarations de TVA chaque mois, je m'occupe d'établir leur bilan comptable chaque année et je suis à leur dispositions pour tous types de conseils relatifs à leurs entreprises. 

N'hésitez pas à me contacter par mail :  juallix@orange.fr




Hélène Belliard - BAC ES en 2014 - Comptable voire expert
Par Hélène, il y a 7 ans

Actuellement en troisième année de licence, au sein du lycée Jean Rostand à  Caen, pour préparer le Diplôme de Comptabilité et de Gestion.

Points positifs :

Encadrement par les enseignants comme avant car cursus suivi dans un lycée

Forte disponibilité des enseignants en journée comme en soirée

8 semaines de stages

Permet de devenir comptable mais donne aussi accès aux concours de la catégorie A de la fonction publique et permet d'entrer dans une école de commerce, de devenir contrôleur de gestion ou entrepreneur

Adaptation rapide car fondamentaux repris en comptabilité

Nombreux contacts avec les professionnels par beaucoup de job dating et conférences

Points négatifs :

Difficulté de certaines matières comme l’économie car matière très théorique et programme long                                                         

Demande un fort investissement personnel


Poursuite d’étude dans un master de comptabilité ou dans un master mélangeant la gestion et le droit.

Pour d'autres questions : helene5096@yahoo.com

Hanna Bac s 2012-2013 vendeuse
Par Hanna, il y a 7 ans

Bac s 2011-2012 : REFUS direct
Bac s 2012-2013 : Rattrapage

Après avoir raté  mon bac la première année avec l’espoir de devenir chirurgienne mes rêve s'effondrent .
La deuxième année Je visais Bac S pour devenir IBO (Infirmière Bloc Opératoire) , mais je voyais bien que mes notes ne suivaientt pas donc  j'ai été voir mon PP (en l’occurrence Mr Simon ) qui ma conseillé de faire les concours aide soignante au cas où  . Ce que j'ai fait .  6 concours passés , 4 oraux admis , 4 écrits refusé. Plus le choix il me fallait ce bac . Je l'ai raté à 13 points au rattrapage .

J'ai donc postulé pour plusieurs travails en saisonnier dans l'optique de le repasser en candidat libre .  Mais j'ai décroché un CDI au Mc Donald's de Vire . Pas le temps ni le courage de poursuivre le bac , je me suis de nouveau réorienté vers aide soignante , ce que finalement je n'ai pas refait puisque je n’arrivais pas à décrocher du monde du travail. De fils en aiguilles , mon chéri a eu sont Bac s L'année suivante ( 2014) et a été accepté dans son école d'informatique a Saint-Malo.
Voulant le suivre ... J'ai trouvé un travail en CDD là-bas et j'ai démissionné de mon CDI  pour y aller .
Par la suite on se rend compte que l'indépendance coûte chére ... un loyer ,  des factures, deux bouches a nourrir et une seule paye .
J'ai cumulé les CDD , de 5h-13h30 je travaillais en tant que responsable petit déjeuner et femme de chambre . de 14h-18h30 je travaillais soit en magasin de prêt a porter feminin ou en usine de surimi ( dépendant des jours)  et de 19h -21h j’étaie hôte et femme de ménage  dans une maison d’hôtes sur Saint Méloires. 
Cela a duré plusieurs mois de  juillet 2014 à fevrier 2015 , et je n'ai été sans boulot qu'une seule semaine.
En février 2015  J'ai signé mon CDI 30h en PaP (Prêt à Porter) . Fin Mai 2015 Je suis devenue responsable adjointe remplaçante du magasin jusqu'en septembre 2016 , et je suis actuellement toujours vendeuse dans ce même magasin .

Notre vie n'est pas toujours tracée comme on le souhaite . Je n'oublie pas mon envie de devenir IBO et je pourrais peut-être le devenir rien ne m'en empêche . Mais actuellement je suis  heureuse , Je travaille , mes facture sont payées .... que demander de plus ?
Mais Même sans étude et avec de la motivation , de la bonne volonté on arrive a trouver du travail .

si  besoin de me parler contactez moi  e-mail: hannalabelle@hotmail.fr

Meiggie-Mélodie 2010 : Bac S
Par Meiggie-Mélodie, il y a 7 ans

2012 : BTS NRC (Négociation et Relation Client)
2013 : Titre de Conseiller Commercial en Assurances de Personnes et Placements Financiers 
2014 : Employée de banque en CDI sur Rennes.

Lucie Bac S 2002 Manager conseil
Par Lucie, il y a 7 ans

2002 : Bac S 
2003-2004 : PCEM 1...
2005 : DEUG Sciences et technologies mention Sciences de la Vie
2008 : diplôme d'ingénieur de l'Ecole de Biologie Industrielle (EBI) majeure marketing et management 
2008 : entrée chez Nielsen (http://www.nielsen.com/fr/fr.html) tout d'abord en tant que consultante jusqu'en 2012, puis Associate Client Manager pour le compte Nestlé jusqu'en 2013 et enfin experte dans le département Consumer & Shopper Insights jusqu'en août 2016.
2016 : manager conseil chez emnos (http://www.emnos.com/fr/)

Justine BAC S 2014
Par Justine, il y a 7 ans

J'ai obtenu mon BAC S, spécialité Mathématique en 2014.
A la rentrée de septembre 2014, j'ai intégré la première année du DCG (Diplôme de Comptabilité et de Gestion) au lycée Jean Rostand à CAEN.
C'est une licence générale qui peut se faire en Alternance. Perso je suis cette formation en initiale et heureusement car le programme est très chargé.
Je suis actuellement en 3e année du DCG.

On peut intégrer cette formation par le biais d'un BAC ES ou S, ou BAC STGM option compta. Il y a une remise à niveau en comptabilité à la rentrée pour les élève venant comme moi du BAC S. 

Le DCG est composé de 13 unités d’enseignement (U.E.), chacune correspondant à une épreuve, dont un stage d’une durée minimum de huit semaines donnant lieu à rapport (50 pages environ) et à soutenance.

  • 12 épreuves écrites :
    Introduction au droit, Droit des sociétés, Droit social, Droit fiscal, Economie, Finance d’entreprise, Management, Systèmes d’information de gestion, Introduction à la comptabilité, Comptabilité approfondie, Contrôle de gestion, Anglais appliqué aux affaires
  • 1 épreuve orale : 
    Relations professionnelles
  • 1 épreuve écrite facultative de langue étrangère au choix du candidat : allemand, espagnol, italien
Ces 12 enseignements sont répartie sur les 3 années. L'année scolaire se finit fin mai (et oui, nous sommes pas à la FAC), on a environ 3 jours de révision, puis dans la foulé on passe les épreuves travaillées pendant l'année, début juin au Rectorat de CAEN. 

On est environ 40 élevés au début de la première année de DCG, puis en 2e année on est plus que 15 élèves environ de DCG-1ère année (changements d’orientation ou ont tout simplement pas le niveau, sachant qu'on ne peut pas redoubler) + 15 élèves qui viennent du BTS CGO qui nous rejoigne. Ce qui fait une classe de 30 élèves en 2e et 3e année. C'est un emploi du temps type lycée avec en plus des cours le mercredi après-midi. Et chaque vendredi après-midi, on a des devoirs surveillés de 14H à 18H.

Cette filière est spécialisé pour le diplôme d'expertise comptable, mais elle permet d'accéder à d'autres formations à la fin des 3 ans comme le commissariat aux comptes (master CCA), les ressources humaines, les grandes écoles de commerce, l'audit, la fiscalité, droit du travail, avocat fiscaliste ....

Pour ma part, j'ai dans l'objectif de continuer avec un MASTER CCA en alternance et de passer, le concours externe d'inspecteur des finances publiques.

Paul - Bac ES / BTS MUC en alternance
Par Paul, il y a 7 ans

Bac ES obtenu en 2015, j'ai par la suite été 1 an dans la vie active en tant que Facteur titulaire d'une tournée.
J'ai démontré mon sens du challenge en remportant un challenge commercial (vente de timbres star wars).
Ensuite les choses sérieuses : Entrée en BTS Management des Unités Commerciales il y a 1an en alternance chez Jacky Leduc, alors en pleine reprise. J'y ai la responsabilité de la Boutique, ainsi que le sourcing (recherche de fournisseurs), le développement du site internet de vente et la communication réseaux sociaux. Côté théorie, je suis en cours à l'AFTEC de Caen (https://www.aftec.fr/ecole/caen), un établissement très sérieux où les formateurs ont un passé professionnel, chose qui me plaît car les cours sont moins théoriques et plus simples à comprendre. Nous apprenons à optimiser nos connaissances hors cours grâce au e-learning, etc.
L'année prochaine, après l'obtention de mon BTS, je compte m'inscrire en licence professionnelle dans la même entreprise ou au sein du groupe Mary (Automobiles, motos, loc'..) afin d'être Manager ou responsable point de vente dans un premier temps.
Pourquoi BTS en alternance? - C'est payé, près de la moitié du smic hors primes (si alternance en grande distri) et c'est mieux que rien. - Bien quand on en a marre des cours trop théoriques. - Avoir des responsabilités ça aide à faire de meilleures décisions côté pro et perso. - 2 ans ça passe vite.
Les pièges: - Faut bosser les cours même quand on nous le demande pas car la 2ème année on ne voit pas le jour avec le dossier. - On est salarié alors faut pas prendre le patron pour ton prof de maths avec des excuses à 2 balles et les retards... L'ambition est importante pour se donner les moyens de réussir ce que l'on veut vraiment !

Archéologie
Cécile / Bac ES 2013 / Etudiante en Archéologie
Par Cécile, il y a 7 ans

Bac ES section européenne obtenu en 2013 mention AB
Licence d'Histoire de l'Art & Archéologie à l'Université Rennes 2, parcours Archéologie, validée en 2016.
Actuellement en Master 1 Archéologie & Histoire, toujours à Rennes 2.

La licence commence par un premier semestre très Histoire de l'Art, avec seulement 2h d'archéologie, mais dès le second, c'est l'archéologie qui prédomine. Possibilité de changer de parcours à la fin du premier semestre.
Possibilité d'apprendre de nouvelles langues (hébreu, finnois, catalan, irlandais, ...), ce qui n'est pas possible dans toutes les universités !

L'archéologie est une discipline très intéressante, mais il n'y a pas de cours d'histoire dans la licence, donc il est conseillé de se forger soi-même, via les bibliographies transmises par les professeurs, sa propre culture. Stages obligatoires entre la L1 & L2 et entre la L2 & L3 (rapport de stage à rendre qui valide l'année). Ces stages sont d'ailleurs très simples à trouver, et permettent de toucher pour de vrai le milieu de l'archéologie. J'ai fait mes premières armes sur le chantier de Jublains, aux Portes Mordelaises à Rennes, et cet été j'ai eu l'occasion de partir en Espagne. Ne pas hésiter à demander aux professeurs si ils ont des contacts ! C'est grâce à l'un d'eux que j'ai pu fouiller en Catalogne.
D'ailleurs ne pas hésiter à solliciter les professeurs (bon, pas tous...) pour de l'aide, ils sont en général très compréhensifs.

Ma licence a été, soyons honnête, 3 années de glandouille au niveau des heures de cours (autour de 20 seulement).

Le Master 1 est en commun avec celui de Nantes, ainsi les cours du vendredi sont à Nantes. Il y a pour chaque semestre 6 cours à choisir entre 15, et pour chaque, un dossier doit être rendu (de quelques pages). Un mémoire de M1 doit être rendu également, d'environ 80 pages (il me semble).

En revanche les débouchés sont très restreints (je me demande encore parfois pourquoi j'ai choisi cette voie..).

Et puis Rennes est une ville vraiment très sympa, personnellement j'ai du mal à la quitter. Très jolie, bars très cools, Champs Libres, Liberté, tout ça, plein de trucs à y faire !

Je pense oublier des choses, donc si vous avez des questions, ne pas hésiter : c_pacouil@hotmail.fr

Professorat
Nicolas Huard - Bac S 2006 - Professeur d'EPS
Par Nicolas, il y a 3 ans

Wouah 14ans déjà... !! 

Bas S spé SVT en 2006 :
Un parcours scolaire assez classique à Mortain, sans trop de souffrances... Des résultats scolaires moyens en baisse perpétuelle de la 6ème à la première S (assez partisan du moindre effort). Là petit déclic où je me dis que ça serait bien d'obtenir le bac sans redoubler donc je me concentre il faut le dire uniquement sur les matières scientifiques et l'EPS... Bac S obtenu avec mention AB du coup, sans réel projet d'orientation... J'aurai bien aimé à cette époque avoir des retours d'expériences d'anciens élèves !! A ce moment, je ne pense qu'au sport (ça n'a pas vraiment changé...), je ne suis pas assez sérieux et studieux pour faire une prépa ou chose du genre, du coup direction STAPS avec l'objectif de passer les années et me découvrir un projet pro. 

Licence et master STAPS spé éducation et motricité de 2006 à 2011 :
Je me souviens très bien de cette période avec le discours : "en STAPS, il n'y a pas de débouché...", "Prof de sport, le concours est très dur...". Donc forcément, pas très motivant mais je vis plutôt bien cette période, les études sont plutôt intéressantes et assez équilibrées entre les sciences humaines / sociales et la pratique des activités sportives. Je passe les années un peu en mode "lycée" : pas très studieux au quotidien mais capable de mettre le coup de bourre 2 semaines avant les partiels... 
Licence en poche, je me dis "pourquoi pas tenter le CAPEPS"... Je le passe en 2010, admissible par surprise, échec aux oraux, en parallèle je valide le master 1. 2011, je bosse enfin sérieusement, bien décidé à avoir le concours, je suis reçu et valide le master 2 la même année. 

Professeur d'EPS depuis 2011, agrégation d'EPS en 2015 :
Prof stagiaire 2011-2012 à Hérouville st Clair, titulaire depuis 2012 puis le déménagement classique vers la région parisienne. 7 ans en collège en éducation prioritaire dans le 95, j'en profite en 2014 pour m'intéresser à l'agrégation en allant (en semi touriste...) aux écrits. Bien évidemment, je me fais recaler mais pas très loin de l'admissibilité donc plutôt motivé par cette expérience. 2015, je m'y mets sérieusement avec mon colloc de l'époque, recalé pour intégrer la prépa de Nanterre (trop jeune) je vais quand même avec mon pote en amphi le vendredi aprem et samedi matin... et ça passe avec forcément la part de réussite comme tout concours. Mutation dans le sud en 2019 pour me rapprocher des montagnes et du soleil, je suis prof en lycée à Aix en Provence depuis cette année.

Conseils personnels en terme d'orientation :
En terme d'orientation, aller vers ses centres d'intérêt, ses passions, c'est pour moi le plus important... L'idéal reste de lier sa passion avec son métier mais ce n'est pas toujours évident ! Ne pas toujours écouter les personnes pessimistes qui ne croient pas en vous ou tout simplement qui ne connaissent pas vos réelles motivations. Ne pas forcément paniquer en cas d'échec ou lorsque l'on est perdu mais essayer d'être positif, être conscient des moments où il faut bosser et s'y mettre réellement et surtout toujours croire en soi !

Pour ceux qui veulent devenir prof d'EPS :
Il faut aimer transmettre des connaissances et des valeurs à des jeunes très différents. Evidemment aimer le support de sa matière, ici les activités physiques et sportives. Le niveau sportif est un plus mais pas rédhibitoire, en tout cas de moins en moins important au concours, il faut mieux être polyvalent et touche à tout que ultra spécialiste dans une activité. Les études STAPS sont (ou étaient à mon époque) très riches, très transversales mais il ne faut pas se le cacher, elles nécessitent une certaine maturité, il faut savoir vers quoi on veut aller sinon on peut vraiment s'y perdre et dans ce cas là elles peuvent à mon avis mener à pas grand chose... 
Ensuite stop aux idées reçues, le CAPEPS n'est pas ultra dur, infaisable comme on l'entend, il l'est de moins en moins à mon avis... Si on veut l'avoir et qu'on s'en donne les moyens, il n'y a pas de raison, il faut se donner 2-3 ans pour l'obtenir et rester motivé c'est peut être cela le plus difficile. 
Enfin, attention à la réalité du métier de prof d'EPS, souvent perçu comme "tranquille" proche de la "pré-retraite" !! Il faut aussi être conscient qu'après l'obtention du concours, c'est souvent direction la banlieue parisienne ou bienvenue chez les ch'tis !! Une réelle expérience de vie, tellement formatrice mais pas toujours facile au début... 

Voilà pour mon retour expérience. Un grand coup de chapeau à Laurent pour son travail, inestimable pour l'orientation des élèves post lycée. Ça serait un réel plaisir de venir aux journées orientation organisées au lycée, malheureusement je suis souvent bien loin de la Normandie... Je reste dispo par mail pour plus d'infos autour du métier de prof d'EPS => nicolas.huard88@gmail.com 
Au plaisir de repasser au labo d'SVT ! le bonjour à Isa ;-)

Hantrais Thomas, Bac S en 2017 / Master 1 MEEF pour devenir enseignant d'EPS
Par Thomas, il y a 3 ans

Bonjour à tous, je me présente, Hantrais Thomas étudiant en Master 1 MEEF dans le but de devenir enseignant d'EPS. Voici mon parcours :
- En 2017 j'ai obtenu mon baccalauréat scientifique avec la mention bien. Je me suis orienté vers STAPS.
- En 2018 j'ai obtenu ma licence 1 avec mention assez bien, pas sans difficulté puisque j'ai enchainé les blessures (fracture de la clavicule notamment). J'étais alors en "100% théorie", je ne passais pas la pratique qui généralement permet d'avoir des notes correctes (bien que les barèmes des APS en STAPS sont plus compliqués qu'en EPS au lycée. Dans cette L1 (si les maquettes n'ont pas changé) vous aurez alors 4 pratiques sportives (APSA) (une évaluation pratique puis théorique sur chacun des sports), puis des disciplines comme l'histoire du sport, la sociologie, l'ethnologie, la physiologie, l'anatomie (et oui STAPS, contrairement à ce que l'on pense ce n'est pas que du sport). Une fois la L1 obtenue vous devez alors choisir une filière (management, entraînement sportif, Education et motricité, APAS = sport adapté, ergonomie), je me suis orienté vers la filière éducation et motricité (filière qui permet de préparer le concours pour être enseignant d'EPS). 
- En 2019, j'ai obtenu ma licence 2 filière Education et motricité (Mention AB). J'ai trouvé cette année très intéressante du fait qu'on rentre alors progressivement dans le métier d'enseignant d'EPS. On fait alors moins de pratique (mais des pratiques qu'on n'a pas l'occasion de pratiquer régulièrement : Kayak, Voile, etc.), on commence à appréhender les différents écrits de CAPEPS. A coté de cela, on devait aussi choisir une spécialité, il faut faire attention à bien choisir l'APSA de spécialité puisque ça compte pour 1/5 de l'année! Etant handballeur depuis l'âge de 12 ans j'ai logiquement choisi le handball. C'était très intéressant, cela m'a aussi ouvert des portes pour progresser dans ma pratique sportive : le professeur de handball étant directeur sportif du club des vikings de Caen, j'ai pu m'entrainer avec le groupe réserve de ce club. Cela m'a beaucoup appris.
- En 2020, j'ai obtenu ma licence EM (mention AB) : année un peu spécial dû au contexte sanitaire (passage des examens à distance, abandon des pratiques sportives). Cependant j'ai trouvé cette année très intéressante, on est rentré encore plus dans le concret grâce à notre stage en établissement (réalisé au collège Jules Verne) où l'on a pu observé un enseignant d'EPS en action tous les lundis de novembre à mars (stage arrêté à cause de la Covid) puis nous avons même eu l'occasion de concevoir et mettre en place des leçons d'EPS, cela m'a permis de me rendre compte de la complexité du travail d'un enseignant d'EPS (malgré les stéréotypes sur les enseignants d'EPS :p ). Ensuite j'ai postulé à l'Institut National Supérieur du Professorat et de l'Education (INSPE) pour entrer en master 1 MEEF EPS. J'ai eu la chance d'être pris, pas comme certains de mes amis puisqu'il y avait seulement 50 places (sur une promo de 94 en L3 à Caen par exemple), pour dire l'importance de travailler dès la licence et de ne pas se satisfaire du 10.
- Depuis septembre 2020 je suis en master 1 MEEF, les matières sont toutes tournées vers le CAPEPS (Ecrit 1, 2 et oraux). Nous avons aussi du droit institutionnel pour connaître l'éducation nationale, ses priorités etc. Ma préparation se passe bien, malgré que la marge avec la licence est haute (les moyennes baissent, 6 aux premiers devoirs), le travail a fournir est beaucoup plus important et régulier. De plus, le travail est beaucoup plus autonome, les formateurs sont là pour nous aider, mais c'est nous qui sommes acteurs de notre formation. Les écrits de CAPEPS ont tous les ans lieu début mars, 1/3 (environ) sont admissibles aux oraux et épreuves sportives. Sur ces 1/3, 1/3 auront la chance d'être enseignant (cette année c'est 650 postes pour 6000 inscrit environ). 
Pour conclure, ce n'est pas simple de devenir enseignant, mais bien motivé et en travaillant régulièrement et sérieusement ça peut se faire. 
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas à m'envoyer un mail à thomas.hantrais506@gmail.com ou en mp sur messenger à mon nom.  


Emilie Cahu, Bac L, 2011 // Professeur documentaliste
Par Emilie, il y a 5 ans

Parcours scolaire : 

- 2011 : obtention du bac L
- 2011 - 2012 : L1 Histoire , université de Rennes 2
- 2012 - 2014 : BTS MUC, lycée Littré
- 2015 - 2016 : L2 Histoire, université de Rennes 2
- 2016 - 2017 : L3 Histoire, université de Rennes 2
- 2017 - 2018 : M1 MEEF Documentation, université de Rennes 2 (obtention du CAPES Documentation)
- 2018 - 2019 : M2 MEEF Documentation, université de Rennes 2.


Parcours professionnel : 

Comme le montre mon parcours scolaire, je me suis un peu cherchée après la fin du lycée pour différentes raisons : mauvaise préparation et mauvaise connaissance des exigences universitaires, manque de confiance en moi, projet professionnel flou.

Avec du recul, je me dis que c'était un mal pour un bien puisque c'est grâce à toutes ces étapes que j'ai appris à me construire en tant qu'adulte et à savoir quel métier me convient. En effet, c'est en étant assistante d'éducation, en parallèle de la reprise de mes études en licence d'histoire, que j'ai trouvé le métier qui me correspond : professeure documentaliste. Donc, si vous aussi vous avez des doutes, ne vous inquiétez pas, on finit par trouver par un moment ou autre, parfois sans le vouloir. :)

Après ces sages paroles (LOL), voici quelques informations sur mon métier. En tant que professeure documentaliste, je m'occupe effectivement du CDI. Mais, je ne suis pas que la "dame du CDI". En effet, je peux aussi former les collégiens et les lycéens dans le cadre de l'éducation aux médias et à l'information en partenariat avec des collègues. Ces cours touchent à beaucoup de choses : la recherche d'informations dans les documents papiers et sur Internet, la gestion de son identité numérique, le repérage des fake news, etc. En plus de ces heures de cours et de la gestion du CDI, j'ai aussi pour rôle d'ouvrir l'établissement scolaire sur son monde culturel, professionnel et éducatif. En gros, je peux impulser des projets autour de la lecture, des sciences, de l'orientation scolaire et professionnelle, de thématiques telles que le harcèlement scolaire, le handicap, etc. C'est donc un métier très riche et loin d'être monotone. 

Voici un texte qui donne un peu plus d'informations sur les missions du professeur documentaliste au cas où vous voulez en savoir plus: https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=114733

Voici également mon adresse mail si vous voulez en savoir plus : cahu_emilie@hotmail.fr

Piel Rémy, BAC ES 2015, Licence STAPS
Par Laurent SIMON, il y a 7 ans

Actuellement je suis en troisième année de licence en STAPS(Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), option "éducation et motricité" à Caen pour devenir Professeur d'EPS.
J'ai eu mon BAC ES en 2015 
L'Université n'as rien à voir avec le lycée, nous n'avons plus, ou peu de devoir à faire chez soi, plus de garde-fou pour nous laisser dans le droit chemin. C'est à nous de travailler, on doit réviser seul et si on ne le fait pas, on échoue. 
Les examens se passent à la fin des semestres (Noel et début Mai), surtout ne pas réviser ses cours à la dernière minute car il y a trop d'informations à intérioriser.
Contrairement au lycée (où je n'ai pas du tout travaillé et redoublé), à l'université j'ai trouvé ma voie, et j'ai vu éclore une motivation que je ne soupçonnais pas au lycée, en effet maintenant que je suis dans mon domaine je réussi bien mieux mes études. 

Il ne faut pas croire que la Fac de sport est facile, contrairement au lycée où mes notes d'EPS étaient proche de 20, ici les notes de pratiques sont nettement plus basses (entre 11 et 15). De plus, ce n'est pas que du sport il y a d'autres matières comme la théorie des activités (création, histoire, règlements ..), de la physiologie, et de l'anatomie car il est nécessaire de connaitre le corps, de la sociologie et psychologie pour comprendre les comportements des élèves, ou encore l'histoire de l'EPS..

Mais si tu aimes vraiment l'activité physique, le sport et aussi un peu les sciences, et que tu t'orientes vers cette fac, vient nous rejoindre tu vas vraiment kiffer ! 

N'hésitez pas à me poser des questions envoyer moi un mail : remy.p-50@live.fr 

Elise, Bac S, 2014, future professeur des écoles
Par Elise, il y a 7 ans

Bac S section européenne, mention TB en 2014.
Je me suis ensuite tournée vers la licence MIASHS ( Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales, anciennement MASS)  à RENNES car j'adore les maths mais je ne voulais pas faire une licence de maths pures qui ferme plus de portes. En effet, la licence MIASHS étant assez générale, cela me rassurait car je n'étais pas certaine de ce que je voulais faire en sortant du lycée . Vous pouvez lire le post de Canelle POIRIER qui explique très bien la licence. Je rajouterais que contrairement à la très grande majorité des licences, l'effectif est très réduit ( une trentaine d'élèves) ce qui facilite vraiment l'apprentissage puisque les profs sont plus disponibles.
Après ma licence, je souhaite m'orienter vers un master MEEF 1er degré afin de devenir professeur des écoles. J'aurais pu faire une L3 Science de l'éducation qui prépare au master mais j'ai préféré terminer la licence MIASHS afin d'avoir tout de même un petit bagage dans un secteur autre que l'enseignement (on ne sait jamais).
Si vous avez des questions, n'hésitez pas : orvain.elise50@gmail.com


Thibaut Duchemin, BAC S 2009, professeur SVT
Par Thibaut, il y a 7 ans

Etudes :
2009 : Bac S
2009-2014 : DEUG, licence et master de biologie à la IBFA de Caen (bac+5)
2014 : CAPES SVT ( Certificat d'aptitude au professorat du second degré)
2014-2015 : Professeur stagiaire à Avranches au collège Challemel-Lacour
2015-2016 : Enseignant SVT TZR (titulaire en zone de remplacement) dans le 93 (Seine St Denis) aux collèges Christine de Pisan à Aulnay-sous-bois et Paul Painlevé à Sevran.
2016-2017 : Titulaire en poste fixe à Paul Painlevé Sevran
 
Rythme et vie étudiante : Un travail personnel engagé non négligeable pour obtenir le concours (concours à difficulté variable en fonction de la discipline et de l'année). Rythme assez tranquille pour les 1ères années à la fac et ensuite ça se corse un peu... mais de la volonté, de l'abnégation et un peu de courage m'ont permis d'acquérir mes différents diplômes.

Travail : Conditions plutôt difficiles en banlieue parisienne où le métier est complètement différent de mon stage à Avranches (nostalgie). Il faut parfois avoir le cœur solide et des nerfs d'acier pour ne pas craquer. Cependant, il y a une équipe pédagogique jeune, dynamique et solidaire. Les jeunes sont attachants malgré de nombreux incidents.

Les points positifs du métier : horaires, vacances, contact avec les adultes et les élèves, liberté pédagogique, 50% du travail à domicile, reconnaissance des élèves,...

Les points négatifs du métier : formation encore fragile, certains soirs ou weekend sont consacrés au travail (préparation, correction,...), mutations difficiles à obtenir (je vais rester un petit moment dans le 93 minimum 4 ans)

Avenir envisagé : Continuer dans l'enseignement des SVT dans le 93 ou une autre région.

La petite anecdote : J'ai eu 10 en SVT au bac et je suis prof de SVT...à méditer

Pour me contacter : mr.thibautduchemin@gmail.fr

Fabien Lechapelays Bac S 2014
Par Fabien, il y a 7 ans

Actuellement en deuxième année de licence en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) à Caen pour devenir Professeur d'EPS.
J'ai eu mon BAC S en 2014 au rattrapage
J'ai redoublé ma première année de licence
La fac est complètement différent du lycée, on n'a plus de devoir a faire à la maison, c'est à nous seul de travailler nos cours chez nous. Il faut les travailler tout au long de l'année car il n'y a que des exams final à la fin du semestre. Surtout ne pas réviser ses cours à la dernière minute car il y a trop d'information à connaitre d'un coup. Il faut donc être motivé pour aller à la fac.
Pour mon cas, à ma première année, après les cours, je rentre dans mon appart mais j'avais pas la motivation de travailler mes cours. Pour les partiels terminaux, j'ai révisé à la dernière minute, mais il y a tellement d'information à connaitre et tellement de cours qu'il est impossible de faire ça.
Il ne faut pas croire que la Fac de sport est facile, ce n'est pas que du sport, il y a plein d'autre matière à coté (physiologie, sociologie, anatomie, psychologie, histoire,...) Le pratique sportive au final ne compte que pour 20 % de la note sur l'année.
Si vous voulez me poser des questions envoyer moi un mail à lechapelaysfabien@orange.fr





Charlène M - BAC ES - 2007 - Professeur des écoles
Par Charlène, il y a 7 ans

BAC ES option maths obtenu en 2007 ( dix ans déjà!) 
Ayant déjà pour projet de devenir prof, il me fallait tout d'abord une licence. AU départ j'avais chois histoire et puis au dernier moment, j'ai changé pour Anglais (LLCe - Langue Littérature et Civilisation) à l'université de Rennes. 
Au menu: Littérature Anglaise et Américaine, Histoire (idem, Grande Bretagne et Etats Unis), Linguistique, phonétique, Traduction etc... Plus des options en lien avec l'enseignement (Sciences de l'éduc par exemple). 
La plupart des cours sont en anglais mais franchement ça se fait! 

Par la suite j'ai intégré l'IUFM de Blois pour préparer mon master MEEFA (en gros métiers de l'enseignement). Le plus, c'est que l'on était vraiment pas nombreux (je suis tombé sur une année creuse nous n'étions qu'une vingtaine) donc ambiance assez familiale. 
Bon Je ne sais pas si c'est bien utile de parler du Master / Concours puisque ça a déjà changé! 
Pour ma part j'ai passé le concours en début de M2 avec des épreuves écrites (Francais/Histoire géo et Maths / Sciences) puis des oraux en mai ( français/ Agir en fonctionnaire de l'Etat et maths/ Arts (option). )
2012 : Concours en Poche, affectée en Indre et Loire, les choses sérieuses commencent! 

Bon par contre un truc qui ne doit pas changer, même avec le nouveau master c'est que l'on est pas vraiment préparé à la réalité du métier. J'ai commencé avec des Petites Sections, autant dire c'est un monde à part dont tu n'entends pas parler à l'IUFM! Pour ma part j'ai commencé direct en tant que stagiaire sur l'année (maintenant les stagiaires font leur premier poste à mi-temps) et donc la première année fut quelque peu sportive. 
Depuis j'ai alterné entre poste de remplacement ( pas mal pour se former, découvrir de nouvelles écoles, et connaître pleins de collègues) et poste à l'année. Toujours pas de poste à titre définitif mais pour l'instant je ne me plains pas je suis plutôt bien tombée! 

Pour ce qui est du métier je dirai que:
- Il ne faut pas se décourager notamment les premières années. L'entrée dans le métier est parfois brutale avec des classes difficiles à gérer et des grosses remises en questions. Certains conseillers pas très pédagogiques peuvent aisément te donner envie de te barrer mais il faut s'accrocher, ne pas hésiter à demander aux collègues et surtout ne pas rester seul avec ses questions. De toutes façons on apprend beaucoup de choses sur le tas. 
- C'est un métier assez envahisseur (tu te lèves tu penses à ta classe, tu te couches tu penses à ta classe). Idem pour ton bureau qui peut facilement crouler sous tout un tas de bouquins, préparations, bricolages en tous genres....
-"Adaptation" doit être un maître mot! D'une école à l'autre, d'une classe à l'autre, tu ne fais jamais exactement les même choses (c'est aussi ce qui rend le métier intéressant). Perso, rares sont les fois où tout se passe comme je l'avais prévu! 
- Polyvalent aussi peut être un second maître mot! Ou comment être capable de faire 4 choses en même temps. 
- Malheureusement les conditions tendent à se dégrader.. De plus en plus d'élèves, de moins en moins de moyens et des demandes venant de l''inspection parfois incompréhensibles...

Bon quand même, une fois qu'on commence à prendre ses marques, à trouver son fonctionnement, il y a moyen de bien s'éclater avec ses élèves! 

Mon mail si vous avez des questions: marquechacha@hotmail.fr

Axel Abraham BAC ES
Par Axel, il y a 7 ans

obtention Bac Es en 2012

2013 : Licence 1 Staps ✔️ ( sciences techniques des activités physiques et sportives) 

2014 : Licence 2 Staps ✔️

2015 : Licence 3 Staps  ✖️

Aujourd'hui je suis donc en dernière année de licence, que j'espère bien validée à la fin de la l'année. 

Mon projet Est d'obtenir par la suite mon Master pour devenir enseignant d'EPS. 

Abrahamaxel14@gmail.com

Aurore, Bac L 2012, M2 Didactique des Langues
Par Aurore, il y a 7 ans

Commençons par une brève présentation. Je m’appelle Aurore, 23 ans, amoureuse inconditionnelle des chats et de l’humour noir. Mais cela ne va pas vraiment vous aider à comprendre mon parcours, je vous l’accorde.

Passons donc aux choses sérieuses.

J’ai obtenu mon bac L en 2012. Après avoir réussi à décrocher ce saint Graal, les choses se sont rapidement compliquées. Deux choix s’offraient à moi : fac de lettres ou fac de langues ? Autant vous dire que je n’en menais pas large. Autour de moi, tout le monde semblait décidé de ce qu’il voulait faire, certains menés par la passion, d’autres par l’ambition. Alors que moi, je n’avais rien de tout ça. Enfin si, j’ai la passion de l’écriture, mais ça n’aide pas vraiment à gagner sa vie (enfin ça, c’est ce que disent les adultes, parce que bon, J.K. Rowling elle gagne rudement bien sa vie, elle).

Après une longue réflexion (et un léger tirage au sort), j’ai décidé de partir dans la sympathique petite université de Cherbourg-Octeville (désormais fermée) pour suivre le parcours Langues Etrangères Appliquées (LEA pour les intimes) anglais-espagnol-allemand. Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette formation, c’est le fait qu’elle soit très variée. En effet, quand je vous dis LEA, vous pensez à une formation tournant autour de la linguistique. Majoritairement, c’est ça, mais pas que. En plus des cours de traductologie, de linguistique et de civilisation qui se déroulent dans la langue concernée, j’ai pu suivre des cours :

-          D’informatique (apprentissage du langage HTML, utilisation du Pack Office ou autres outils très utiles tels que les bases de données, etc.)

-          De droit (introduction au droit, droit des affaires, droit commercial, droit communautaire)

-          De management

-          D’économie (comptabilité, gestion d’entreprise, introduction aux sciences économiques, etc.)

Comme vous pouvez le voir, c’est une formation sur plusieurs fronts qui vous donne ensuite un large choix de spécialisation par la suite. D’un point de vue purement personnel, c’est une formation que j’ai adoré tant elle m’a fait découvrir des choses auxquelles je ne me serai jamais intéressée (parce que bon, l’économie et moi, on n’est pas tellement copines, m’voyez). Ce furent trois années très difficiles, je ne vais pas vous le cacher. Nous étions une promotion très réduite comparée à celle que l’on peut trouver à Caen ou à Rennes, et les professeurs nous ont souvent contraints à repousser nos limites. Mais c’est une formation très enrichissante et dont on est fier de sortir.

Au terme de cette Licence, nous devions effectuer un stage afin de décrocher notre diplôme. Mais pas n’importe quel stage : une expérience à l’étranger, en rapport avec notre projet professionnel et la formation que nous suivions (bah oui, on n’allait pas choisir un stage chez un chocolatier, ç’aurait été un peu hors-sujet). Pour ma part, je suis partie 4 mois en Espagne, à Madrid pour travailler dans une entreprise qui donnait des cours particuliers en anglais, allemand, italien et français. J’ai donc enseigné le français à des étudiants ou des salariés d’entreprise en plus de m’occuper de tâche légèrement plus administratives, comme les nouvelles inscriptions par exemple. J’étais également chargée de préparer des étudiants à passer des examens de français, comme de DELF ou le DALF, afin qu’ils puissent s’inscrire dans une formation universitaire dans un pays/une région francophone.

Ce stage terminé, et officiellement licenciée (non non, je n’ai pas été virée de mon poste, j’ai juste décroché ma licence), je suis partie à l’université du Maine, au Mans pour poursuivre sur un Master Didactique des Langues – Français Langue Etrangère (DDL FLE pour les intimes). Durant cette année de Master, nous avons tous suivi des cours portant sur la phonétique, la sémantique, la didactique et autres sujets primordiaux pour travailler dans l'enseignement (si vous voulez plus de détails et d’informations plus sexy sur cette formation, rendez-vous pour le site de l’université, ou ici pour télécharger la brochure de la formation (oui, je fais de la pub (et vive les parenthèses dans les parenthèses))). Il nous a ensuite fallu mettre tout cela en pratique au cours d’un stage de 80h. J’ai choisi de vivre cette expérience au Secours Catholique du Mans, où j’ai enseigné le français à un public migrant avec une collègue de promo. Autant vous dire que ce stage nous a beaucoup marquées, car il fut riche en émotions, en découverte et en partage.

Et à présent, je suis en seconde année de Master DDL FLE avec pour spécialisation les TICE (soit l’utilisation des outils numériques au sein de la classe), la didactique des langues et les politiques linguistiques. J’ai décidé de faire ce M2 en deux années. L’année dernière (2016-2017), j’ai validé toutes mes UE et ai été acceptée en stage au sein de l’université. Pendant 5 mois, j’ai été :

-          Coordinatrice de deux étudiantes stagiaires de M1 au sein du programme DUAAR (Dispositif Universitaire d’Aide et d’Accompagnement des Réfugiés à nous donnions des cours de français à des réfugiés afin qu’ils puissent s’intégrer par la suite dans une formation universitaire ou professionnelle)

-          Conceptrice et ingénieure pédagogique : avec une autre stagiaire chinoise, nous avons créé une formation à distance pour que des étudiants apprennent le français et/ou le chinois. Le niveau de langue va de B1 (niveau intermédiaire) à C1 (niveau indépendant)

-          Enseignante de français au sein du programme Campus Soir, dispositif qui permet à des étudiants de l’université du Maine d’apprendre (ou d’approfondir leurs connaissances) une langue de leur choix (anglais, FLE, allemand, espagnol, chinois, italien)

-          Animatrice au Centre de Ressources en Langues (CRL) de l’université. Pour ce poste, j’étais tutrice d’accueil et animatrice d’un atelier d’écriture FLE.

Cette année, je me concentre principalement sur mon mémoire, qui a pour sujet les stratégies d’apprentissage d’une langue étrangère du public sourd et malentendant. Je prépare également mon projet doctoral qui sera une continuité de mon mémoire.

J’ai beaucoup parlé de moi ici, mais le message que je souhaite faire passer à travers ce roman est important. Si vous ne savez pas exactement ce que vous souhaitez faire, n’ayez pas peur. Ne paniquez pas. Prenez votre temps pour peser vos options, pour relever le pour et le contre dans vos futurs choix. Il est vrai que l’on vous met beaucoup de pression pour que vous décidiez rapidement de votre avenir, et la peur de prendre la mauvaise orientation est terriblement présente pour ceux qui n’ont pas de projet professionnel défini. Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne sais pas non plus ce que je souhaite devenir plus tard. Avancez pas à pas. Pour ceux qui savent ce qu’ils veulent, foncez, mais pas bêtement. Pour ceux dont l’avenir est encore flou, choisissez un domaine qui vous plaît mais qui reste assez large pour vous laisser une marge de manœuvre en cas de revirement, un domaine qui vous laisse la possibilité d’en apprendre le plus possible. Un peu comme moi avec la Licence et ce Master en fait (mais évitez les tirages au sort quand même, c’pas sérieux).

Bref ! Voilà pour mon parcours. J’espère que je ne vous ai pas perdus en cours de route et que ce roman pourra vous être utile dans vos futurs choix de parcours !

P.S. : en vrai, venez au pays de la rillette. Y’a des voitures et Patrick Dempsey aux 24h du Mans.
P.P.S. : si z'avez besoin d'infos supplémentaires, n'hésitez pas à m'écrire ici : auroreprevot@hotmail.fr

Ingénierie
Julien - Bac S 2017 - Ingénieur logistique
Par Laurent SIMON, il y a 2 ans


Par Julien, il y a 5 mois

Bonjour à tous, 

J'ai obtenu un bac scientifique en 2017 après quelques péripéties que je vais brièvement raconter ci-dessous.

LYCEE 2013 - 2017
Sorti du collège, j'avais un dossier plutôt confortable et mon souhait était d'intégrer un bac pro. Malheureusement, on m'a refusé jugeant que j'avais les capacités d'aller en général. Soit, mais j'en avais pas envie. 
S'en suit un parcours assez tumultueux, de nombreuses absences, aucun effort de ma part, allant jusqu'à une moyenne générale de 6 en Terminale S.  Je ne me sentais pas à ma place, j'ai d'ailleurs redoublé ma Terminale. Je voulais aller travailler. 
J'ai finalement eu mon bac que je n'attendais pas.
Ayant un dossier vraiment mauvais, j'avais rempli de nombreux vœux un peu partout. 

Diplôme Universitaire de Technologie 2017 - 2019 : 
A ma surprise, j'ai été retenu pour une formation, le DUT Gestion Logistique et Transport à Alençon.
Quelque peu hésitant, je me suis quand même lancé et ça a été une de mes meilleures décisions.
Le DUT (et/ou BUT maintenant) est, je trouve, un très bon compromis. C'est l'université mais on est quand même un minimum encadré et non juste un numéro comme ce que l'on peut retrouver en FAC. Ça a ses avantages et ses inconvénients. 
Le DUT GLT a pour but de former des personnes dans la gestion et la coordinations des différents flux d'une activité, d'une entreprise. Cela va du fournisseur, en passant par la gestion interne de l'entreprise, jusqu'au client.
Plusieurs aspects sont vus : communication, logistique globale, gestion des stocks, pas mal de transport, management et gestion, économie, achats, marketing, comptabilité, douane, anglais, calcul de coût, droit...
En bref, c'est une formation complète et très formatrice.
Même principe qu'à la fac, il y a des cours magistraux en amphi (CM), des travaux dirigés (TD) en groupe plus restreint et des travaux pratiques (TP) en plus petit groupe. 
Ça a été le déclic pour moi, la formation me plaisait et directement cela s'est ressenti au niveau de mes résultats.
Je suis ainsi passé des derniers de la classe au lycée aux premiers à l'université. Et d'un point de vue personnel, ça a été mes deux meilleurs années d'études. Le niveau demandé est très atteignable avec un minimum de travail régulier.
Le contenu de la formation vous permettra d'avoir de très bonnes bases pour continuer mais également pour occuper un poste directement après le diplôme. Nombreux sont ceux qui ont arrêté pour s'insérer professionnellement et qui occupent des postes à responsabilités. De plus, pour confirmer la partie théorique, 2 stages sont proposés, l'un de 3 semaines en 1ère année et l'autre de 9 semaines en dernière année.
L'avantage également de cette formation, c'est que l'obtention du diplôme vous permets d'acquérir 3 capacités : la capacité professionnelle en transport de marchandises, en transport de voyageurs et la capacité de commissionnaire de transport (organiser et exécuter un transport en nom propre). Cela signifie que vous pouvez désormais créer une société et exercer une de ces activités (qui sont soumises à la possession de ces capacités).
A ce stade, après discussion avec l'équipe enseignante on m'a conseillé de poursuivre mes études.
J'avais soit le choix d'une licence pro (Bac+3), un master ou école d'ingénieur (Bac+5). Je ne savais pas si je me sentais près pour enchainer 3 années d'études mais j'avais un bon dossier donc je me suis quand même lancé et j'ai tenté. Mon seul critère était de faire une formation en apprentissage.

École d'ingénieur 2019 - 2022 :
Après des études de dossiers, et des entretiens, j'ai finalement été retenu pour le diplôme d'ingénieur en logistique et organisation industrielle de l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM)
Commence une longue course à la recherche d'un contrat d'apprentissage. Conseil : vous y prendre à l'avance, et ne pas hésitez à vous déplacer, de proposer des rencontres etc, à travers un papier ce n'est pas toujours évident de prouver votre motivation. 
Je recherchais des entreprises près de mon lieu de formation dans l'Est de la France mais également autour de chez mes parents pour limiter les logements. Malheureusement, difficile de trouver et au delà de la limite financière, c'est bien de ne pas s'imposer de barrière géographique. Après deux mois et demi de recherches, j'ai finalement été recruté chez un grand équipementier automobile en Normandie.
Au niveau des cours, ça a été une grande marche pour moi niveau mathématiques, en DUT les mathématiques ne sont pas poussées et au lycée malgré le bac S j'étais franchement pas bon. 
En effet, diplôme d'ingénieur évoque aussi pas mal de matières scientifiques donc c'est à prendre en considération dans votre choix (notamment master vs ingénieur).
Attention à l'anglais aussi, c'est très important, nombreuses écoles demandent un certain niveau à l'entrée mais également pour valider le diplôme...
On retrouve aussi d'autres matières vu en DUT mais de façon plus approfondie : Communication, Anglais, Gestion des stocks, Gestion de production, Qualité, Douane, Achats, ... Mais également de nouvelles matières : Amélioration continue, Entrepreneuriat, Statistiques etc.

Le rythme est assez particulier car les semestres ne durent que 2 mois. Ainsi, le rythme d'alternance est de 2 x 2 mois en formation par an et le reste en entreprise.
Côté entreprise, j'ai eu pas mal de missions opérationnelles la première année, revue de standards et de processus, accompagnement des opérations courantes etc. Ça m'a permis d'acquérir une bonne base de connaissances "terrains" qui sont primordiales selon moi pour coordonner correctement les activités à l'avenir.
C'est à partir de la deuxième année que l'on m'a confié des projets plus conséquents et valorisants, me dirigeant plus vers l'amélioration logistique : Pilote digitalisation process réception, digitalisation des inventaires quotidiens, mise en place tableau d'alertes visuelles sur les stocks, acteur et pilote projets de changement d'ingénierie (changement matière pour réduction de coûts) côté logistique, réorganisation de l'approvisionnement des lignes de productions série de l'usine, et pas mal d'autres choses encore.
La logistique, le transport, l'amélioration continue sont des domaines très intéressants et surtout très recherchés aujourd'hui car concerne toutes les activités.
Aujourd'hui, il me reste la partie entreprise à valider ainsi que mon rapport pour valider mon diplôme.
J'hésite aujourd'hui entre faire un VIE (mission à l'étranger) ou trouver un poste dans l'amélioration continue.

Le message que j'aimerai faire passer concerne surtout les personnes qui, comme je l'ai été, sont en plein doute ou qui n'ont pas de bons résultats. Peu importe la situation actuelle, le principal est de rebondir et de trouver quelque chose qui vous intéresse et de se lancer.

Si vous avez des questions plus précises sur les formations ou autres, n'hésitez pas à demander à M. Simon mon contact !

Théo Chopin bac SVT 2019 DUT GEII
Par Laurent SIMON, il y a 4 ans

Bien le bonjour les futurs bacheliers, Je m’appelle Théo CHOPIN, j’ai obtenu mon BAC S, option spé maths en 2019 avec la mention AB et ceci dans le lycée panoramique de Mortain (C’est la belle vue quoi).
J’ai choisi sur parcoursup la formation GEII (Génie Electrique Informatique Industriel) qui est un DUT (BAC+2).
Je fais actuellement cette formation en alternance à l’EPR de Flamanville.

La formation : Cette formation s’adresse plutôt à des profils scientifiques/geek mais elle peut convenir à n’importe qui tant que vous avez la motivation pour y réussir. On y étudie les matières suivantes : -Système électronique -Energie -Informatique (Essentiellement du C/C++/VHDL) -SIN (Système d’Information numérique) -Physique -Outils logiciel (on apprend à utiliser de nouveaux logiciels pour d’éventuel projet) -Etude et réalisation d’ensemble pluritechnologique (ici on fait que des TP pour concevoir réaliser plusieurs système sympa comme des robots par exemple) -Projet personnel et professionnel (Vous allez faire murir votre projet professionnel ou de poursuite d’étude suite au DUT) -Anglais -Mathématiques -Cours d’expression et de communication (moi qui n’est pas très à l’aise à l’oral, j’ai un peu de mal avec cette matière mais au fil des exercice l’assurance viens vite) -Thermique mécanique -Automatisme -Informatique embarqué -Réseau *Vous n’avez pas tous ces cours la première années (certains d’entre eux sont à la deuxième). Vous étudierai aussi
Le volume horaire hebdomadaire excède rarement le 35h00 en formation initiale (FI), mais en apprentissage on a 80% du temps des FI pour faire l’ensemble du programme donc les 35h00 sont souvent dépassés. Dans cette formation, il n’y a pas de partielle comme à la fac. L’obtention du diplôme est basé sur le contrôle continu. Les professeurs sont proches de nous et nous accompagne. L’alternance : Qu’est-ce que c’est ? C’est le fait de faire c’est étude pendant une certaine période. Puis sur une autre période vous travailler en entreprise sur un poste en lien avec votre formation. Comment ? Si vous souhaitez faire votre formation en alternance, il faut chercher un contrat très longtemps à l’avance pour être certain d’avoir une place, car celle-ci sont limités. Dans mon cas, le nombre d’alternants est de 14 dans une promotion de 60 étudiants. Idéalement, il faut commencer les recherches à partir de début mars. C’est ce que j’ai fait mais j’ai réussi à décrocher mon contrat (après entretien) seulement qu’au mois de juillet. Le dernier gars a réussi à avoir son contrat fin septembre.
 Pourquoi ? Dans un premier temps cela vous apporte de l’expérience supplémentaire pour votre poursuite d’étude (si vous voulez poursuivre bien évidemment) et cela facilitera votre insertion professionnelle. Grâce à l’alternance, vous pouvez sortir du cadre des études et apprendre de nouvelles choses tout à fait valorisantes. Mais on est alternant aussi pour la THUNE En effet, vous toucherai un salaire (minimum 45% du SMIC non imposable BRUT=NET, en 2019 ça fait 684€). En tant qu’apprentis vous bénéficierai également des avantages de la région et de l’Etat (atout Normandie, la CAF/APL). Et en tant que salarié d’entreprise, vous pouvez aussi bénéficier du CE (comité d’entreprise) . Pour ma part, celui d’EDF est vraiment pas dégueu. Mais attention une fois le contrat décrocher et signé, il vous est impossible de redoubler sinon cela provoque la rupture du contrat. Donc adopter les bonnes résolutions du 1er janvier pour le long terme pourraient être pas mal…
Mon apprentissage, ce déroule donc sur le chantier de la centrale nucléaire de Flamanville. Et mon travail consiste à réaliser la surveillance des ouvrages électriques finalisés pour contrôler si ils sont aux normes ou non. Donc tous les apprentis ont globalement des contrats différents mais qui reste toujours en lien avec au moins une matière de la formation.

Après le DUT : Je compte faire une année à l’étranger pour pouvoir enfin parler l’anglais couramment. A l’issue de cette année je vais postuler au concours EOPN (Eleve officier personnel naviguant), pour devenir pilote au sein de l’armée de l’air qui est le métier de mes rêves. Je sais bien que cela n’a rien à voir avec le cursus que je fais actuellement, mais ce concours est tellement difficile qu’il n’y a que 50% de réussite. C’est pour cela que je m’y prépare assez régulièrement. Si j’échoue, je poursuivrai mes études jusqu’à devenir ingénieur dans l’aéronautique, pour étudier et concevoir des aéronefs intégrants des nouveaux design, nouvelles technologies, ect... Je serai ravie de répondre à vos questions si vous voulez plus de précision sur la formation GEII, l’alternance, ou encore sur le concours de pilote dans l’armée de l’air.
Mon mail : chopin.theo2150@gmail.com Une petite dédicace à tous les profs que j’ai eu au lycée. M. Simon le sang. Théo CHOPIN

Joseph - BAC S 2017 - Aéronautique
Par Joseph, il y a 5 ans

Bonjour,

Joseph, voici mon parcours et mon retour sur expérience.

2016-2017 : BAC S Euro Maths et spécialité Physique-Chimie sans mention. Environ 11/12 de moyenne G.

2017-2019 : je suis parti en DUT Génie Mécanique & Productique (GMP) à Alençon, dans l’Orne. À la suite de cette formation, on devient technicien supérieur dans plusieurs domaines. En effet, en GMP, on voit beaucoup de choses. De la demande du client par le biais d’un cahier des charges que l’on construit ensemble jusqu’à la réalisation d’un produit. Différentes étapes : Gestion de projet, Conception 3D, Dimensionnement, Industrialisation, Suivi de production/fabrication et de la Qualité. On s’arrête à l’emballage et au transport/logistique du produit. À la fin des 2 ans, tu es censé savoir imaginer et fabriquer à peu près tout ce que tu veux.

Les entreprises pour lesquelles nous pouvons travailler sont très vastes : Airbus, IKEA, Naval Group, Acome, Chereau, Areva Orano... En clair, dès qu’il s’agit de concevoir et de fabriquer quelque chose même dans un domaine alimentaire ou textile, il y a une place pour un technicien GMP.

Un stage obligatoire doit être fait à la fin du S4 pendant 10 semaines. Je l'ai fait chez Acome à Mortain dans le département R&D pour des câbles automobile.

2019-2020 : en ce qui concerne la poursuite d’études, c’est au choix. Il y a possibilité d’arrêter parce qu'un DUT est une formation professionnalisante, mais peu d’étudiants arrêtent, 5 % peut-être.

Une école d’ingénieurs est possible (INSA, UTC, Arts & Métiers...) seulement, il faut être (très) bien classé dans la promo, car ce sont des écoles dites « théoriques ». Il existe aussi des écoles d’ingé « pratiques » comme HEI, Polytech et plein d’autres, elles sont plus accessibles dans leur recrutement, mais faudra s’accrocher tout de même. En DUT, nous n’avons pas du tout le niveau théorique en Maths ou en Mécanique par exemple que des étudiants sortant de Prépa intégrée ou CPGE.

Pour rappel, il faut compter 3 ans de plus pour une école d’ingénieurs avec une possibilité de la faire en alternance.

Personnellement, je me suis orientée vers une Licence Pro. 1 an de plus donc Bac+3.

Toutes les LP sont différentes les unes des autres, il faut bien la choisir. Pour ma part, ce sera une LP orientée Maintenance Aéronautique. Il existe beaucoup d’autres Licence Pro dans différents domaines.

J’ai préféré partir en LP car je voudrais m’insérer rapidement dans le monde professionnel et je ne me sens personnellement pas capable de réussir en école d’ingénieur particulièrement sur la partie théorique.


Petit retour sur expérience de mes deux dernières années Post-Bac.

Premièrement commencer dès la 1ère à chercher des formations, il y a tellement de choix que c’est difficile de se décider. Ça laisse le temps de faire quelques portes ouvertes.

J’ai été admis à Alençon et je n’ai pas eu le choix d’aller ailleurs. C’est une petite ville étudiante assez cool malgré que les WE puissent être longs. Les transports sont assez peu présents, c’est l’unique problème de cette ville, notamment parce que le campus est loin du centre. L’avantage cependant : les loyers. 300-350€ pour un 35 m2 plein centre, imbattable avec Caen ou Rennes. Pour ma part, j’étais entre le campus et le centre d’Alençon, 20 m2 pour 220 €. Question soirée le jeudi soir, il y’a de quoi faire !

Le DUT était un bon choix pour ma part, j’ai appris beaucoup de choses avec de la pratique et des cas concrets ! Le plus dur reste de trouvé un stage, il faut s’y prendre au bon moment. L’anglais est important, les maths moins. En effet, autour de toi il y’a des bacs technos qui n’ont pas le même niveau que toi en matières théoriques, mais ils sont très bons en théories. En ce qui concerne les cours, 4 Semestres à valider avec 8 au moins dans chaque UE et 10 de moyenne générale. Les débuts de semestres sont assez calmes, pas mal de CM en amphi avant d'attaquer la longue série de TD/TP. Environ 28 h de cours par semaine. Un TD dure 1 h 30 et les horaires d’une journée sont environ 8/12h30 - 14/17h.

Si vous vous posez d’autres questions, n’hésitez pas à m’envoyer un mail ou me joindre sur Facebook. josephbm50@outlook.fr

Bonne continuation !

Pierre-Jean (dit PJ) Bac S 2007
Par Pierre-Jean, il y a 7 ans

2007: BAC S spé SVT
2007-2009: DUT génie chimique- génie des procédés (université de Caen)
2010-2012: Licence, master 1, master 2 en génie des procédés (université Aix-Marseille)

J'ai effectué mon stage de fin d'étude en janvier 2012 dans la société où je travaille toujours actuellement: http://www.pignat.com/accueil.aspx
Nous sommes spécialiste dans la conception et fabrication d'unité pilotés clés en main pour les industriels (secteur pétro, chimie lourde/fine, pharma etc.).
Personnellement, j'occupe un poste d'ingénieur process dans lequel je suis en charge du dimensionnement des équipements (colonnes de distillation, extraction, absorption, réacteurs ...) et de leur optimisation une fois les installations assemblées. Je m'occupe également de la partie mise en service de nos unités industrielles sur les projets à l'international. Ce job est vraiment super intéressant, car les applications et les process sont toujours différents. il me permet également de bouger partout dans le monde dans des pays plutôt exotiques parfois.

Les +: job très formateur techniquement et humainement, surtout dans une PME à taille humaine où l'on a de la reconnaissance. J'ai désormais un profil très polyvalent avec des connaissances en automatisme, programmation, électricité etc. que j'ai développé depuis 5 ans et qui ne faisaient absolument pas parties de ma formation initiale.  Enfin le gros + ce sont les déplacements à l'étranger: pour le boulot en lui même, pour parfaire son anglais, le choc culturel (et oui, une raffinerie de pétrole dans la cambrousse indienne ça calme), et le tourisme (il faut le dire, j'en ai bien profité ^^).

Les -: Rien à dire ... Ah si...Le SALAIRE !!! C'est triste à dire mais la technique ça ne paye pas ! 

Ayant fait un peu le tour du poste et cherchant à me poser un peu d'un point de vue personnel, je suis à la recherche d'un poste de responsable technique, toujours en région lyonnaise.

Pour plus d'infos: pierrejean.almin@gmail.com

Ophélie BAC S 2013 Génie Climatique et Énergétique
Par Ophélie, il y a 7 ans

2013 : BAC S Spé Bio
2013-2015 : DUT Génie-Civil Construction Durable à Rennes
2015-Aujourd'hui : INSA Strasbourg Option Génie Climatique et énergétique

DUT GC-CD : 
Le DUT génie-civil offre la possibilité de découvrir plusieurs secteur du bâtiment. Je m'étais orientée dans le génie-civil pour pouvoir rejoindre une école d'architecture par la suite, mais finalement, en découvrant les différents enseignements, j'ai eu un attrait pour l'énergétique des bâtiments. Pour citer quelques matières enseigner il y a : Résistance des matériaux, géotechnique, topographie, électricité, énergétique, hydraulique et etc...
L'avantage du DUT c'est qu'il ouvre beaucoup de portes, il y a possibilité de continuer en Licence pro, en école d'ingé, et d'autres encore.

INSA Strasbourg : 
Après mon DUT j'ai donc rejoint L'INSA de Strasbourg en 3ème année, avec la spécialité génie-climatique et énergétique (GCE). En 3ème année, en fonction de nos provenances, nos cours diffèrent. Par exemple, venant de DUT on avait essentiellement beaucoup de mathématiques, tandis que les prépas avaient plus des matières technologiques. En GCE on étudie principalement la thermique du bâtiment, la qualité d'air, l'eau chaude sanitaire, les nouvelles réglementations thermiques et etc. Notre but est de concevoir  des systèmes climatiques économes en énergie et à faible impact environnemental, d’assurer le suivi de leur réalisation et d’en piloter la gestion et la maintenance. Nous avons plusieurs stages à effectuer, un stage ouvrier en 3ème année, un stage bureau d'études en 4ème année, un stage chargée d'affaires en 5ème année et le projet de fin d'études. 
En dehors des cours, il y a plein d'associations étudiantes qui offrent des activités différentes : Vidéo, Jardinage, 
Œnologie, Musique et etc... 

Si vous avez des questions sur le DUT ou sur l'INSA, n'hésitez pas à me contacter à cette adresse  : ophelie.collibeaux@gmail.com

Louis - Prévention des Risques (Hygiène, Sécurité, Environnement)
Par Louis, il y a 7 ans

2012-2013 : Bac S spécialité Physique-Chimie mention bien
2013-2014 : 1ère année de prépa intégrée à Polytech Nantes (appelée Peip) validée
2014-2015 : 2ème année de Peip non-validée
2015-2016 : L2 Maths-Physique-Mécanique à l'Université de Nantes
2016-2019 : Prévention des Risques à Polytech Grenoble

louis.deschamps@live.fr

N'hésitez pas à me contacter pour toutes questions à  propos de mon parcours, de la filière Prévention des Risques, ou du réseau Polytech :)

Pauline Bac S 2012 étudiante en école d'ingénieure Agronome
Par Pauline, il y a 7 ans

Obtention du Bac S en 2012.
Ensuite deux années de prépa BCPST à ChateauBriand, Rennes.
Je suis allée là bas dans l'optique d'obtenir les concours pour rentrer en école vétérinaire.
2014 : Je les ai pas eu la première année de passage des concours donc j'ai repiqué.
2015 : La deuxième foi j'ai toujours pas eu les concours véto, mais ayant eu une école d'Agro assez cool je suis partie à l'Ecole National Supérieur d'Agronomie de Toulouse (ENSAT). 
2015/2016 : Première année en école d'ingénieur agronome. 
L’école d'ingénieur c'est vraiment cool, c'est même trop trop cool !  Mais le problème des Ecoles d'agronomie c'est que c'est hyper vaste, il y a beaucoup de spécialisation possible. Du coup, tout te plait et c'est pas facile de se diriger. Surtout que le tronc commun de la première année ne t'aide pas a te décider.
2016/2017 : je viens de commencer ma deuxième année en école d'ingénieur je pense m'orienter en Agromanagement mais j'ai surtout très envie de faire une année de Césure (en gros c'est une année où tu as le statut d'étudiant mais où tu fais des stages au lieu d'aller en cours) pour avoir une meilleure idée de la spécialisation que je veux faire. 
Voili Voilou si vous avez des question : pauline.bansard@hotmail.fr


Florian - Bac S - 2013 - Etudiant en Architecture et Ingénierie
Par Florian, il y a 7 ans

Après un Bac S obtenu en 2013 (mention Bien et Section Européenne), je me suis lancé dans des études d'Architecture

La sélection est une étape à passer qui dépend de plusieurs critères
(désormais nationaux ce qui m'aurait sûrement fermé la porte à ses études)
- Dossier
- Lettre de motivation
- Entretien
En ce qui me concerne, je trouve que cette sélection ne laisse pas la chance à tout le monde de montrer sa motivation, en atteste des refus venant des écoles de Rennes et de Nantes dès l'étape du dossier malgré une moyenne générale supérieure à 14
J'ai eu la chance pour ma part de postuler il y a bientôt 4 ans à Rouen, école qui prenait encore tout les postulants en entretien. Cette chance me permis de rejoindre la formation ce que j'ai toujours voulu faire

Je me suis donc dirigé vers l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Normandie (ENSA Normandie) à Rouen en Septembre 2013 d'où je suis sorti diplômé d'une Licence en Architecture en Juillet 2016

Points positifs:
> Une école agréable située dans un parc de 2 hectares permettant de travailler, manger, se reposer, faire la fête
> Une super ambiance grâce au faible nombre pour des études supérieures et à l'entraide présente
> Accessible à tous, du Bac S au Bac Technologique
> Des matières qui développe toutes les orientations: Structure, Représentation, Sociologie, Histoire, Informatique, Projet; offrant une certaines pluridisciplinarités intéressante
> Du travail agréable et concret: Projets insérés sur des sites existants et suivants des programmes réalistes, Travaux Pratiques fortement présents, Expérimentation, ...

Points négatifs:
> Sélection qui ne prend que trop peu de personnes en entretiens pour voir la réelle motivation (ordre de grandeur: 2500 postulants, 500 entretiens, 120 entrants; ce qui peut signifier 2000 personnes avec un dossier moins bon mais plus motivés que ceux sélectionnés)
> Une charge de travail importante nécessitant une certaine organisation sinon vous comprendrait la réplique culte d'Astérix et Obélix Mission Cléopâtre par Numérobis : " C'est que… J'suis un p'tit peu charrette en ce moment… "
> Des rendus qui tombent tous sur dans les mêmes périodes laissant peu de place à la préparation des quelques partiels
> Le manque de stage professionnels encadrés (3 au total: ouvrier [2 semaines], première pratique [1 mois], formation pratique [2 mois]) - Des stages longs (6 mois ou plus) sont souvent intéressants

Après cette Licence d'Architecture réalisée à L'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Normandie, plusieurs possibilités pour poursuivre son cursus existent sous formes de différents Masters Spécialisés ou non ..
Chaque école possède son orientation ou des Masters réputés dans celle-ci. Par exemple orienter vers la réhabilitation/transformation/... pour l'ENSA Normandie, paysage pour des écoles comme Bordeaux/Lille, Master Architecture Navale à l'ENSA Nantes, etc ...
Descriptif des formations proposées: http://www.culture.gouv.fr/culture/politique-culturelle/ESArchi-France.pdf

Pour ma part, mes découvertes durant la Licence, mes orientations architecturales, ma vision de l'architecte, et plusieurs autres facteurs m'ont beaucoup amenés, durant ces trois ans, à me questionner sur le rapport à l'ingénierie et à l'ingénieur dans le Projet
Cette constante étant selon moi indispensable et trop peu abordé dans la plupart des écoles d'architecture, j'ai entrepris de rejoindre un double cursus Architecte-Ingénieur

De nouveau la sélection post-bac me ramena sur terre suite à plusieurs refus d'école qui démarre cette formation dès la 1ère ou 2ème année comme Nantes, Strasbourg, Lyon ..
C'est à Marne-la-Vallée que j'ai trouvé ce qui me correspondait et sûrement au jour d'aujourd'hui une des plus grandes opportunités qui s'offre à moi dans mon cursus.
Cette école propose une formation Structure et Architecture qui permet de réaliser cette passerelle vers le double-cursus d'Architecte-Ingénieur avec l'Ecole des Ponts et Chaussées (école d'ingénieurs la plus réputée en terme de Génie Civil en France)
Accessible à 14 personnes chaque année par le biais d'un dossier (notes Bac + Licence), d'une lettre de motivation, d'un book, cette formation propose des cours de résistance des matériaux à l'Ecole des Ponts et Chaussées, de réaliser des projets en partenariat avec des ingénieurs suivant la formation opposée (Ingénieur-Architecte), ...

Je me suis donc lancé dans ce Master à l'Ecole d'Architecture de la Ville & des Territoires à Marne-la-Vallée et en parallèle à l'Ecole des Ponts et Chaussées (Ecole des Ponts ParisTech) une journée par semaine
Cette section Structure & Architecture se termine à la fin du Master (2 ans après la Licence), et me permettra à la suite, en 3 ans (1 année de Fac pour une mise à niveau en maths/physiques + 2 ans à l'Ecole des Ponts), de devenir ingénieur des Ponts et Chaussées à côté de mon diplôme d'Architecte

Points Positifs:
> Une école et une ambiance tout aussi agréable
> Un changement de dimension par l'enseignement dispensé par de grands noms de l'Architecture ainsi que des personnes qui écrivent et construisent beaucoup: Marc Mimram (l'un des Architecte-Ingénieur français les plus réputés - a construit l'Ecole d'Architecture de Strasbourg, plusieurs passerelles et ponts en Chine, etc ...); Bernard Vaudeville (Ingénieur-Architecte français qui a travaillé avec Renzo Piano, Norman Foster, Richard Rodgers, ... - A participé à l’ingénierie de la Passerelle Simone de Beauvoir, la fondation Louis Vuitton, ...); Antoine PICON (Théoricien français de l'Architecte et de l'ingénieur auteur de nombreux livres sur le sujet); Jacques Lucan; et bien d'autres architectes de la Région parisienne qui construisent à l'internationale
> Une possibilité d'obtenir un diplôme de l'Ecole des Ponts et Chaussées

Points Négatifs:
> Trop peu de temps pour en formuler

En résumé:

2013 (juillet) : Bac S mention Bien et Section Européenne
2013 - 2016: Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Normandie (Licence)
2016 : Ecole d'Architecture de la Ville & des Territoires à Marne-la-Vallée / Ecole des Ponts et Chaussées
[Puis Théoriquement]
2018 (juillet): Master d'Architecture section Structure et Architecture
2018 - 2019: L3 Fac de Maths/Mécaniques délivrant un Licence en Mathématiques et Mécaniques (Résistance des Matériaux, etc ...)
2019 - 2021: Ecole des Ponts et Chaussées section Génie Civil et Construction délivrant un diplôme d'ingénieur des Ponts
Juillet 2021: Architecte et Ingénieur des Ponts et Chaussées, titulaire d'une Licence en Mathématiques et Mécaniques et de nombreuses portes professionnelles ouvertes

En bref, la formation d'Architecte est une opportunité géniale pour des personnes qui ont envie de quitter le côté théorique des études, qui s'intéresse à ce qui les entoure, qui sont motivés, ...
Et dans mon cas personnel, des personnes qui s'intéresse aussi beaucoup au côté technique à la structure pourront se retrouver dans des formations en double-cursus, il suffit de bien choisir sa première voie d'entrée, de bien se renseigner,  et de saisir les opportunités qui s'offrent !

Si vous avez des questions : florian.lesellier@rouen.archi.fr

Jérémie / BAC S (SVT) 06' / Ingé Méca
Par Jérémie, il y a 7 ans

Cursus, attention, ça part dans tous les sens :
2006 Bac S (SVT) mention Bien mais pas top
06-07 Prepa concours kiné à Rennes -> Échec
07-09 Fac de bio à Caen -> Échec2
09-10 Césure (mot compliqué pour dire pause) -> Barman & coach de handball
10-12 DUT Génie Mécanique et Productique à Lille -> 2nd de Promo et vice-président du BDE
12-15 Ingénieur en Génie Mécanique par Alternance entre l’UTC à Compiègne et lACOME -> Diplômé après des missions en Chine et au Brésil.
15-16 VIE Technico-commercial en Allemagne responsable du marché Asiatique -> 6 voyages en Asie (Chine*3, Corée, Japon, Malaisie et Singapour)
16-?? Directeur Technique au Mexique d’une usine fabricant des matières premières plastiques pour l’automobile -> Me demandez pas comment j'ai pas compris non plus.
 
Points positifs :
Lalternance -> Diplôme + Expérience (accès aux emplois au delà de jeune diplômé) + Payé pour faire ses études (salaire, aides étudiantes, aides jeune travailleur, …)
UTC -> École sur dossier, dans le top 10 des meilleures écoles de France, 1er débit de boisson de Picardie.
Acome -> Missions à l’international et expérience très formatrices.
Linternational -> Offre plus de perspectives, de meilleures opportunités et une source d'étonnement permanent.
 
Points négatifs :
Lalternance -> 5 semaines de vacances par an, la joie des trajets tous les mois.
Linternational -> Faut apprendre les langues, voyager, c’est du boulot. Difficile de se poser.
 
Conseils :
Prenez votre temps
- Savoir pourquoi on bosse est la meilleure des motivations, encore faut-il prendre le temps de se poser la question (4 ans, j'ai pris large).
- Se renseigner pour monter un projet professionnel crédible apporte beaucoup en termes de résultats (évitant ainsi d’être un diplômé chômeur).
Assumez ce que vous ne savez pas
- Aimer un domaine ce n’est pas aimer le métier.
- Il est au final impossible de savoir tous ce qu’on cherche d’un métier avant de s’y confronter. Je ne connaissais rien à la mécanique ou l’ingénierie il y a 6 ans.
Différenciez-vous
- Gardez à l’esprit qu’il y a toujours un autre qui aura de meilleures notes, une meilleure école etc… J’ai marqué plus de point en entretien parce que j’ai été gardien de la petite chapelle que grâce à la qualité de mes notes (bon, faut savoir le vendre, aussi).
Les notes vous donne acc
ès à lentretien mais cest votre particularité qui peut le réussir.
- Travaillez les cours ou les compétences en marge de votre cœur de métier. Mes opportunités viennent de mon travaille sur les langues, les sciences humaines autant que de ma maîtrise technique.

J'ai essayé d'être court mais exhaustif. Si vous voulez en savoir plus sur un point de parcours ou si une carrière internationale vous intéresse, vous pouvez me contacter sur jeremie.flechard@hotmail.fr . Soyez patient avant une réponse, entre les 7/8h de décalage horaire et le fait que je doive apprendre à des Mexicains comment bien travailler (oui, je suis le garant de la capacité des autres à bosser, la blague).

Morgan Gohin - Bac S 2000 - Recherche&Développement
Par Morgan, il y a 7 ans

Bac S en poche en 2000, j'ai rejoint le lycée Chateaubriand (Rennes) pour 2 années de prépa, avant d'intégrer l'ESPCI, une école d'ingénieurs tournée vers la recherche (50% du temps en partie expérimentale), dans des domaines aussi variés que la physique quantique, la chimie organique, ou encore la biologie. 

Fin 2006, je me suis lancé dans une thèse, pour Saint-Gobain, pour développer une nouvelle génération de vitrages autonettoyants.

A la fin de cette thèse, j'ai basculé du coté "Recherche" de la R&D vers le côté "Développement". Plus précisément, je devais développer en laboratoire des procédés chimiques pour valoriser les métaux pouvant être contenus dans certaines mines, avant de les tester en usine pilote, lors de campagnes pouvant durer 6 semaines, (24/24, 7/7).

Dernier changement en date : fin 2015, j'ai changé de métier pour travailler dans les domaines des engrais, toujours dans la développement de procédés, avec en plus deux nouveaux aspects : le développement de produits commercialisés, et l'expertise pour créer/modifier/améliorer les usines existantes.

Vincent / BAC S / 2013-2014
Par Vincent, il y a 7 ans

J'ai eu mon Bac S Mention Très Bien en 2014. J'ai été pris dans la prépa intégrée de Polytech' Nantes (Polytech = Réseau d'école d'ingénieur dans laquelle on peut rentrer après avoir effectué une prépa intégrée sur 2 ans ou via des passerelles)
Après avoir validé mes 2 années, j'ai eu la spécialité "Génie de l'Aménagement et de l'Environnement" à Polytech' Tours, une spécialisation qui forme des ingénieurs urbanistes, elle est également accès environnement et notamment "cours d'eau".
J'ai donc encore 2 ans d'école d'ingé avec des stages et un semestre au moins à l'étranger .

Petit conseil pour les futurs ingénieurs : BAC S spécialité Math, c'est un plus pour vos candidatures ;)

Aurore F / Bac S / 2006 / Ingénieur R&D en Agro
Par Aurore, il y a 7 ans

- Bac S, option SVT obtenue en 2006, mention Bien

- J'ai démarré à la rentrée en Prépa BCPST au Lycée Malherbe à Caen où j'ai fait un semestre, avant de me réorienter  au 2e semestre en IUT. Mon conseil pour ceux qu'ils veulent tenter la prépa BCPST après le bac : 
---> Avoir de bon résultats aussi bien en Bio que en Physique/Chimie et en Math car vous aurez besoin des 3 pour les concours ! Personnellement les math n'ont jamais été mon fort (11 au Bac) et du coup j'ai pas décollé du 3  à mon semestre de prépa
---> Etre prés à dédier beaucoup de temps à vos études, avec des soirées (voir des nuits...) en semaine pour préparer les "colles" et des examens tous les samedi matins 
 ---> Avoir de bons résultats au Lycée sans trop travailler...car il faut de grosse capacités de mémorisation pour la prépa 
 ---> Enfin, inscrivez-vous à l'université en parallèle car si c'est trop dur il y a des chances que vous puissiez intégrer le 2e semestre en fac de bio ou en IUT (variable selon la région/fac). N'insister pas si c'est par vous, il faut mieux se ré-orienter rapidement car faire une année complète ne garantit pas toujours de démarrer en 2e année ailleurs

- IUT Génie Biologique option Industries Alimentaires, 2008. Cela correspondait beaucoup plus pour moi, j'ai trouvé que c'était un bon intermédiaire entre le lycée et la fac dans la méthode d'apprentissage. J'ai apprécié aussi la répartition entre les cours théoriques et techniques. Un autre avantage est que si vous souhaitez continuer après les 2 ans, c'est possible via une licence pro ou en rentrant en Ecoles d'ingénieur. Pour la 2e option il faudra être dans les meilleurs de votre classe car ce sont le plus souvent des sélections sur dossier, et le bémol est que vous ne pourrez pas accéder à toutes les écoles car certaines ne recrutent pas de DUT. Une autre option si vous voulez faire une école d'ingé et que vous avez déjà une bonne idée du domaine, mon conseil est de regarder les Ecoles avec des prépa intégrées post bac. Elles recrutent sur dossier, le niveau est souvent plus accessibles qu'une prépa classique et vous éviterez la case "concours" puisque vous etes déjà dans l'école.

- Ecole d'ingénieurs ESIX-Normandie à Caen, Spécialité agroalimentaire, 2011. Première année encore assez généraliste où l'on affine son projet professionnel. La 2e et 3e sont ensuite trés professionnalisante avec des travaux pratiques, travail en groupe et gestion de projet. Un stage tous les ans, dont au moins 1 à l'étranger.  A l'issu de l'école la plupart deviennent Ingénieur Production, Qualité ou Recherche et Developpement (R&D), mais j'ai aussi vu certains travailler en tant que technico-commercial, ventes ou dans les Administrations publics. Le stage de 6 mois la dernière année est en général assez déterminant puisque c'est la première grosse expérience et également car elle peut permettre de décrocher le 1e job, ce qui a été mon cas.  

- Ingénieur R&D chez Nestlé - Produits laitiers Frais - Lisieux. J'ai été gardé à l'issue de mon stage, et après être passée par la case 3*6 mois de CDD j'ai finalement obtenues un CDI et j'y suis resté 4 ans. Je travaillais sur le développement de nouvelles solutions/technologies pour la fabrication des yaourts/crémes desserts pour différentes marques dont La Laitière. Bonne entreprise si vous êtes passionné, avec la possibilités de voyager en Europe et de développer votre anglais en communiquant avec les autres entités à l'international. Par contre on vous demandera de vous investir à fond et d'être trés rigoureux et de vous plier aux procédures (c'est le coté suisse j'imagine).

- Ingénieur R&D chez Rich's Product Corporation - Buffalo USA. Bon et comme la vie est faite de surprise, je travaille maintenant aux USA après avoir suivi mon compagnon qui a été transféré las bas. Expérience trés riche, pas toujours facile entre la langue et les démarches administratives mais c'est super ! 

Si vous avez besoin d'en savoir plus, merci de demander à votre prof préféré de mon contacter !
Bon courage à tous dans votre orientation, et profitez bien de vos années d'étudiant aussi 

Côme LB / Bac S / BCPST / ENSG
Par Côme, il y a 7 ans

2010 : BAC S
2010-2012 : Prépa BCPST Fénelon PARIS
Les débuts en prépa c'est souvent un peu difficile. Mais comme il n'est pas possible de savoir a priori l'effort qu'il faudra fournir et qui dépend de chacun, je conseille à tous ceux qui s'y essaye de se donner à fond dès le départ, et d'accomoder en fonction de leurs résultats et attentes; plutot que de faire l'inverse et de manquer le train. C'est aussi très fatiguant, il faut avoir un bon rythme régulier pour minimiser sa fatigue et surtout ne pas oublier de faire du sport. Ne pas se décourager à cause de ses échecs et au contraire essayer de bien les comprendre.
La classe préparatoire c'est aussi une quantité pharamineuse de connaissances à acquerir et à conserver au cours des deux années (du commencement, jusqu'aux concours), autant savoir à quoi se préparer. Il ne faut pas croire que tout cela est juste pour les concours, même si on pense oublier la majeure partie de ce que l'on apprend, ça reste dans un coin de la mémoire, et permet de prendre du recul sur les problèmes du quotidien dans le métier d'ingénieur.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, bien que stressante, et je la retenterais très volontiers; je crois que nulle part ailleurs il ne soit donné la chance aux personnes curieuses de s'épanouir autant dans l'apprentissage.
2012-2015 : Ecole nationale de géologie de Nancy
Je crois que tous ne vivons pas nos écoles d'ingénieurs de la même manière. Peu redoublent, donc le choix est ouvert.
2015-2016 : Ingénieur de recherche dans une start-up orientée développement logiciel en géologie : Gogeoengineering
2016 + : Ingénieur de recherche pour INRIA, développement logiciel orienté géométrie différentielle, géométrie algébrique

Boris / Bac S / 2009 / Ingénieur Développement moteur
Par Boris, il y a 7 ans

2009 - 2011 : Prepa MPSI/MP* - Lycée Malherbe, Caen
La voie vers le métier d'ingénieur commence bien entendu par le plus difficile. 2 ans dans les chiffres à apprendre par cœur théorèmes et autres lois physiques en vue d'un mois complet de concours qui feraient passer la Bac pour des évaluations de CM2. En y repensant plus tard on se retrouve impressionné par la quantité astronomique d'informations emmagasinées en 2 ans. On les perdra à peu près aussi vite mais pas la facilité de les apprendre, chose bien utile plus tard. Effrayant à la sortie du lycée mais aucun regret à la fin.

2011 - 2013 : École Centrale de Nantes
Après l'épreuve des concours, reste à choisir quelle école d'ingé intégrer. Si l'on écoute les profs de prépa ce choix est simple, il suffirait de prendre l'école la mieux placée au classement à laquelle on est admis. Pourtant, même si les meilleures Grandes Écoles d'ingénieurs sont généralistes, il convient de se renseigner sur les spécialités de chacune. Pour ma part, en vue de travailler dans l'industrie automobile, Centrale Nantes m'a paru le meilleur choix (dominante mécanique toujours marquée, proximité avec les entreprises du secteur - on ne trouve pas 5 bancs d'essai moteur dans toutes les écoles de France ;) ).
Arrivé en école d'ingé, changement de décors radical. Pour la première fois de sa scolarité on travaille des matières qui nous serviront professionnellement. Formation très vaste qui va du marketing à la mécanique des fluides et l'énergétique, en passant par la programmation et le management. Chaque semestre est un renouvellement des modules étudiés.
L'avantage de l'école d'ingé est avant tout l'ouverture professionnelle. Au cours des 3 années de formation, 2 fois 5 mois de stage obligatoire, et 5 mois obligatoires à l'étranger. J'ai donc réalisé mon stage de 2ème année au bureau d'études de Renault Sport Technologies aux Ulis. A mon sens une entreprise idéale pour une première vraie expérience pro, taille relativement modeste, uniquement des ingés passionnés et évidemment un cadre parfait pour tout passionné d'automobile.
Pour l'étranger, j'ai comme une bonne partie de mes camarades cédé à l'une des grandes forces des écoles Centrale, les double-diplômes dans les universités étrangères. Le principe est simple, 2 ans à Centrale, 2 ans dans une université partenaire, et l'on ressort avec 2 Masters à seulement Bac+6. L'occasion également de se spécialiser davantage que ne le permet l'enseignement généraliste, un bon moyen d'allier les avantages des 2 voies.

2013 - 2014 : MSc Automotive Engineering - Cranfield University, UK
Parmi le nombre d'universités partenaires, mon choix s'est vite posé sur l'université de Cranfield au Royaume-Uni, qui dispense l'un des Masters en Ingénierie Automobile les plus reconnus. Passé l'isolement de l'université (5000 étudiants en Master au beau milieu de la campagne anglaise), une expérience très enrichissante. Des modules ciblés sur l'ensemble des composantes de cette industrie (moteur, châssis, structure, contrôle et électronique, CAO, Simulation numérique, etc.). On ne s'étonnera même pas de trouver un moteur de Formule 1 au détour d'un couloir. Plutôt qu'un stage, les Masters of Science comprennent un sujet de recherche d'environ 6 mois, soit pour l'université, soit pour des entreprises partenaires. J'ai eu la chance de réaliser ma "Thesis" pour McLaren Racing en simulation numérique d'un triangle de suspension de F1 en fibre de carbone. L'occasion d'approcher cette industrie particulière et impressionnante qu'est la Formule 1 (et se retrouver émerveillé comme un gamin devant la voiture de Senna dans l'usine même de Woking). Et cerise sur le gâteau, Cranfield dispense un diplôme de Master en un an (la quantité de travail et les nuits blanches occasionnelles qui vont avec), ce qui nous donne 2 Masters en 5 ans d'études post-Bac. Ce serait presque tricher.

2015 - Actuel : Ingénieur en Développement Moteur - Jaguar Land Rover, Coventry
A la sortie de l'université, ce fut quelques mois de recherche d'emploi pour ne pas céder au piège du "Conseil en Ingénierie". Trouver du travail en sortie d'école d'ingénieur généraliste est tout à fait simple, en trouver un bon est une autre paire de manches. J'ai alors pu intégré le bureau d'études de Jaguar Land Rover pour un poste d'ingé en développement moteur. Près de 2 ans en tant que "contractor" (sorte de CDD d'un an renouvelable à l'infini) et après avoir fait mes preuves, désormais converti en CDI. Arrivé dans le grand bain, le cursus CPGE+Ecole généraliste prend alors tout son sens pour s'adapter rapidement à un métier pluridisciplinaire par essence. Au programme, gérer les essais de validation moteur (à la fois validation fonctionnelle et durabilité), des premiers prototypes à l'industrialisation, quelques migraines à comprendre des problèmes mécaniques complexes, et une courbe d'apprentissage plutôt abrupte. Chaque jour un nouveau problème à résoudre, ce qui laisse peu de place à la lassitude, jusqu'à la satisfaction de voir le produit que l'on a testé et fait corriger pendant 2 ou 3 ans dans la rue (essayer ces moteurs n'est pas non plus déplaisant... ).

Au final, un parcours que je n'aurais jamais imaginé lors de mes années au lycée. Et oui, avec de la motivation, un Bac S mortainais et 2 années de Maths Sup peuvent faire entrer à Woking.

Si vous avez des questions: poullain.boris@gmail.com

Thierry, Ingénieur-Thésard (R&D semiconducteurs)
Par Thierry, il y a 7 ans

J'ai obtenu mon Bac S en 2011. J'ai continué avec un DUT mesures physique à Caen. Puis, j'ai poursuivi à Rennes en école d'ingénieurs (ESIR) en spécialité matériaux. Et je suis actuellement en thèse CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la REcherche) sur l'Université de Grenoble où j'étudie des matériaux semi conducteurs Infra-Rouge.

Pour ceux qui souhaitent poursuivre après le BAC par un DUT mesures physique, je vous le conseil puisque cette formation à une bonne réputation au sein des entreprises et des écoles d'ingénieurs.

Ensuite une école d'ingénieurs c'est pas obligatoire mais sur le marché du travail ça aide.

Enfin, j'ai eu la chance de réaliser des bons stages en école d'ingénieurs ce qui m'a permis de réaliser une thèse CIFRE. C'est à dire en alternance avec une entreprise et une université. Cette formule est très valorisante puisque l'on observe directement le fruit de nos recherches en production.

Pour en savoir plus : broultthierry@hotmail.fr

Social
Alice LE ROUX, Bac ES en 2012, Chef de Service éducatif
Par Laurent SIMON, il y a 5 ans

Bonjour à tous,

Voici mon parcours scolaire :

J’ai passé un Bas ES en 2012. Je me suis ensuite dirigée vers une fac de psychologie à Caen avec le projet de devenir enseignante. J’ai passé mon DEUG. J’ai poursuivi en intégrant une licence sciences de l’éducation que j’ai appréciée pour la pluridisciplinarité. Je suis ensuite entrée en 1ère année d’IUFM de Caen pour me préparer au concours du professorat des écoles  mais les stages réalisés n’ont pas conforté mon projet. En effet, je faisais de l’animation et j’appréciais la relation à l’enfant dans ce cadre mais moins dans celui de la classe.  Je suis alors retournée à l ‘université en master de sciences de l’éducation. Après le master 1, j’ai intégré la 2e année de master du département des sciences de l’éducation de Caen (éducation, formation et mutations sociales : ingénierie et professionnalité).

Et mon parcours professionnel :

J’ai réalisé mon stage de M2 dans un centre de formation pour adultes sur des dispositifs d’insertion sociale et professionnelle ; Des CDD m’ont ensuite été proposés pendant 3 ans  (être longtemps en CDD est coutumier dans les associations proposant des dispositifs de formation pour adultes hormis si on est formateur technique, c’est-à-dire formant à un métier).

 J’ai ensuite travaillé en tant que coordinatrice d’agence au sein du GRETA de Normandie. C’est un métier très polyvalent et intéressant mais là encore plusieurs années de CDD avant d’envisager un CDI ; Au bout de 2 ans et demi, j’ai pris un poste en CDI en tant que coordonnatrice de 4 structures. Là aussi un poste très varié : coordonner l’équipe des conseillers en insertion, chargée de la communication interne et externe, responsable des 4 plans de formation et conseillère en insertion pour l’entreprise adaptée. Cette expérience m’a permis de découvrir le handicap et de réorienter mon parcours dans ce secteur. J’ai quitté ce poste pour désaccord avec la direction et j’ai eu la chance d’effectuer un remplacement de congé maternité en tant que chef de service dans des structures pour adultes avec handicap mental : ESAT, foyer de vie et foyer d’hébergement. Cette expérience fut une révélation !! A la fois pour le type de poste : varié, riche, avec des responsabilités, de l’autonomie, des projets intéressants tout en manageant des équipes et intérêt pour le public.

Mon poste suivant était au sein de SSESD (Service de soins et d’éducation spécialisée à domicile, il s’agit de dispositif pour des enfants avec handicap moteur scolarisés en milieu ordinaire, les professionnels se déplaçant sur les lieux de vie des enfants pour mettre en œuvre le projet de soin et éducatif). D’abord sur deux sites (Bayeux et Carentan) j’ai ensuite eu la responsabilité d’un service supplémentaire à Cherbourg. Cette évolution de poste a transformé mes missions qui sont devenues de plus en plus administratives et de moins en moins en lien avec les usagers.

Depuis 4 mois, je suis revenue à un poste de chef de service éducatif dans un établissement de jour pour personnes avec handicap mental (déficience et parfois troubles psychiques associés).

 

Le secteur médico-social

 Pour aller sur des postes de cadre dans le médico-social, il n’est plus nécessaire d’avoir été éducateur spécialisé comme c’était le cas auparavant. Des formations en management peuvent même être privilégiées.  C’est un secteur complexe actuellement car en pleine évolution du fait des restrictions budgétaires imposées par les pouvoirs publics. De même, il est de plus en plus demandé de justifier et de rationaliser l’accompagnement proposé avec parfois une mise en concurrence entre les établissements. Néanmoins, le travail reste passionnant et permet d’évoluer constamment en tant que professionnel. De plus, en fonction du type de structure, sur un même poste les missions peuvent être complètement différentes.

 

Gaëlle / BAC ES / 2012 / M1 ESS
Par Gaëlle, il y a 7 ans

2012 : BAC ES
2015 : Licence de Sociologie / Licence Sciences de l'éducation à Rennes (double cursus) + Option Chinois (ne me demandez pas pourquoi)
2015-2016 : Service civique avec Unis- Cité : Une mission dans les écoles prioritaires pour ramener de la coopération face à la rivalité et une mission de développement durable en sensibilisant les familles aux écos gestes. En quelques mots pour résumer les 9 mois : Diversité / Travail d'équipe/ Réalités / Concret/ Engagement / Utilité / Gérer des projets
Aujourd'hui : Master Ingénierie de projets en économie sociale et solidaire en Alsace. Le M1 regroupe des cours d'économie, la découverte des sociétés coopératives, de la gestion et comptabilité des grosses associations, le développement durable, entrepreneuriat social, de la gestion de projet, régulation sociales etc. 

Au niveau associatif
- Lauréate de l'institut de l'engagement : "Institut qui aide les jeunes qui ont montré un fort potentiel professionnel pendant leur service civique". En gros on a des séminaires avec des intervenants de fous pour se construire un réseau, on peut obtenir des bourses de vie, on a une chargée d'accompagnement, une coach d'orientation, une marraine qui fait la profession que l'on aimerait faire etc. (C'est un truc de fou !) 
- Participe aux forums européens des jeunes engagés 
- Dans une association qui lutte contre le décrochage scolaire
- Donne des cours de vocabulaire, de "français" si on peut dire à des réfugiés syriens
- Présidente cette année de l'association étudiante de ma filière 
- Animatrice (TPE, maison de quartier, accueil de loisirs) durant les vacances scolaires de ces 4 dernières années et maintenant formatrice BAFA.

Pour les points forts / faibles j'attends d'être dans le milieu professionnel pour vous en dire plus. Pour le moment pas vraiment de points faibles à par d'être organisé. Et si peu de stage mais maintenant dans la plupart des universités on peut prendre comme option ou parcours, l'option stage qui s'adapte à notre emploie du temps. 

Si vous avez des questions sur ma formation ou sur "l'engagement associatif", (je ne suis pas une experte mais j'aime bien le partage de connaissance) voici mon mail :  gaelle.couette@gmail.com 





Manon / Bac L 2015
Par Manon, il y a 7 ans

J'ai eu mon bac L en 2015, 
> à la rentrée je suis allée à Rennes II pour une licence LEA Anglais-Espagnol. C'est une formation assez complète car  elle mêle langues + culture + matières comme la gestion, éco, institutions politiques...  J'ai choisi cette licence pour faire "chef de mission humanitaire". Or ça m'a vraiment déçu, je me suis plus retrouvée dans une formation au commerce international, ce que je ne voulais vraiment pas faire. Les points positifs pour moi étaient l'aspect linguistique : certes trèès théorique mais au moins efficace ! il y a possibilité de s'initier à une 3e langue : pour ma part l'Arabe et c'est vraiment enrichissant. 
Mais l'aspect économique m'a vraiment déplu, j'ai décidé de quitter cette licence après le 1er semestre. 
J'ai cherché quoi faire, j'aurais aimé repartir en Psychologie mais impossible. J'ai donc voulu finir mon année en Philosophie
> Je suis donc arrivée en philo à Rennes 1 en milieu d'année mais je m'en suis sortie en passant les épreuves du S1 au rattrapage et j'ai eu ma L1. En ce qui concerne la licence, si vous aimez la philo au lycée, attendez-vous à quelque chose de vraiment différent. C'est difficile à résumer car chaque matière a son sujet. Il y a 4 matières de philo (Histoire de la philo, philo générale, philo des sciences...) Mais les noms de matières ne veulent pas dire grand chose, le prof décide d'un thème ou d'un livre à étudier et voilà. 
> Rentrée 2016, je voulais continuer la philo tout en suivant un cursus de psycho à distance. (J'étais éligible puisque j'avais une licence en parallèle) Mais l'administration c'est vraiment la galère, il faut s'inscrire très tôt! Donc c'est tombé à l'eau, j'ai continué seulement ma L2 de philo, ce qui ne me laissait clairement aucun débouché (à part la recherche ou l'enseignement, c'est très limité), et que je commençais à trouver de moins en moins intéressant. 
> Novembre 2016 : Résultat : j'ai commencé un service civique ! C'est quelque chose que je conseille vraiment dans des cas comme le mien ou on est en période de transition, ou même quand on ne sait pas du tout quoi faire.  Cela permet de se faire une expérience professionnelle, tout en apprenant un tas de chose, se former sur le terrain, et voir un peu plus clair ce que l'on veut faire et ne pas faire. Pour ma part je suis en charge du "lien social" et de l'animation chez un bailleur social à Rennes, c'est très intéressant d'élaborer des projets, d'avoir des responsabilités, de se sentir utile et d'être en contact avec toutes sortes de publics. + le service civique ça blinde votre CV, car vous avez une expérience que vous n'auriez surement pas pu avoir simplement en cherchant du travail sans diplômes ... 
> Rentrée 2017 : Je vais essayer d'intégrer un D.U.T carrières sociales opt gestion urbaine (Pas une grande envie de retourner à la fac, quand ça ne fonctionne pas, je pense qu'il faut pas insister, l'université ce n'est vraiment pas fait pour tout le monde, certains s'y sentent très bien et d'autres pas du tout, c'est pas grave, il suffit de bien rebondir!) 
Si vous avez des questions : manon.bullenger@gmail.com

Margaux, Bac ST2S en 2012, responsable de secteur
Par Margaux, il y a 7 ans

2012 : Bac ST2S
2014 : BTS ESF (Économie Sociale Familiale) à Laval (53) : c'est un BTS qui ouvre pas mal de voie pour poursuivre dans le social, pour ceux qui veulent devenir éducateur ou autre travailleur social ce BTS peut vous permettre de voir différents publics et d'acquérir de l’expérience avant l'entrée en formation du diplôme d'état.
2015 : Licence Pro MC2SAPA (Management et Coordination des Services et Structures d'Aide à la Personne Agée) à Guingamp (22) : licence ciblée sur la personne âgée (pathologies, aides possibles, ...) et le management (recrutement, gestion du personnel, ...) des professionnels travaillant à leur contact. 

Depuis Mars 2016, j'effectue des remplacements en tant que responsable de secteur dans une association d'aide à domicile, je fais les plannings des aides à domicile et accueil le public (personnes âgées et familles).

Blandine, BEP CSS / M2 MESG
Par Blandine, il y a 7 ans

-2009 : BEP Carrières Sanitaires et Sociales au Lycée Robert de Mortain (stages en IME, EHPAD, école maternelle)  
-2012 : BAC ST2S au Lycée Marie Curie de Vire
-2014 : BTS ESF au Lycée Notre Dame de Fidélité de Caen (stages en ESAT et centre de rééducation)
-2015 : Licence Professionnelle Coordinateur de services gérontologiques à L'IAE de Caen (stage en EHPAD auprès de la direction)
-2016 : Master 1 Management de l'Economie Sociale et Solidaire à L'IAE de Caen (stage en foyer logement pour personnes âgées auprès de la direction)
-2017 : Master 2 Management et qualité des soins en gérontologie en cours de validation (mémoire à rédiger et soutenir prochainement)
 Septembre 2017 : poste d'assistante qualité en Hôpital.
Mon objectif professionnel est par la suite de devenir responsable qualité en EHPAD

Biologie Géologie
Licence Sciences de la Vie
Par Manon, il y a 3 ans

Hey :) 

Voici mon parcours : 
Bac S obtenue en 2018-2019 (oui ça fait pas si longtemps !!) 
2019-2020 : Licence 1 Sciences de la Vie à Caen
2020-2021 : Licence 2 Sciences de la Vie Parcours Sciences Moléculaire et Cellulaires
But : Ingénieur de la Police Scientifique 

Et ma petite histoire ;) 

Je souhaite faire la Police scientifique depuis de très nombreuses années, et le parcours n'est pas simple pour y arriver. 
En effet, en France, il n'y a aucune école menant à ce métier, car il y a de nombreuses spécialités possibles. 
Alors voilà, j'ai décidé de partir en Licence de Biologie afin de me spécialiser en génétique.

Je suis donc partie l'année dernière faire ma première année de fac à Caen : L1 Sciences de la Vie (plus de géologie :p), l'adaptation à la fac fut un peu compliqué, l'autonomie et la volonté de réussir sont très important !!! Cette année niveau cours fut plus ou moins intéressante... Elle a été très générale (chimie, physique, bio végétale, bio animale, un peu de génétique), alors je me suis mise à rechercher quelques choses de plus précis, pour essayer de me rapprocher au plus vite de la génétique. 

Je suis donc actuellement à Rennes en Licence 2 Sciences de la Vie Parcours Sciences Moléculaire et Cellulaires, j'ai réalisé une demande de transfert et postuler sur ecandidat (des démarches plutôt facile). 
Les cours sont très intéressants (Génétique, Enzymologie, Bactériologie, Physiologie Moléculaires appliqués aux plantes, Grandes fonctions animale, Embryologie, etc...) 
Le niveau quand à lui, c'est assez durci !! (Je croise les doigts pour mon année, pas très facile en plus avec les cours à distance dû au covid)
Voilà pour l'instant mon expérience :) 

Si j'avais un conseil à vous donner essayer de voir un peu plus loin que votre première année d'étude supérieur afin d'être sur de choisir la bonne licence !! 

Dernière info (recherche sur mon master pour accéder à la PTS) : Je pense avoir trouver une suite à ma licence pour ainsi obtenir des connaissances dans le domaine de la police scientifique et réussir le concours externe demandé. 
_Master Santé Publique - Criminologie : accessible aux étudiants en médecine, ou ayant un cursus de biologie, sociologie, sciences politiques, droit, sciences économiques.. Autant vous dire qu'il y a énormément de demandes (+ de 600 venant des licences pour 12 places..) MAIS on y croit !! J'espère un jour pouvoir à nouveau marqué un message sur ce groupe et vous annoncez que je suis dans ce master ;) 

Bon courage aux futurs étudiants 

Parcours biologie Jasmine TAYLOR
Par Jasmine, il y a 4 ans

Doc pour eleves de m simon.odt
parcours biologie sante Jasmine TAYLOR
Par Jasmine, il y a 4 ans

Parcours Bio sante Jasmine TAYLOR.odt
Amy / BAC S / 2014 / ÉTUDIANTE EN BIOLOGIE
Par Amy, il y a 7 ans

Bac S obtenu en 2014 avec la mention bien (et européenne)

Ensuite une "année sabbatique" avec 6 mois de cours d'espagnol à Barcelone. Malgré que ça ait été court j'ai beaucoup apprécié et j'ai vraiment approfondi mon espagnol. (Je le conseille à tous, voyager c'est enrichissant et les langues sont importants!)
Découragée et pas d'accord avec le système de concours de PACES j'ai fait une licence 1 Biologie (pardon Sciences de la Vie) à Toulon.
L'Université de Toulon était en lui même pas mal, mais le contenu de la licence était vraiment général (beaucoup de chimie et pas mal de biologie végétale, ce qui m'intéressait moins)

Par manque de choix de parcours pour la L2 j'ai déménagé à Marseille. Je viens de commencer ma L2 à la fac de Saint-Charles à Marseille en parcours Biologie humaine et biotechnologies!
Ce parcours me plait beaucoup plus qu'à Toulon, c'est plus spécifique et me plait donc plus.  Les professeurs à la fac de Marseille sont aussi beaucoup plus captivants on va dire..

amy@ebinger.co.uk si vous avez des questions sur quoique ce soit !

Manon Jammes - Bac S 2015 - DUT Génie Biologique Caen
Par Manon, il y a 7 ans

2015 : bac S mention TB (et européenne)

Je suis arrivée à l'IUT GB de Caen l'année dernière (juste après mon bac) et je suis cette année en deuxième année de Génie Biologique option Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB)
Cette formation reste assez générale (beaucoup de sujets sont abordés : physiologie animale/végétale, chimie, statistiques, biochimie et j'en passe), et contrairement à ce qu'on entend la plupart des étudiants continuent leurs études après. Bien sûr il faut creuser l'orientation post-DUT assez tôt pour avoir un bon aperçu de ce qui se fait
Ah oui, il y a autant de chimie que de biologie en DUT GB, ça peut surprendre au début ;)
Niveau charge de travail on se rapproche (un peu) de celle du lycée, même si la masse de cours est assez importante comparée à la fac, donc pour les partiels faut éviter de s'y prendre la veille (simple conseil...) :)
Les TP donnent vraiment un aperçu assez concret de ce qui se passe en labo (surtout en 2ème année)

Ce DUT permet pas mal de débouchés niveau poursuite d'étude : pour l'option que je fais (ABB), les principales sont la fac de bio (L2 ou L3 selon le classement), les quelques prépas bio qui existent et les écoles d'ingé (poursuite assez rare en ABB)
Pour ma part, l'année prochaine je vais essayer de rentrer en L3 de bio à Nantes avec l'option de préparation au concours B vétérinaire (c'est pas gagné mais c'est pas perdu non plus)

Si vous avez des questions n'hésitez pas, j'ai sûrement oublié quelques trucs! : manon.jammes@hotmail.fr





Mélanie Guérin - Bac S - 2011 - Future Chercheuse!
Par Mélanie, il y a 7 ans

Bonjour! 
Voici mon parcours depuis que je suis partie de Mortain! J'ai obtenu mon bac S en 2011 avec une petite mention assez-bien, avec l'option théâtre (oui, on peut faire de la science et de l'art en même temps!). Ensuite, je me suis lancée dans une carrière scientifique, même plutôt biologique, afin de devenir Chercheur en Biologie Cellulaire.
J'ai commencé par effectuer une Licence de Biologie en 3 ans à l'Université de Rennes 1 suite à mon bac. La première année est une année très générale avec des cours qui aborde l'ensemble des domaines de la biologies : animales, végétales, cellulaires, moléculaire... Donc même si je savais que je voulais faire de la biologie cellulaire, j'ai quand même eu à faire les cours d'écologie et même un herbier! Les années suivantes permettent de se spécialiser dans les domaines souhaités pour enfin aboutir, pour ma part, à une Licence en "Biologie Cellulaire, Génétique, Microbiologie et Pathologie". En fessant cette licence, j'ai pu effectué un stage de 6 semaines en dernière année dans un laboratoire de recherche à Rennes afin de confirmer (ou non) si je souhaitais faire de la recherche.
Une fois mon Bac+3 obtenue (toujours avec mention assez-bien), je suis restée à Rennes pour effectuer un master de recherche appelée Science Cellulaire et Moléculaire du Vivant. J'ai fait le choix de rester dans la même université car la ville me plaisait beaucoup et que le master était assez bien réputé. J'ai toute fois effectué mes stages de master (2 mois en 1e année et 6e mois en dernière généralement) à l'extérieur de Rennes : j'ai fait 4 mois à l'Institue Gustave Roussy à Paris et 6 mois à l'Université de Montréal (Canada). 
Grâce à mon stage de dernière année et après avoir valider mon master (cette fois mention bien, champagne!), j'ai obtenue une proposition pour un doctorat de 5 ans (au lieu de 3 ans en France) à l'Université de Montréal. Je travaille actuellement, dans les grandes lignes, sur la maladie de Parkinson et d'autres maladies neurodégénératives en lien avec le système immunitaire.
Suite à ce doctorat (Docteur Guérin, s'il vous plait!), je devrais surement réalisé des contrats de travail, appelés dans ce domaines des "post-doct", avant de trouver un poste de chercheur soit en France soit à l'étranger.

Astuces pour réussir à la fac : L'assiduité. Forcez vous à aller à tous vos cours car le faite d'y allez est déjà 50% du boulot pour vos révisions d'examens! En plus, si vous loupez un cours, il y a de grandes chances que quand arrivent le suivant, vous n'ayez toujours pas rattrapé le premier. Alors vous vous direz "ca ne sert à rien d'y aller, je ne vais rien comprendre" et vous n'irez plus du tout au cours. Enfin, les semaines sont beaucoup plus légères en termes de heure qu'au lycée. Donc si vous louper un ou deux de façon continuel car il ne vous intéresse pas, le journée ou vous allez avoir qu'1h ou 2h de cours, vous n'aurez pas envie d'arrêter de faire ce que vous faites ou de vous lever pour y aller! 

Astuces pour le choix de la fac: Le choix de la fac que se soit la licence ou le master peut être important pour certain métier surtout s'il y a beaucoup de monde qui choisie cette carrière mais qu'il n'y a pas beaucoup de postes libres à la fin du diplôme. Si un master vous intéresse beaucoup car il est très spécifique et qu'il n'existe pas un autre ailleurs, il est préférable de faire la licence dans la même université. Généralement (mais pas toujours), l'entré est plus facile ou vous allez suivre des cours qui sont adaptés à ce master. Si vous choisissez de faire votre master au même endroit que votre licence, je vous conseil toute fois de faire vos stages à l'extérieur de la ville de votre université. Cela va montrer à vos futurs employeurs que vous êtes quand même capable d'aller ailleurs et de vous adapter! 

Si vous avez des questions concernant le parcours de biologie, la recherche scientifique, les stages en laboratoire ou d'un voyage chez nos cousins canadiens n'hésité pas à me contacter par mail : melaguerin@hotmail.fr

Bonne chance!

Joséphine B/ Bac S/2015/DUT GB IAA
Par Josephine, il y a 7 ans

-BAC S obtenu en 2015
-DUT GB IAB à Saint Brieuc promotion 2015-2017( Diplome Universitaire Technologique en Génie Biologique option Industries Agro-alimentaires Biologiques)
C'est une formation qui se déroule sur 2 ans. Elle est très diversifiée et compléte, car elle comporte des matières portés sur la biologie, la biochimie, la chimie, la physique (Métroloqie, thermodynamique, Mécanique des fluides), Technologie Alimentaire, Génétique, Qualité , Analyse Sensoriel, la microbiologie, sans oublié les mathématiques et  l'anglais.
Comparé à l'IUT GB de Caen, celui de Saint Brieuc est l'un des mieux équipés de France.
On manipule des machines de plus de 30 000 euros. Aussi la vie étudiante briochine est à peu près 2 fois moins chère que la vie caennnaise.
Prix moyen de loyer à saint Brieuc: 273 €
les Tp permettent une très bon approche de l'activité professionnelle. Nous avons pu pratiqué la fabrication d'un camembert, Taux de vitamine C dans un jus d'orange, évaluer les teneurs en ion dans différentes eaux, faire des coupe histologique et j'en passe.
A la suite de l'obtention de ce diplôme, je souheterai intégrer une liscence pro ou une école d'ingénieur.

Si vous  avez plus de questions, n'hésitez pas (e-mail : josephine.bellaize78@orange.fr) et venez à la porte ouverte qui se déroulera le samedi 4 ou 11 mars !!
site de l'IUT :https://iut-stbrieuc.univ-rennes1.fr/

FG BAC S 2015
Par François-Gabriel, il y a 7 ans

Obtention du BAC S en 2015 mention assez bien, je suis parti en DUT Génie Biologique option Industrie Agro-Alimentaire et Biologique à Saint-Brieuc.

Voulant au départ entrer en DUT Génie de l'environnement à Caen, je n'ai pas été accepté, je suis donc allé chez les bretons.
Les études se déroule selon un format cours, travaux dirigés et travaux pratiques. Le premier semestre est une remise à niveau/adaptation, ensuite arrive la spécialisation (apparition de la technologie alimentaire pour ma part)
Il y a un stage de 11 semaines en fin de deuxième année, ce qui peut paraître un peu faible, j'aurais préféré deux périodes de stages, une en première année et une en deuxième. 
Après, j'envisage une poursuite d’étude, il est possible d'avoir du travail après les deux années, mais il serait dommage d’arrêter là, partir à la FAC, école d’ingénieur serait envisageable. Mais je serai plutôt pour une poursuite d’étude dans l’agroalimentaire ou la protection de l'environnement (en License Professionnelle Protection de l'environnement, développement durable à Caen).

Léo (Duduss) / Bac S / 2013 / IUT Génie Biologique option IAB
Par Léo, il y a 7 ans

Bonjour à tous !
C'est parti pour faire un récit fort en émotions ;)

2013: La base !
           - Bac S sans avoir trop bossé toute l'année (11 de moyenne).

           -J'ai passé en même temps des concours infirmiers (3 en tout: Alençon, Vire et Fécamp) et j'ai obtenu celui d'Alençon sans problèmes.

       Les concours infirmiers pour une personne qui sort de S ou même ES sont très facile, car une des premières épreuve écrites est basée sur des maths/logique et l'autre écrit est une argumentation de texte avec quelques questions (sujet sanitaire et social sur des problèmes d'aujourd'hui). Par la suite, on est rappelé pour passer un oral devant un jury de professionnels de santé (3 jurys), pour réaliser cet oral, on nous donne un sujet que l'on travaille pendant 30 min avant de passer à l'oral (ce sujet parle de sujets sociétaux d'aujourd'hui, ex: "Aujourd'hui plus on communique et moins on s'écoute") pour cette préparation avant l'oral j'ai fait comme on faisait en français Intro/Axes/Sous-Axes/Conclu. L'oral commence, tu récites ton sujet pendant une 20aine de minutes puis après vient les questions du jury ! Il faut montrer qu'on est motivé et être à l'aise à l'oral. Pour passer l'oral, je me suis préparé 3 semaines avant sur des sujets pris au hasard, je me suis renseigné sur le métier d'infirmier (c'est utile n'empêche...) et j'ai travaillé sur mes qualités/défauts (question bateau de l'entretien).

Aider les gens, c'est bien mais...
- 2013/2014: 1ère année d'infirmier à la Croix-Rouge d'Alençon
- 2014/2015: 2ème année d'infirmier mais seulement 1 mois !!!

     L'école d'infirmier a été une grande expérience pour moi, étant le plus jeune d'une promo de 90 personnes venues de tout milieux avec des personnes plus âgés (50 ans pour certaines) j'ai beaucoup appris d'eux ! La première année au point de vue théorique m'a beaucoup plu, car il y a pas mal de biologie donc pour quelqu'un venant de S finger in the nose et puis plein de matières nouvelles Processus traumatiques, Pharmacologie,... . Sinon on est rapidement plongés dans les stages ce qui a été pour moi une découverte totale du métier. Le statut d'étudiant auprès des services médicaux leur offre une main d’œuvre gratuite et n'hésite pas à nous exploiter, après, c'est mon avis et tout va dépendre de l'endroit où on atterrit (il peut être parfait: équipe sympa, à l'écoute, ... ou être totalement catastrophique: charge de travail énorme, une équipe soignante qui ne va pas hésiter à nous enfoncer au détriment des patients...........).
     Peut-être par manque de maturité et par manque de réalisme, j'ai arrêté l'école d'inf au début de la 2ème année.

2014/2015: Le bénévolat et les associations, c'est bien mais trop c'est trop !

    Du coup j'ai stoppé ma formation et je ne savais pas quoi faire du tout... Pendant cette année-là, je suis resté sur Alençon avec mes potes inf pour en profiter, mais j'ai aussi fait le bénévole aux restos du cœur pour au moins m'occuper et faire quelque chose de bien. Je suis aussi resté dans mon association étudiante des infirmiers et le collectif des étudiants alençonnais pour faire bouger cette petite ville (qui a moins l'air paumé qu'il n'y paraît). Mais bon pendant ce temps-là toujours pas de formation ni de diplôme...

2015/2016: Le déclic ?!

   Bon, septembre 2015 pas de formation, pas de diplômes, qu'est que je vais bien faire de ma vie bordel ?? Et ta famille derrière qui te dit "t'es jeune t'as le temps...", la frustration était de plus en plus en grande ! J'ai décidé m'inscrire à pôle emploi (ce qui m'a servi concrètement à rien n'ayant jamais travaillé) étape obligatoire pour rejoindre l'organisme des Missions Locales. Ces professionnels m'ont beaucoup aidé dans ma "reconversion" et mon orienté vers une formation qui permet aux adultes de s'orienter en réalisant des stages "découverte" ou même travailler sur son CV, lettre de motiv', image de soi,... . Un mois après, cette formation a été supprimée par la région pour les personnes ayant obtenu un diplôme équivalent ou supérieur au BAC (j'étais le plus diplômé parmi les autres personnes de la formation...), j'ai donc eu beaucoup de chance d'y avoir participé ! Elle a duré 3 mois pour moi et j'ai pu découvrir de nombreux métiers dont un en particulier "Responsable Qualité en secteur Agroalimentaire". Ce stage en immersion dans ce métier a pu permettre le déclic et m'a motivé à poursuivre dans cette voie ! En attendant la rentrée de septembre je me suis inscrit en agence d’intérim pour trouver du boulot rapidement, car les sous ça ne tombe pas du ciel (paraît-il), c'était pas des boulots de ouf mais bon ça remplit le porte-monnaie (manutentionnaire, employé libre-servie en supermarché, vendanges <3, ...). Et j'ai aussi réussi à décrocher un job pour l'été grâce aux missions locales où je vais d'ailleurs retravailler cette année et surement les années futures (loueur de pédalo + kayak au Lac de la Dathée, venez nombreux !!!)


2016/2017: DUT Génie Biologique option Industries Agroalimentaires et Biologiques à Saint-Brieuc #lebonheur

       Du coup, 3 ans après le BAC, je suis repassé par la case APB et j'ai obtenu l'IUT de Saint-Brieuc pour la rentrée de septembre, mon premier choix était Caen car la deuxième année pouvait se faire en alternance, mais finalement c'est pas si grave que ça et je vais te dire pourquoi:
1. Bon ok je suis en Bretagne, mais on apprend à s'y faire et à les aimer ces petits bretons.
2. Réputation de l'école ++++++++ --> en gros si j'ai envie de faire école d'ingé juste après mon DUT (et c'est ce que je vais faire) c'est totalement réalisable !!
3. Qui dit réputation dit rigueur et là poto faut s'accrocher et fournir un travail constant si tu ne veux pas être largué.
4. Équipe enseignante de malade (ça change de Mortain...), les profs sont là si tu as du mal et t'accompagnes tout au long de tes projets !
5. T'aimes les TP ? les labo ? et bah là t'es servis ! Tous les mardis et vendredis, c'est TP histoire de manipuler et réaliser ce que tu vois en parallèle en théorie.
6. Le fait que j'ai 3 ans de plus que les gens de ma promo, fait de moi le plus vieux de la promo et je me permet d'apporter mon savoir déjà acquis en 3 ans aux autres ainsi que mon expérience.
7. La microbiologie, c'est une tuerie et on ne voit pas ça au lycée (dommage).
8. L'IUT possède un beau budget pour tout ce qui est machine de précision (spectrophotomètre à absorption atomique, pasteurisateur,...), en gros, c'est mieux que la plupart des IUT et les entreprises + écoles sup nous aiment pour ça ^^
9. Science ***** !
10. Si c'est le numéro 1 dans tes vœux APB, tu es quasi sûr d'être pris :)

   Voili voilou en 2ème année je vais pouvoir faire un stage de 11 semaines histoire d'avoir un peu plus de concret et me conforter de mon choix de métier.

En tout cas, si t’arrives pas à trouver ta voie dit toi que d'autres aussi sont passés par là, suffit juste de se serrer les coudes pour s'en sortir.
Bon courage et PROFITE !

(si jamais t'as bien aimé ce texte et ce beau récit, je t'invite à me contacter : leo.duchemin.leo@gmail.com  et si jamais tu penses que je suis l'homme de ta vie ça veut dire que tu t'es juste trompée de blog ^^)

Math
Hugo Lelièvre, Bac S spécialité mathématiques 2016
Par Laurent SIMON, il y a 3 ans

Salut tout le monde !
Mon parcours :
2014 - 2016 : Bac S spécialité mathématiques, mention bien
2016 : Concours pour les prépas intégrées
2016 - 2018 : Prépa intégrée Polytech Nantes
2018-2021 : Formation d’ingénieur en génie électrique à Polytech Saint-Nazaire
Actuellement :
Je suis donc actuellement en dernière année d’école d’ingénieur en génie électrique, celle-ci se résume en deux semestre, un premier composé de cours d’unification de la formation et le second est un stage de 6 mois. Je vais donc commencer mon stage de fin d’étude en février 2021. Ce stage portera sur la gestion de projet d’électrification de bâtiments privées comme les banques, les commerces etc.
Plus tard :
Par la suite, je souhaite me lancer directement dans la vie active (Bac +5 c’est déjà pas mal). Les deux domaines dans lesquels je considère aller sont la gestion de projet dans le bâtiment (en lien avec mon stage) ou l’automatisme industriel.
La prépa :
Pour ce qui est de la prépa, on peut retrouver ce genre de formation dans différents réseaux d’écoles d’ingénieur comme Polytech ou l’INSA. Dans l’ensemble, elle a pour but de former les étudiants sur les différentes filières que proposent ces réseaux d’école c’est-à-dire quasiment tous les domaines de la physique ainsi que la biologie selon les établissements. L’entrée dans les prépas intégrées se fait sur concours juste avant le bac généralement. L’entrée en école d’ingénieur se fait elle via un classement national des étudiants en prépa intégrée. L’avantage de ce genre de prépa est d’avoir un gros aspect théorique mais avec plus de pratique que dans une prépa classique ainsi une bonne préparation aux écoles du réseau. Le désavantage selon moi est que l’on se trouve bloqué dans le réseau par la suite, mais il est tout de même possible de rejoindre d’autres écoles par les concours de prépa (pour lesquels nous ne sommes pas préparés) ou sur dossier.
La formation d’ingénieur génie électrique :
Enfin pour ce qui est de ma formation, j’ai choisi le génie électrique pour la diversité des débouchées que cette formation propose. Les cours sont composés d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique, d’automatisme, d’automatique etc. C’est une formation très variée qui nécessite cependant pas mal de travail personnel. Un gros point fort des écoles d’ingénieur est de pouvoir travailler avec des personnes venant de beaucoup de formation différentes (DUT, prépa, ATS, licence…). Il y a aussi une vie associative bien développée dans l’école mais aussi dans le réseau Polytech à travers la France.
Pour finir :
N’hésitez pas à me contacter si comme moi vous aimez les maths et la physique au lycée mais que vous manquez d’informations concernant les écoles d’ingénieur notamment les différents moyens d’y accéder (il existe beaucoup de parcours différents).
Contact : hlelievre16@yahoo.fr

Canelle Poirier - Bac S 2011 - Doctorante en statistiques
Par Canelle, il y a 7 ans

Mon parcours :
2011 : Bac S
2011-2014 : Licence Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales (MASS) à l'Université de Rennes 2
2014-2015 : Master 1 Statistique Appliquée aux entreprises à l'Université de Rennes 2
2015-2016 : Double cursus en Master 2 : Statistique Appliquée aux entreprises à l'Université de Rennes 2 et Méthodes de Traitement de l'Information Biomédicale et Hospitalière (MTIBH) à l'Université de Rennes 1

Après mon bac S j'ai réalisé une licence MASS pour devenir professeur des écoles (qui est une très bonne formation je trouve pour ensuite faire le master MEEF) ou professeur de maths puis j'ai finalement choisi de faire le master de Statistique.
Au niveau de la licence, c'est une licence assez complète avec principalement des Maths et de l'Info, mais aussi des semestres d'introduction à d'autres matières comme l'économie, le droit, la comptabilité, la sociologie.. qui permettent aussi de voir d'autres choses et de changer de parcours si jamais un autre sujet que les maths vous intéresse !
Pour ce qui est des maths, la licence reste très théorique, ce n'est qu'à partir du master où il y a une vraie application pratique des méthodes.

Au niveau du master de statistiques, celui de Rennes 2 est plus tourné vers le marketing. Par exemple, beaucoup d'entreprises vont chercher à mieux connaître leurs clients (Orange par exemple), savoir si ce sont de bons clients ou non, s'il faut les relancer en leur envoyant des mails ou des promotions, si ça les fait revenir en magasins etc. Des entreprises (comme  Leclerc, Sephora, Allo Resto, Yves Rocher...) vont également faire appel à des boîtes de conseil pour avoir une analyse de leurs chiffres et savoir ce qu'ils ont besoin de faire pour progresser par exemple. Des boites comme Décathlon ou même Chanel font appel aussi à des statisticiens pour des tests sur des nouveaux produits. Il y a aussi le domaine de la banque, des assurances etc.

Moi je me suis dirigée vers la santé, c'est pour ça que j'ai réalisé un master en complément. Là aussi les sujets sont vastes (Tester l'efficacité d'un médicament, l'évolution d'une maladie...).
J'effectue en ce moment un doctorat et mon sujet est la prédiction des épidémies. Pour cela j'utilise différentes sources de données, notamment les données de l’hôpital (les comptes rendus patients, les tests de laboratoire, les prescriptions...) mais aussi  les données du web comme les données de Google car les internautes vont avoir tendance à effectuer plus de recherches pendant les pics épidémiques notamment sur les symptômes et les moyens pour se soigner. En même temps que le doctorat, je donne également des cours à des étudiants.
J'espère à la fin du doctorat devenir enseignant chercheur.

Vous pouvez me poser des questions par mail (canelle.poipoi@hotmail.fr) si vous le souhaitez :)

(Le domaine des statistiques n'est pas encore très connu et pourtant il y a des plus en plus de demande car de plus en plus de données à disposition qui ont besoin d'être analysées ! C'est donc un domaine qui embauche :) )

Alexandre Lardeur - Bac S 2014
Par Alexandre, il y a 7 ans

Après avoir obtenu mon bac S spé Maths (et option Latin : faites du latin, ne l'oubliez pas ! Et option théâtre aussi) en 2014 mention très bien, j'ai décidé de partir à l'université de Rennes 1 en licence Mathématiques (Parcours MIEE pour les deux premières années, certains cours sont en communs avec d'autres filières : informatique, physique électronique). Les deux années se sont très bien passées et me voilà parti en troisième année, parcours Recherche & Agrégation.

Le choix de l'université n'est pas par dépit, mais par envie de changer d'air. La prépa ne m'intéressait pas du tout (non pas pour la charge de travail, cela m'importe peu, mais plus pour le cadre). Université= débrouille-toi mon coco, ici, on te laisse tout seul. 
Il y a certains avantages évidemment, beaucoup diront : sorties, jeudi soir, horaires trop cool etc...
Personnellement, c'est surtout pour savoir si j'étais capable de me débrouiller seul, vraiment tout seul, et qui plus est, j'aime beaucoup les mathématiques pures, donc ça ne peut qu'être super ! (Youpi la joie) 
Niveau inconvénients : Si vous êtes en difficulté, en effet, on peut s'y perdre facilement si on décide de lâcher, ou de laisser passer. Il faut toujours s'accrocher, et voir positif, ce qui n'est pas donné à tout le monde. 
Pour ma part, l'un des gros inconvénients et la diversité des professeurs. A la fac, ils sont enseignants-chercheurs, et d'autres sont...chercheurs-enseignants.parce.que.c'est.dans.mon.contrat, donc il faut là encore travailler encore plus chez soi...Mais si t'as l'envie, tu peux et t'essayes d'y arriver.

Pour mon parcours, il est intéressant de savoir qu'il n'y a pas que le professorat à la sortie. Certes, beaucoup de parcours sont faits pour, mais il ne faut pas oublier que les mathématiques sont incrémentées un peu partout dans l’ingénierie, dans la pharmaceutique, dans l'informatique etc...
Au bout des deux années de licence, un vrai choix se fait parmi ceux-ci :
- Filière Recherche-Agrégation (celui que je fais actuellement) : pour partir vers....la Recherche et/ou l'Agrégation (Concours pour devenir Professeur, moins commun que le CAPES dont je parle plus tard) ; Le contenu de cette année-ci part dans les mathématiques ultra pure, très théorique. C'est fini le temps où tu dessines des rosaces.
- Parcours ingénierie : Là on s'attaque aux mathématiques appliquées. Le choix pour la suite se fait parmi les écoles d'ingénieures, ou certains masters (exemple : master de cryptographie : Si vous voulez mêlez programmation et maths, c'est parfait ! Ils ont besoin de personnes en plus)
- Parcours CAPES : Pour préparer le concours pour devenir Professeur (en collège et lycée). C'est le concours le plus commun pour le devenir. 
- Parcours SENA : Là on s'éloigne des maths, c'est un concours pour devenir professeur des écoles. J'ai aps trop d'informations à vous donner.

Je vous donne un lien si vous voulez connaitre le contenu des 3 années à Rennes : http://etudes.univ-rennes1.fr/licence-mathematiques 
Evidemment, si vous voulez me contacter, me poser des questions, voir même m'insulter, n'hésitez pas : alexandre_lardeur@hotmail.com

Et n'ayez pas peur des maths, c'est tout gentil mignon, et c'est rigolo : Logarithme et Exponentielle vont au restaurant. Qui paye ? Exponentielle, car Logarithme Népérien (ne paie rien)
Allez encore une autre, on s'enjaille : On demande à plusieurs scientifiques :  » Combien vaut pi ? »
L’ingénieur répond : « C’est approximativement 3 et 1/7. »
Le physicien dit : « C’est 3.14159 »
Le mathématicien réfléchit un instant et répond : « C’est égal à pi ».


Brice Ozenne, Biostatisticien
Par Brice, il y a 7 ans

Bonjour,

Mon parcours est celui de quelqu'un qui aimait bien les math' mais
aussi la physique, SVT et l'histoire. Bref je ne savais pas vraiment
vers quoi m'orienter et de fil en aiguille j'ai fini biostatisticien.

2007: Bac S option Mathématiques, mention très bien

J'ai vraiment aimé mon lycée à Mortain, c'était un peu mais pas trop
de travail et une super ambiance. Je me suis orienté par défaut vers
un prépa math (sous prétexte de ne pas se fermer de portes). Mais ne
sachant pas pas trop à quoi m'attendre ni ce que j'allais en faire.

2007-2009: Prépa au lycée Chateaubriand à Rennes, MPSI-MP*

Là les choses sérieuses commencent: beaucoup de boulot, des profs très
exhigeants mais aussi une super ambiance de classe. Étonnement j'ai
plutôt bien aimé la première année, j'avais un prof de math assez
ancienne école mais avec qui j'avais l'impression de beaucoup
apprendre. Et je m'étais fait un bon groupe d'amis (et de travail) que
je revois toujours.

La seconde année a été plus pénible avec une ambiance plus
concours/performance, surtout au niveau des profs. La période des
concours (pour obtenir une école d'ingénieur) est aussi pénible, à
ressasser un peu toujours la même chose.
Important: ne pas perdre espoir! J'avais un peu l'impression d'avoir raté mes oraux à Centrale
mais finalement j'ai quand même été pris.

Au global je ne regrette vraiment pas la prépa. Scientifiquement c'est
là où j'ai le plus appris. Humainement j'ai rencontré des gens très
chouettes et d'un peu tous milieux. Je n'ai pas ressenti que venir
d'un "petit" lycée était un problème, excepté des lacunes en anglais
comparé aux rennais. Côté orientation, la prépa ne m'a pas bien aidé à
part confirmer que j'aimais bien les maths. Donc je me suis orienté
(toujours par défaut) vers une école d'ingénieur
"généraliste". Qu'est-ce que veut dire généraliste ou ingénieur
généraliste, hum, je ne sais toujours pas !!.

2012-2015: Ecole Centrale de Lyon
- avec un semestre en Italie au Politecnico di Milano
- et un master en santé publique à l'Université de Lyon

Globalement je n'ai pas vraiment aimé mon école d'ingénieur. Je dirai
que je m'y suis surtout fait des amis et vu des gens très doués
notamment en musique ou en organisation d'événements. Par contre
l'enseignement était très hétérogène: Plutôt mauvais en informatique
et très bon en mécanique des fluides (on pouvait choisir les TP que
l'on voulait faire et ils avaient du super matos). A être généraliste,
on se spécialise super tard et on ne fait pas vraiment ce que l'on
veut faire. Heureusement le système est un peu flexible et j'ai pu
faire un ERASMUS en italie où j'ai eu un super prof de statistiques,
avec passion d'enseigner à l'italienne. Bref je me suis dit que ce
qu'il faisait avait l'air bien et j'ai continué dans cette voie.

Faire un master avec l'école d'ingénieur était pour moi indispensable
pour se spécialiser, trouver un stage et une thèse. Ayant le sentiment
qu'après mes études mes connaissances en stats étaient un peu légères
je me suis dit pourquoi pas une thèse pour prendre le temps
d'approfondir le sujet.

2012-2015: Thèse en biostatistiques officiellement à l'université de
Lyon mais en pratique aux hospices civils de Lyon

La thèse je pourrais en parler des pages mais en résumé c'était
vraiment chouette. J'ai beaucoup appris et c'est une chance qui est
offerte d'avoir du temps pour réfléchir et réaliser/étudier quelque
chose, d'un peu nouveau de préférence, avec ses petites mains. Dans
mon cas c'était voir si des images IRM acquises juste après qu'un
patient ai eu un AVC peuvent aider les médecins à décider du
traitement à utiliser. En pratique ça requière de la
programmation, des mathématiques appliquées, pas mal de lecture et
d'écriture d'articles/livres scientifiques. Tout ça pour déboucher sur
mon poste actuel:

2015-????: Post-doc en biostatistiques à Copenhague, Danemark. Mon
poste est partagé entre l'hôpital et l'Université. Concrètement, être
biostatisticien ça veut dire:
- aider des médecins/psychologues/ingénieurs à analyser leurs données
  afin de répondre à des questions: est-ce que mon nouveau traitement
  est meilleur que l'ancien?  est-ce que tel gène est associé à un
  niveau de sérotonine plus élevé? Est-il facteur de risque pour la
  dépression ?  
  Généralement je conseille la personne:
1) bien définir la/les questions auquel on souhaite répondre (souvent le plus difficile)
2) comment utiliser un logiciel d'analyse statistiques pour répondre à la question
3) interpréter les sorties logiciels
4) écrire les résultats dans un rapport/article ... et faire de jolies
   figures
   Mais lorsque c'est trop compliqué ou c'est intéressant au niveau
   statistique je fais moi-même l'analyse.

- du développement logiciel: je passe pas mal de temps à coder afin de
  développer des libraires pour le logiciel R. Cela vise à étendre les
  outils existants afin d'avoir d'avoir une méthode d'analyse plus
  fiable ou une méthode qui permettent d'analyser des données
  complexes (e.g. images IRM). J'y passe probablement un peu trop de
  temps mais le code a l'avantage d'être gratifiant, i.e. avoir
  l'impression de produire quelque chose à la fin.

- de la recherche: cela veut dire essayer de développer une nouvelle
  méthode qui soit utilisable et intéressante en pratique. C'est aussi
  lire des articles/livres pour ne pas réinventer ce qui existe déjà
  (important et difficile finalement vu tout ce qui a déjà été fait!)
  et s'inspirer d'outils existants pour résoudre ses
  problèmes. Concrètement on s'assoit et parfois on passe quelques
  heures à lire une, deux ou trois pages et puis ahhhhhhhh bon sang
  bien sûr - là on a gagné sa journée et on bénit l'auteur de
  l'article. Ou alors rhoooooo, j'y comprends rien et là on va voir
  ses collègues pour essayer d'y voir clair.

- un peu d'enseignement mais heureusement pas trop. Je dis
  heureusement car ça (me) prend beaucoup de temps de préparer
  quelques heures de cours/TP. Mais sinon c'est assez sympa (bon ça
  dépend pas mal de la motivation des élèves).

Globalement je suis très content de mon travail actuel. C'est assez
passionnant et on apprends constamment de ses lectures, collègues ou
de ses projets. C'est devenir un peu geek en utilisant emacs, un
éditeur de texte des années 75 sous la pression d'un collègue (mais si
si il est super bien). C'est parfois un peu frustrant quand me demande
de faire des miracles, genre faire des stats sur 12 patients. Ou quand
on pense de développer quelque chose de mieux mais qu'après simulation
on se rend compte que la nouvelle méthode juste trois fois plus lente
pour +/- le même résultat. Mais c'est pas grave, peut-être que dans 3
mois on aura un bonne idée pour améliorer tout ça.

Voilà où j'en suis. Si vous vous voulez plus d'infos vous pouvez
m'écrire à brice.ozenne@orange.fr.


Architecture- Travaux Publics
Louise Marie Jouault - Bac S 2015 - Etudiante Archi Nantes
Par Louise Marie, il y a 7 ans

Actuellement, je suis en L2 d'Architecture à Nantes 
2015 : Bac S mention Bien
J'ai été prise sur dossier et entretient directement après le bac, c'est important d'avoir un dossier plus ou moins correct pour rentrer mais c'est le profil et la personnalité qui fait tout à l'entretient.

Pour ceux qui se font des idées reçues, je n'ai aucun cours de maths ou de physique, l'architecture, de la façon dont elle est enseignée à Nantes principalement tourné vers les sciences humaines et l'art de générer des formes ainsi que de les representer. Il existe néanmoins un double- cursus Archi-ingé que je ne fais pas, mais si vous avez des questions je peux y répondre ou vous tourner vers des amis à moi qui le font, parce que c'est plus facile de le faire dans le sens archi puis ingé que l'inverse. Y'a aussi un double cursus archi-managment  

Ça dépend des écoles mais les matières que j'étudie en L2 sont :
Histoire de la ville , histoire de l'architecture et histoire de l'art1h30 à 2h d'amphi chaque par semaine 
Sociologie: En archi c'est tourner vers sociologie de l'habitat, comment les hommes investissent la ville et leur propre maison, 2h d'amphi par semaine 
Informatique : Maîtrise des logiciels de représentation, ça commence par photoshop,( pour faire de l'image numérique ), In design ( de la mise en page ), Autocad ( pour faire des plans ), Sketchup, 3dsmax ( representer en 3D ), 2h de TD par semaine
Construction : Apprendre les techniques de base pour faire tenir une maison debout, et du vocabulaire de construction, 1h de cours et 5h de TD 1 fois toute les 2 semaines
Morphologie : Science des formes, c'est de la géométrie en 3 dimensions, on apprend à créer des formes à l'aide de la géométrie et des logiciels, les polygones, polyèdres, et comment utiliser ça dans l'architecture, 1h de cours et 5h de TD 1 fois toute les 2 semaines
Dessin, Art plastique : j'en avais surtout en première année, on apprend à dessiner ce qu'on voit, ça peut être des bâtiments comme representer des ambiances, les ombres, les lumières, ou se dessiner entre nous, puis au deuxième semestre  passer du dessin figuratif à l'art abstrait en expérimentant plusieurs techniques 3h au premier semestre puis 5h au deuxième
Maquette : ça c'est juste au 1er semestre, on apprend a dessiner et maquetter tout bien à la règle 2h par semaine
Et le + important : L'enseignement de projet :  C'est à dire se positionner en tant qu'architecte, on nous donne un sujet et on doit faire une archi avec. Ex: au premier semestre c'est très abstrait c'est de la découverte, on devait écouter une musique et s'en inspirer pour faire de l'architecture, après ça devient plus concret, au S2 on avait une parcelle de 90m2 à Nantes, qu'on a pu visiter et ensuite réaliser des logements pour 3 familles en créant une nouvelle manière d'habiter, c'est à dire pas simplement superposer des appartements et mettre une porte un bas et un ascenseur sur le côté. Tout en prenant en compte le contexte urbain et historique du quartier. La au troisième semestre, mon sujet c'est situation extreme, donc un projet utopique  http://se.ensan.fr << ici le lien pour voir ce que des étudiants ont fait parce que c'est long a expliquer, et aussi en parallèle j'ai Ma maison au tokyo ou la j'ai 80m2 à Tokyo et je fait ce que je veux, mais ça doit plus être tourné vers une maison sculpturale ou les formes sont intéressante . Donc c'est trop bien parce qu'on a aucune contrainte.

Tout les cours en amphi ont leur partiel à a fin du semestre mais c'est pas très dur, en plus y'a les TD qui rapportent des points facilement, mais c'est le projet le plus dur et qui à le + gros coeff


Les point positif :
> Déjà la ville de Nantes est géniale, je recommande pour ceux qui ont envie de changer de la Normandie, c'est pas si loin c'est à 2h30 de Mortain. Niveau vie étudiante il y a énormément de chose, c'est très événementiel, que ce soit au niveau musique, sortie, culture. Il y a beaucoup d'exposition, de conférences sur tout les sujets. En plus c'est hyper agréable comme ville, bien desservie, c'est grand avec plein d'espaces verts.
> Au niveau de mon école, donc c'est l'ENSAN :  http://www.nantes.archi.fr 
Je trouve que c'est une très bonne école, l'enseignement est fait par des professeurs qui sont quasiment tous architectes, et/ou chercheurs, viennent parfois de l'étranger ou de Paris, ce qui nous permet d'apprendre beaucoup de choses différentes par des gens qui sont passionnés par leur profession. 
> L'école est située près du centre + y'a un voyage chaque année + y'a pleins d'associations, donc une vie étudiante très très active
> L'école c'est comme une grande famille, on est dans une promo de 150 ou on se fait des amis très rapidement 
> Pas besoin de savoir dessiner ou d'être fort en quoi que ce soit, tout s'apprend
> On fait des progrès à une vitesse impressionnantes, déjà en dessin on en fait tout le temps ça va très vite, en logiciel, depuis 1an et quelques mois j'ai appris à utiliser 7 logiciels 
> En archi les débouchés sont nombreux contrairement à ce qu'on croit, on choisit ça voit, je peux choisir de construire des logements sociaux dans un secteur qui reste économique, ou alors rester dans la communication, faire du graphisme, ou alors partir dans l'animation 3D, ou construire des décors de théâtres, ou des bateaux, ou être dans un projet social c'est à dire construit un projet avec les gens d'un quartier, être chercheur, historien, sociologue, être prof, bon évidemment ça reste autour de l'archi, mais ce n'est pas forcément être architecte 
> On nous encourage à partir à l'étranger 
> Y'a 3 stages dans le cursus 
> Le travail rendre est agréable, c'est faire des maquettes, du dessin, on travaille beaucoup en groupe avec de la musique 
> Les TD pareil, on passe un après midi à bosser sur un sujet rigolo type construire des poutres en boites de conserves, ou dessiner des noix, on prend ses pauses quand on veut, c'est très libre 

Les points négatifs
> La charge de travail est  très élevée, vers la fin des semestres y'a beaucoup de choses à rendre + réviser pour les partiels, faut réussir à s'organiser, et à bosser tout le temps, être productif, rigoureux avec soi même 
> On dort pas beaucoup, le rythme de vie peut devenir pas top du tout à cause justement du travail 
> Quand on rend un projet devant un jury faut savoir encaisser les critiques cassantes et gratuites quelques fois, et en pas se décourager, faut apprendre à se remettre en question tout le temps sur le travail qu'on produit 
> Faut investir dans un très très bon ordinateur pour au moins la deuxième année
> Les maquettes et les impressions grand format ça coute cher aussi 
> C'est normalement 5 ans mais ça s'étale à 6 ou 7 quand on pars en erasmus ou qu'on veut alleger la charge de travail en master 
> Faut savoir se faire une culture personnelle à côté des cours, prendre le temps de lire des livres, voir des expositions, ça aide bcp dans les études 

Voila mais sinon moi j'aime beaucoup ce que je fais et je pense continuer parce que je trouve ça hyper intéressant, l'architecture c'est une discipline présente partout, j'aime bien le côté humain, le fait qu'on construise pour les gens, à petite ou grande échelle, c'est faire en sorte que les gens soient bien dans la ville puis dans leur maison grace à l'étude de pleins pleins de paramètres qu'on imagine pas du tout rien qu'en regardant un bâtiment, et pourtant c'est très très complexe.

Si vous avez des questions : louise.marie.lmj@gmail.com

Florian - Bac S - 2013 - Etudiant en Architecture et Ingénierie
Par Florian, il y a 7 ans

Après un Bac S obtenu en 2013 (mention Bien et Section Européenne), je me suis lancé dans des études d'Architecture

La sélection est une étape à passer qui dépend de plusieurs critères
(désormais nationaux ce qui m'aurait sûrement fermé la porte à ses études)
- Dossier
- Lettre de motivation
- Entretien
En ce qui me concerne, je trouve que cette sélection ne laisse pas la chance à tout le monde de montrer sa motivation, en atteste des refus venant des écoles de Rennes et de Nantes dès l'étape du dossier malgré une moyenne générale supérieure à 14
J'ai eu la chance pour ma part de postuler il y a bientôt 5 ans à Rouen, école qui prenait encore tout les postulants en entretien. Cette chance me permis de rejoindre la formation ce que j'ai toujours voulu faire

Je me suis donc dirigé vers l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Normandie (ENSA Normandie) à Rouen en Septembre 2013 d'où je suis sorti diplômé d'une Licence en Architecture en Juillet 2016

Points positifs:
> Une école agréable située dans un parc de 2 hectares permettant de travailler, manger, se reposer, faire la fête
> Une super ambiance grâce au faible nombre pour des études supérieures et à l'entraide présente
> Accessible à tous, du Bac S au Bac Technologique
> Des matières qui développe toutes les orientations: Structure, Représentation, Sociologie, Histoire, Informatique, Projet; offrant une certaines pluridisciplinarités intéressante
> Du travail agréable et concret: Projets insérés sur des sites existants et suivants des programmes réalistes, Travaux Pratiques fortement présents, Expérimentation, ...

Points négatifs:
> Sélection qui ne prend que trop peu de personnes en entretiens pour voir la réelle motivation (ordre de grandeur: 2500 postulants, 500 entretiens, 120 entrants; ce qui peut signifier 2000 personnes avec un dossier moins bon mais plus motivés que ceux sélectionnés)
> Une charge de travail importante nécessitant une certaine organisation sinon vous comprendrait la réplique culte d'Astérix et Obélix Mission Cléopâtre par Numérobis : " C'est que… J'suis un p'tit peu charrette en ce moment… "
> Des rendus qui tombent tous sur dans les mêmes périodes laissant peu de place à la préparation des quelques partiels
> Le manque de stage professionnels encadrés (3 au total: ouvrier [2 semaines], première pratique [1 mois], formation pratique [2 mois]) - Des stages longs (6 mois ou plus) sont souvent intéressants

Après cette Licence d'Architecture réalisée à L'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Normandie, plusieurs possibilités pour poursuivre son cursus existent sous formes de différents Masters Spécialisés ou non ..
Chaque école possède son orientation ou des Masters réputés dans celle-ci. Par exemple orienter vers la réhabilitation/transformation/... pour l'ENSA Normandie, paysage pour des écoles comme Bordeaux/Lille, Master Architecture Navale à l'ENSA Nantes, etc ...
Descriptif des formations proposées: http://www.culture.gouv.fr/culture/politique-culturelle/ESArchi-France.pdf

Pour ma part, mes découvertes durant la Licence, mes orientations architecturales, ma vision de l'architecte, et plusieurs autres facteurs m'ont beaucoup amenés, durant ces trois ans, à me questionner sur le rapport à l'ingénierie et à l'ingénieur dans le Projet
Cette constante étant selon moi indispensable et trop peu abordé dans la plupart des écoles d'architecture, j'ai entrepris de rejoindre un double cursus Architecte-Ingénieur

De nouveau la sélection post-bac me ramena sur terre suite à plusieurs refus d'école qui démarre cette formation dès la 1ère ou 2ème année comme Nantes, Strasbourg, Lyon ..
C'est à Marne-la-Vallée que j'ai trouvé ce qui me correspondait et sûrement au jour d'aujourd'hui une des plus grandes opportunités qui s'offre à moi dans mon cursus.
Cette école propose une formation Structure et Architecture qui permet de réaliser cette passerelle vers le double-cursus d'Architecte-Ingénieur avec l'Ecole des Ponts et Chaussées (école d'ingénieurs la plus réputée en terme de Génie Civil en France)
Accessible à 14 personnes chaque année par le biais d'un dossier (notes Bac + Licence), d'une lettre de motivation, d'un book, cette formation propose des cours de résistance des matériaux, de conception structurelle à l'Ecole des Ponts et Chaussées, ainsi que de réaliser des projets en partenariat avec des ingénieurs suivant la formation opposée (Ingénieur-Architecte), ...

Je me suis donc lancé dans ce Master à l'Ecole d'Architecture de la Ville & des Territoires à Marne-la-Vallée et en parallèle à l'Ecole des Ponts et Chaussées (Ecole des Ponts ParisTech) une journée à deux journées par semaine.
Cette section Structure & Architecture se termine à la fin du Master (2 ans après la Licence), et me permettra à la suite, en 3 ans (1 année de Fac pour une mise à niveau en maths/physiques + 2 ans à l'Ecole des Ponts), de devenir ingénieur des Ponts et Chaussées à côté de mon diplôme d'Architecte
Ce cursus donne accès à un cours de mise à niveau dispensé par un ingénieur des ponts avec une expérience dans divers domaine allant du génie mécanique au génie civil qui nous permet de découvrir comment peuvent travailler les ingénieurs et nous permet d'assimiler les principaux principes de mécaniques des structures pour nous rapprocher de la formation aux Ponts et Chaussées.

Au terme de cette formation d'un an et demi et à l'aube de la réalisation de mon PFE (Projet de Fin d'Etudes), cette formation s'avère correspondre à mes attentes. Les opportunités offertes par les deux écoles permettent de découvrir une culture différente du projet et d'obtenir une expérience qui est selon moi indispensable à tout architecte. Bien que fortement consacré à la formation d'ingénieur en calcul des structures, ce cursus m'a permis de découvrir des horizons que je soupçonnais mais encore inconnu pour moi.
En effet, j'ai pu découvrir la recherche en architecture, thématique offerte par le développement des nouvelles technologies et leur application au domaine de l'architecture.

Ce type de recherche à la frontière entre architecture et ingénierie m'ont permis de travailler sur un prototype de structure échelle 1 dans le cadre de mon mémoire mettant en œuvre de nouvelles géométries associé à des techniques de production nouvelles telles que l'utilisation d'un bras robot 6 axes dans notre cas.
Voici quelques liens vers ce projet qui vous permettrons d'envisager d'autres horizons et peut-être de vous intéresser encore plus.

La page du projet:
https://woma.fr/fr/portfolio/honeycombproject/
Un lien vers la vidéo de présentation:
https://www.youtube.com/watch?v=lszs-H0Cddg
Nous contacter:
tia.honeycomb@outlook.fr


Points Positifs:
> Une école et une ambiance tout aussi agréable
> Un changement de dimension par l'enseignement dispensé par de grands noms de l'Architecture ainsi que des personnes qui écrivent et construisent beaucoup: Marc Mimram (l'un des Architecte-Ingénieur français les plus réputés - a construit l'Ecole d'Architecture de Strasbourg, plusieurs passerelles et ponts en Chine, etc ...); Bernard Vaudeville (Ingénieur-Architecte français qui a travaillé avec Renzo Piano, Norman Foster, Richard Rodgers, ... - A participé à l’ingénierie de la Passerelle Simone de Beauvoir, la fondation Louis Vuitton, ...); Antoine PICON (Théoricien français de l'Architecte et de l'ingénieur auteur de nombreux livres sur le sujet); Jacques Lucan; et bien d'autres architectes de la Région parisienne qui construisent à l'internationale
> Une possibilité d'obtenir un diplôme de l'Ecole des Ponts et Chaussées
> Une expérience indispensable à tout architectes selon moi
> Un contact avec des élèves ingénieurs faisant la transition de formation inverse qui offre des un partage des connaissances très intéressant
> Des opportunités professionnelles par les enseignants et les conférenciers qui offrent des possibilités de stage dans d'importants cabinets d'architecture, bureaux d'études, ...

Points Négatifs:
> Une charge de travail importante à gérer à partir du second semestre
> Des matières pas évidentes à suivre dû au manque de formation théorique pour répondre aux demandes des Ponts et Chaussées

En résumé:
2013 (juillet) : Bac S mention Bien et Section Européenne
2013 - 2016: Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Normandie (Licence)
2016 : Ecole d'Architecture de la Ville & des Territoires à Marne-la-Vallée / Ecole des Ponts et Chaussées
[Puis Théoriquement]
2018 (juillet): Master d'Architecture section Structure et Architecture
2018 - 2019: L3 Fac de Maths/Mécaniques délivrant un Licence en Mathématiques et Mécaniques (Résistance des Matériaux, etc ...)
2019 - 2021: Ecole des Ponts et Chaussées section Génie Civil et Construction délivrant un diplôme d'ingénieur des Ponts
Juillet 2021: Architecte et Ingénieur des Ponts et Chaussées, titulaire d'une Licence en Mathématiques et Mécaniques et de nombreuses portes professionnelles ouvertes

En bref, la formation d'Architecte est une opportunité géniale pour des personnes qui ont envie de quitter le côté théorique des études, qui s'intéresse à ce qui les entoure, qui sont motivés, ...
Et dans mon cas personnel, des personnes qui s'intéresse aussi beaucoup au côté technique à la structure pourront se retrouver dans des formations en double-cursus, il suffit de bien choisir sa première voie d'entrée, de bien se renseigner,  et de saisir les opportunités qui s'offrent !

Si vous avez des questions : florian.lesellier@rouen.archi.fr




Antoine Bac S en 2007
Par Antoine, il y a 7 ans

BTS Géomètre Topographe en 2009 à Nantes puis enchainement avec une Licence Pro CP TP où j'ai terminé mon année à faire un stage dans une collectivité locale un peu par hasard.

Embauche dans cette ville à la sortie de l'école en juillet 2010 sur un poste de technicien bureau d'études voirie.
Passage des concours de technicien et technicien principal de la fonction publique en 2012 et 2013 parce que pour je puisse conserver un emploi dans la fonction publique il faut des concours. Prise de responsabilités en tant que responsable des ateliers municipaux en 2014 dans cette même ville puis mutation à ma demande en tant que directeur des services techniques dans une autre ville en Loire Atlantique à l'été 2016

Alexandre-Bac S-2006- Responsable service maintenance
Par Alexandre, il y a 7 ans

Bac S en 2006
DUT Génie Civil à La Rochelle en 2008
Licence Pro Maintenance et Réhabilitation des bâtiments à Saint Nazaire en 2009
J'ai fait mon stage de licence chez un bailleur social Logipays à Caen au service technique
À la fin de mon stage, j'ai été embauché comme technicien GE/GR. Je m'occupais de la réalisation de diag techniques du parc de logements , du montage de dossier pour les travaux et du suivi de chantier.
J'ai évolué vers un poste de chargé de réhabilitation. Même boulot avec des réhabilitations thermiques de logements en plus avec des maitres d'oeuvre.
En 2014, je suis passé chef de projet construction toujours dans la même boite. Je m'occupais de la construction de logements sociaux, de la recherche foncière jusqu'à la livraison des logements. 
Depuis février 2017, retour dans la Manche, je suis responsable du service maintenance et gros travaux de Manche Habitat avec 14 personnes à encadrer. Je gère la planification et la budgétisation de la maintenance et des travaux du parc de logements sur toute la manche.
Voila pour l'instant...

Mail : a.collibeaux@gmail.com

Elise / Bac S / 2004 / Ingénieur Génie Civil
Par Elise, il y a 7 ans

2004 Bac S mention Bien

2004-2006 INSA Rennes - Prépa intégrée

2006-2009 INSA Rennes – Département Génie civil dont un semestre ERASMUS à Brno en République Tchèque

 Points positifs :

  • Prépa intégrée -> pas de concours pendant les 2 ans. 4 partiels par an. Attention : ceux qui n’ont pas le niveau peuvent redoubler ou être virés.

  • Prépa intégrée : Certains cours sont plus appliqués qu’en prépa classique

  • Prépa intégrée avec des cours de sensibilisation aux différents départements. Ce qui permet de choisir sa spécialisation.

  • INSA : Ecole reconnue. Tous les INSA n'ont pas le même classement.

  • Facile de faire un semestre à l’étranger

  • Nombreux stages (fin de 1ère, 3ème, 4ème et 5ème année) qui permet de savoir ce que l’on peut et veut faire. C’est une formation généraliste. Les possibilités sont importantes.

  • Beaucoup d’associations sportives et culturelles. La participation à ces associations fait partie de la formation

 

 Points négatifs :

  • Sélection sur dossier

  • Possible mais pas simple de changer d’INSA pour choisir une spécialité qui n’est pas dispensée dans son école INSA


Depuis 2009, je travaille pour Bouygues Travaux Publics.

2009-2012 Ingénieur Méthodes sur le chantier de l’EPR Flamanville 3 Lot Génie Civil

2012-2013 Ingénieur Méthodes sur le projet d’EPR d’Hinkley Lot Génie Civil

2013-2016 Ingénieur Méthodes sur le chantier de la ligne TGV entre Nimes et Montpellier Département Ouvrages d’Art

2016-… Ingénieur Méthodes Génie Civil sur le chantier d’Extension en Mer de Monaco

Points positifs :

  • Pas de difficultés pour trouver un emploi

  • Projets concrets et variés

  • On a très rapidement de l’autonomie et des responsabilités.

  • Opportunités importantes en France et à l’Etranger 

  • On apprend tous les jours. Pas de routine

 

 Points négatifs :

  • Projets très prenants. La charge de travail peut être importante.

    Mail, si vous avez des questions : elise.laville@gmail.com

Maxime, Bac S 2016, apprenti chaudronnier
Par Maxime, il y a 7 ans

Après mon bac S, en 2016, j'ai décidé de partir en Licence d'Arts Plastiques à l'Université de Rennes 2, choix surprenant me direz vous, mais j'ai fait le choix de la rationalité au moment de choisir mon bac en seconde, parce que malheureusement, aujourd'hui, les bac S sont majoritairement favorisés.
J'ai donc décidé de partir en S, malgré quelques difficultés en maths. J'ai toujours voulu créer, alors je suis parti à la fac, parce que oui une école d'arts ça coûte bonbon, et que j'ai encore besoin de mes reins. J'ai obtenu ma licence l'année dernière, mais j'ai décidé de m'arrêter là, car il y avait pour moi trop de théorie, trop de blabla,...
Au cours de l'été, on m'a parlé du métier de chaudronnier, classé numéro 1 des métiers d'avenir. Je me suis donc lancé à la recherche d'un mini-stage afin de découvrir le métier. Je suis donc parti une semaine, au sein de l'entreprise Alunox, basée à St Malo, qui fabrique des bateaux en Aluminium et en Inox. J'ai adoré le fait de créer quelque chose de A à Z, et de voir le résultat.
Après quelques recherches, j'ai appris qu'il était possible d'effectuer un bac pro TCI (technicien en chaudronnerie industrielle), en 1 an, en alternance, au CFA de l'industrie de Bruz, à côté de Rennes. Trouvé une entreprise, en plein mois de juillet, n'a pas été une tâche facile, mais c'est chose faite désormais ! Je suis donc payé pour aller à l'école à hauteur de 80% du SMIC, selon la convention collective de la métallurgie.
Je vais sans doute poursuivre l'année prochaine avec un BTS CRCI (Construction et réalisation en chaudronnerie industrielle), ou autre chose, j'ai encore un peu de temps pour me décider à me spécialiser.

Si vous avez des questions, ou n'importe quoi d'autre, n'hésitez pas à me contacter : maxime.guyard1998@gmail.com

Educateurs
Camille, Bac ES / 2012 / 2ème année d'école d'éducateur spécialisé
Par Camille, il y a 7 ans

  • 012 Bac ES
  • De 2012 à 2014BTS SP3S au lycée Marie Curie de Vire: Je me suis dirigée à l'époque vers ce BTS car je savais que je voulais étudier dans le domaine très large du social et je ne pensais pas à l'époque à la formation d'éduc spé. Ce BTS très spécialisé dans l’administratif et peu connu, outre dans le domaine de la dépendance( personnes âgées) m'a déçu dés la première année. J'ai quand même souhaité aller au bout car je voulais qu'il m'ouvre d'autres portes par la suite. Lorsque je dis déçu c'est que je me suis rendu compte que j'avais envie d'être plus au contact des usagers et plus dans l'éducatif. Ce BTS peut convenir aux futurs étudiants qui souhaitent être dans la gestion de planning, accueil téléphonique, visite à domicile, constitution de dossiers d'aides sociales par exemple. J'ai effectué deux stages, un dans une association d'aide à domicile et un en EHPAD/SSIAD. Après avoir obtenu le diplôme, je recherchais une licence professionnelle mais aucune ne m’intéressait finalement, trop ciblées sur un public et une mission en particulier. ( Bien sûr, je ne suis pas en train de jeter la pierre à ce BTS, c'est tout simplement que ce n'était pas la formation faîte pour moi en revanche elle m'aura permis de prendre du recul et de suivre actuellement des études qui me plaisent totalement !)
  • De 2014 à 2015: Séjours adaptés et remplacements en foyers de vie/foyers occupationnels avec des adultes en situation de handicap: J'ai donc décidé après mon BTS d'aller sur le terrain. L'accompagnement social et éducatif m'a plu et c'est à partir de là que j'ai pensé à la formation d'éducateur spécialisé. 
  • De 2015 à 2016Prépa Concours à l'IRSS de Rennes: Bon une prépa c'est une prépa, en revanche elle n'impose pas une énorme charge de travail comme on peut l'avoir pour les écoles de sciences, maths etc. Je me suis servie de cette prépa pour préparer le concours écrit et surtout préparer l'oral. Nous avions des oraux blancs qui m'ont tout de même bien servis. De plus, la prépa permet de faire quelques stages et du bénévolat. J'avais fait mon stage dans un lieu de vie avec des adolescents suivis par l'Aide Sociale à l'Enfance et au sein des Restos du Cœur. La clé de la réussite du concours est surtout l'expérience. Le jury va ainsi cerner quel professionnel sommeille en vous,  qui vous-êtes et c'est à travers nos expérience que l'on en prend conscience. Je conseille à tous ceux qui souhaitent passer le concours de faire du bénévolat, service civique, remplacements, job dans le social, la casi totalité de ma promo avait un peu d'expérience avant de réussir le concours...
  • Aujourd'hui (2016 à 2019)Formation d'éduc spé à Askoria à Rennes: Je suis actuellement en deuxième année et je m'éclate ! Cette formation est très prenante mais très très intéressante dans le sens où elle réunit des personnes avec des parcours différents.. La formation se déroule sur 3 ans, possibilité de la faire en apprentissage. Très vulgairement, l'éduc spé va contribuer à l'épanouissement de la personne et son insertion dans la société. Cette formation nous amène constamment à réfléchir sur notre manière de faire, pourquoi agir comme ça, comprendre les phénomènes sociaux, etc. Ces études et ce métier requièrent un certain goût pour le travail d'équipe,de la communication, de la patience, de l'organisation, de l'écoute,de l'empathie ( mais pas trop ! ),de la persévérance etc. Nous rencontrons beaucoup de professionnels dans le champs du handicap adulte et enfant, protection de l'enfance, insertion sociale et professionnelle.  Nous avons 3 stages en tout, un chaque année, je suis actuellement en stage en ITEP ( Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique ) avec des jeunes présentants des troubles du comportement liés à des difficultés psychologiques. Mon prochain stage sera dans le secteur de la protection de l'enfance  et je fais aussi du bénévolat au Samu social où j'effectue des maraudes à Rennes à la rencontre des Sans domiciles fixes. 
J'ai essayé de tout bien résumer mais si vous avez des questions sur tous mes petits parcours je serai ravie de vous éclairer. Ce n'est pas chose aisée de trouver sa voie à 18 ans. Vous changerez peut être de secteur, de domaines, de projet, l'important est de finir par trouver les études qui nous conviennent !  ( robichon.camille@orange.fr)

Mathieu / Bac S en 2013 / Éducateur Spécialisé
Par Mathieu, il y a 7 ans

2013 : Obtention du bac S
2013-2016 : Licence de biologie

Remise en question sur mon parcours pour diverses raisons (système scolaire, débouchés, ...) et recherche d'une nouvelle vocation.

2016-2017 : Prépa du social à l'IRTS d'Hérouville Saint-Clair (au nord de Caen)

Afin de préparer au mieux le concours d’Éducateur Spécialisé, j'ai décidé de faire une année de prépa. Elle m'a aussi permis de faire des stages dans ce domaine que je ne connaissais que très peu, c'était donc un moyen de m'assurer de mon choix d'orientation.
Différents cours sont proposés :
Expression écrite -->  "dissertation", analyse/résumé de texte, culture générale
Communication -->  savoir se présenter, être à l'aise, posture physique, mise en situation
Vidéo Débat --> pouvoir dialoguer en groupe à propos d'une vidéo/d'un sujet, prendre la parole, écouter les autres
Cours divers et conférences --> un "avant-goût" des formations du social
Entraînement --> examen type concours, pouvoir faire un point sur ses compétences et corriger certaines fautes avant le vrai concours.

C'est une année qui permet aussi d'effectuer un travail sur soi, sur son développement personnel.

2017 : Première année d’Éducateur Spécialisé

Suite à la réussite du concours d'ES, je suis rentré en formation mi-septembre. Beaucoup de théorique pour l'instant, enchaînement de cours en amphithéâtre sur des matières comme la sociologie, la psychologie, la législation, ... Quelques exercices de groupe. Il y a aussi des périodes de stages tout au long de la formation, afin de mettre en pratique. C'est parti pour 3 ans !

Baptiste 2009 bac STG
Par Baptiste, il y a 7 ans

2010-2011: Formation éducateur sportif a l'IRSS à rennes.
2012-2013: assistant d'éducation au lycée mortain... et oui, j'ai pas trouvé de boulot dans ma spécialité dès ma 1re année.
2013-2014: éducateur sportif au CLUB MED pendant 3 saisons. (et oui tout le monde n'est pas en vacances là bas...).
2015: éducateur sportif à Nantes : avec deux mi temps.
Fin 2015 à ce jour : CDI à Avenue Du Sport.

Aurélien Bac S 2012 Educateur sportif
Par Aurélien, il y a 7 ans

Bac S spé SVT optenu en 2012

Licence STAPS option Activité Physique Adaptée et Santé (APAS) à Saint Brieuc : trois ans de licence très intéressants, avec de nombreux stages ( 2x30 h en L2 et 2*90H en L3) qui m'ont apportés connaissances et carnet de contact (très important dans le monde du sport), qui m'a donnée le statu d'éducateur sportif, et la carte professionnelle, entraînant les prérogatives pour pouvoir travailler en tant qu'éducateur sportif, mais j'ai eu envie de me spécialiser dans l'entrainement donc direction le grand nord pour la suite. 

  • Stages Licence 2 :
    • Centre Hélio Marin : jeune IMC
    • ASAB : adultes déficients mentaux
  • Stages Licence 3 :
    • Saint Brieuc handisport : adultes déficients physique ou sensoriel
    • IME Saint Quihouet : jeunes autistes
 Petit conseil pour ceux qui veulent faire STAPS : la filière n'a rien de compliqué à partir du moment que vous bossez un minimum et qui vous oubliez que STAPS n'est que du sport. En licence 1, le sport pratique ne représente que 1/4 de vos coefficients. Et en master... plus de sport du tout. 

Master 1 STAPS Entrainement et Optimisation de la Performance Sportive (EOPS) option Réathlétisation, Handicap et Performance pour tous à Amiens : j'ai eu mon master 1 en réalisant pendant mon stage une étude sur l'impact de la motivation et de la distraction cognitive sur la performance physique pour un public présentant une déficience mentale au Comité Départemental du Sport Adapté des Cotes d'Armor (comme quoi le carnet d'adresse çà donne des stages plus important). 

 Master 2 STAPS EOPS : j'y suis actuellement. Mes cours se terminent en Décembre, et suite à un appel de ma maitre de stage de l'année dernière, je réalise à nouveau mon stage au Comité Départemental des Cotes d'Armor pour une durée de 8 mois en service civique et, je croise les doigts mais il y a de bonnes chances, avec le pole France d'athlétisme Sport Adapté en temps que préparateur physique ou entraîneur adjoint (à définir).

Pour toute question : aurelien_gerard@bbox.fr (je réponds très rapidement normalement)
 

Flavie bac ES 2007
Par Fla, il y a 7 ans

J'ai obtenu un bac ES en 2007 ... puis j'ai obtenu le BTS ESF en 2010 !!! 7 ans au lycée Robert de Mortain je dois être dans les records =) A la suite de ça je trouve très rapidement un travail en Maison Familiale Rurale auprès de jeunes filles qui présentent des difficultés scolaires et familiales, auprès de Caen mais poste de soirée et de nuit donc très fatiguant. Mais c'est une certitude je ne veux pas être conseillère en ESF mais éducatrice spécialisée. OK mais il faut passer ce concours ... que tu n'es pas sûre d'obtenir. Du coup je me lance je quitte ma Normandie et je me dirige vers le Nord de la France et la Belgique. Quelques papiers administratifs avec la région Wallonie Bruxelles à régler, une école à choisir (je choisis auprès de la frontière pour pouvoir vivre en France et être éligible au APL, nous avons le droit à aucune aide ni de la part de la France, ni de la  part de la Belgique, alors une petite économie sur le logement c'est déjà ça !!!!), un aller-retour sur une journée, un bonjour, mes papiers administratifs que je transmets, un au revoir et voilà j'étais inscrite ... rien de plus simple !!! En 1 mois je quitter ma Normandie et je partais faire mes études en Belgique pour 3 ans ....
La rentrée en septembre 2012 .... un gros changement ... le système belge n'a rien à voir avec le système français ... mais que du bonheur !!!! Je suis diplômée en Juin 2015 ... Je trouve très rapidement du travail, en Belgique ( ahhh oui, je suis restée, "quand on vient dans le Nord on braie deux fois quand on arrive et quand on part, j'ai pas eu envie de pleurer une deuxième fois !!!! ) mais je vis une expérience difficile et à oublier dans le secteur du handicap. Je décide de mois même et pour mon bien être personnel de quitter mon poste ... Après qq mois de chômage, je viens de retrouver un emploi de nouveau en Belgique dans le secteur de la justice ... un CDD de 6 mois pour le moment !!!

Alors que vous dire, qu'il faut croire en vous sans vous cacher que ce domaine est bouché .... donc si c'est votre rêve alors il faudra de la chance beaucoup de chance pour obtenir  un poste ......
Ce n'est pas facile dans le quotidien, mais il y a tellement de moments magiques !
En espérant vous avoir aidé !  
 


Hygiène et Sécurité
Fabien Favrie - Bac S - 2014 - Etudiant en Master GRISSE
Par Fabien, il y a 5 ans

• 2014 : Bac S mention Bien. 
Malgré le fait d'être désigné Chouchou pendant le lycée, je n'ai pas opté pour un cursus long comme l'aurais voulu Laurent :p....

Portant déjà un intérêt particulier pour la Santé Sécurité au Travail, je me suis orienté vers des études concernant ces volets. De plus, il est nécessaire d'avoir une base scientifique complète pour pouvoir réaliser ce cursus, convenant parfaitement à un bac Scientifique. 
Les métiers qui peuvent être issu d'un tel cursus sont variés :
   - Préventeur
   - Techinicien HSE
   - Officier Sapeurs pompiers
   - Coordinateur Sécurité Environnement
   - Auditeur
   - Consultant
   - ...
Cette branche en pleine expansion est une branche d'avenir offrant de belles opportunités.

• 2016 : DUT HSE (Hygiène-Sécurité-Environnement) à Vire obtenu (3ème de promo).
Première année très générale reprenant les notions scientifiques de bases. Choix en seconde année entre deux différentes voies, une axée sur la radioprotection et une seconde sur la sécurité incendie (SSIAP 3). De nombreux Travaux Pratiques sur des notions vu au travers du métier de préventeur (Vibrations, Bruit, Environnement, Analyse de risques,...)
Pour finir ce DUT,10 semaines de stage en entreprise permettant de mettre en application nos connaissances théoriques.

• 2017 : Licence Gestion des Risques en Entreprise option Sécurité Environnement en contrat de professionnalisation chez Société Fromagère de Domfront. (Mention Bien)
Missions d'alternance :
   - Organisation d'un exercice incendie
   - Dossier pénibilité
   - Gestion des Entreprises Extérieures (Protocole de sécurité - Plan de Prévention - Audit Entreprises Extérieures)
• 2017-2019 : Master GRISSE (Gestion des Risques Santé Sécurité Environnement) à l'UFR Sciences et Techniques de Nantes en contrat de professionnalisation chez Société Fromagère de Domfront
Missions d'alternance : 
   - Gestion des situations d'urgence (Formation des Équipiers de Seconde Intervention, Organisation de l'évacuation,...)
   - Mise à jour du Document Unique d'Évaluation des Risques Professionnels (DUERP)
   - Missions annexes : Gestion de projet (Traçage au sol,....) / Management

En parallèle je suis pompier volontaire depuis déjà 4 ans.
Le but final étant de passer mon concours d'officier sapeurs-pompiers. (1er essai réalisé en septembre pour voir à quoi ressemble un concours ^^)

Points positif : 
Pluridisciplinarité permettant de trouver un emploi plus ou moins facilement. L'alternance est une très bonne chose qui permet de se diversifier et d'utiliser réellement les connaissances théoriques des enseignements.
Points négatif :
Peu de concours officier et qui demandent énormément de culture générale qui ne nous est pas donnée en cours ^^.

Mon mail si certains souhaitent avoir plus de renseignements : 
fabien.favrie50@gmail.com

Pierre – Bac S 2009 – Ingénieur Sécurité au Travail
Par Pierre, il y a 7 ans

Mon parcours :

2009 : Bac S spé SVT, mention assez bien

2009-2011 : DUT Génie Chimique Génie des Procédés à l’IUT de Caen

2011-2012 : Licence Pro Gestion des Risques Sécurité Environnement à l’IUT de Vire, en alternance à la Compagnie des Fromages et RichesMonts à Ducey

2012-2013 : 6 mois de découverte du Pôle Emploi, puis 6 mois de CDD en tant que Technicien Sécurité Environnement à la Compagnie des Fromages et RichesMonts à Pacé

2013-2014 : Bac+4 Responsable Qualité Sécurité Environnement à l’IEQT de Saint Brieuc en alternance à la Compagnie des Fromages et RichesMonts à Ducey

2014-2015 : Master 2 Pro Gestion des Risques Santé Sécurité Environnement à l’UFR de Nantes, en alternance chez Magneti Marelli à Argentan

Octobre 2015-juin 2016 : CDD de 8 mois à la SNV à la Chapelle d’Andaine

Depuis juin 2016 : En CDI en tant qu’agent de maitrise, chez Charal à Flers !

 

Le DUT :

http://iut-caen.unicaen.fr/d-u-t-/genie-chimique-genie-des-procedes/

J’avais choisi ce DUT par défaut, surtout parce que j’étais à l’aise en Physique-Chimie au lycée et que je ne me voyais pas faire plusieurs années d’études sup (j’avais tout faux en fait…). J’ai acquis énormément de compétences techniques avec cette formation. Pas en chimie bizarrement, mais sur des thèmes annexes (électricité, mécanique, dessin industriel, maths, etc). A la fin de la première année, je savais que ce domaine ne me plaisait pas, parce que je n’arrivai pas à me projeter vers la suite, je ne me voyais pas technicien en génie des procédés à la fin des 2 ans. J’ai tout de même poursuivi, pour ne pas perdre 2 ans et avec l’objectif de me réorienter vers une licence pro.

 

J’ai décroché un stage de fin d’études à la Compagnie des Fromages et RichesMonts (CF&R) à Ducey, portant sur les process de nettoyage des installations de conditionnement. Le stage s’est très bien passé, et j’ai pu décrocher dans la foulée une alternance pour la Licence Pro.

 

La Licence Pro :

http://iut-caen.unicaen.fr/licences-professionnelles/gestion-des-risques-en-entreprise-securite-environnement/

La Licence Pro GRE de l’IUT de Vire se fait en alternance. Je suis donc resté chez CF&R à Ducey un an de plus, pour réaliser l’évaluation des risques chimiques. La gestion des risques en entreprise, pour résumer, c’est faire en sorte que les gens ne se blessent pas en travaillant, je fais donc de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Le but consiste à identifier et à supprimer toutes les situations de travail ou les éléments dans l’entreprise qui peuvent causer des dommages aux salariés.

 

Après la Licence Pro :

Licence Pro en poche en juin 2012, je me lance plein d’espoir dans la recherche de mon premier emploi ! J’ai d’abord passé 6 mois au Pôle Emploi, avec les joies des actualisations en ligne et des rendez-vous avec des conseillers qui n’ont probablement jamais mis les pieds dans une entreprise de leur vie…

Au final CF&R m’a recontacté pour me proposer un CDD de 6 mois sur leur site dans l’Orne. J’ai donc été embauché en tant que technicien Sécurité Environnement, pour évaluer la pénibilité des postes de travail d’un site employant 250 personnes.

Ce premier vrai emploi m’a montré que ce domaine, la prévention des risques, me plaisait et me correspondait, mais aussi que je manquais de compétences pour tenir le poste. Je suis donc reparti en études, à Saint Brieuc.


Le Bac+4 (en réalité, c’est un équivalent de master 1, mais comme la formation n’est pas universitaire, c’est un titre certifié de niveau II)

http://www.ieqt.org/fileadmin/IEQT/St_Brieuc/PDF/FICHE_RMDQSE_2016-2017.pdf 

Cette formation se fait en alternance, et comme tout se passait bien chez CF&R, je suis resté chez eux, en revenant sur le site où j’avais fait mon stage de DUT.

C’est la meilleure formation que j’ai suivie à ce jour ! Elle est délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie, on ne parle plus de profs mais de formateurs, des personnes qui tiennent des postes dans l’industrie ou des organises d’audits, et non pas des universitaires. Les modules de formation collent au plus juste avec les thématiques et les méthodes de travail que l’on retrouve en entreprise.

A la fin de l’année scolaire, CF&R me propose une nouvelle alternance pour le master 2, que je décline. J’avais fait le tour de l’entreprise, et je voulais découvrir un autre secteur industriel.

 

Le Master 2 Pro :

http://www.univ-nantes.fr/SI00195/0/fiche___formation/&RH=INSTITUTIONNEL_FR

Je décroche un contrat d’un an chez Magneti Marelli, un équipementier automobile basé dans l’Orne. Changement total d’univers de travail ! Je passe d’une PME avec un esprit assez familial à un site appartenant à un groupe Italien, appliquant une méthode de travail japonaise (le Lean).

 

Sur le plan école, j’ai choisi ce master parce que l’essentiel des cours se fait à distance, par internet (je n’ai passé que 8 semaines à l’UFR de Nantes). Moins de temps à l’école dit plus de temps dans l’entreprise, ce qui me convenait très bien !

Les moyens financiers et techniques pour travailler sont bien supérieurs à ce que j’avais vu jusque-là, mais les exigences sur les résultats sont là aussi… J’ai beaucoup appris sur la gestion de projets et le management des équipes chez Magneti Marelli, mais l’ambiance sociale assez tendue et la pression quotidienne quant aux résultats m’ont fait comprendre que je serai mieux dans l’agro-alimentaire ! J’ai donc orienté ma recherche d’emploi dans ce sens.

Après le Master 2 :

Retour à la case Pôle Emploi, mais au bout de 4 semaines j’ai décroché mon premier CDD ! C’était un contrat de 8 mois à la S.N.V, un abattoir de volailles employant 1200 personnes (toujours dans l’Orne). Premier poste très difficile, j’ai remplacé l’ingénieur en place, en arrêt maladie depuis 2 mois et enchainant sur un congé maternité. Je me suis retrouvé seul, sans accompagnement, pour gérer l’aspect sécurité sur un site industriel assez énorme.

En mai, voyant la fin du contrat approchée, je me suis remis à la recherche d’un emploi, et j’ai trouvé en 2 semaines un CDI chez Charal à Flers (encore dans l’Orne). J’y suis depuis début juin, je m’occupe d’animer la démarche de prévention des risques, avec une infirmière du travail, auprès de 450 salariés !

Voilà pour le récap des évènements depuis mon départ de Mortain ! Ce qui m’a guidé dans mon cursus ce sont les alternances ! Rien de mieux que de travailler dans le domaine que l’on vise pour savoir s’il nous convient où non. 2 autres points positifs sur les alternances : la rémunération (c’est l’équivalent d’un SMIC, avec tous les avantages propres à l’entreprise où l’on travaille, 13ème mois, participation, intéressement, mutuelle, etc), et la plus-value sur le CV. A la fin de mon master 2, j’avais 3 ans d’alternance derrière moi, et je pouvais prétendre à des postes demandant  de l’expérience.

 

Si vous avez des questions sur mon boulot, les entreprises ou j’ai travaillé ou les formations que j’ai suivi, n’hésitez pas ! chevalpierre@hotmail.fr

Roseline Jammes - Bac S 2001 - Responsable Qualité en Agro
Par Roseline, il y a 7 ans

2001 : Bac S au lycée Robert de Mortain
2002 : DEUG à la fac de Caen en Biologie
2004 : Licence
2005 : Redoublement Licence
2006 : Master 1
2006 : Passage en candidat libre du concours pour être professeur des écoles.
2007-2008 : Licence Pro en Génie des Bioproductions et de l'agroalimentaire.
Septembre 2008- Novembre 2008 : CDD pour monter un agrément sanitaire dans une entreprise
Décembre 2008 à aujourd'hui : CDI de Responsable Qualité dans une entreprise de restauration collective.

Après le Bac S, je souhaitais intégrer l'IUT de Biologie à Caen mais l'entrée se faisant par dossier, j'étais en liste d'attente.
Je suis rentrée donc à la fac pour une année à la base et retenter l'entrée à l'IUT un an après. Mais un an après je ne fût pas accepté du tout.
De ce fait j'ai continué ma route à la fac.
La fac est un monde tout à fait différent du lycée. En effet, il y a beaucoup de cours magistraux, TD et TP. Nous ne sommes pas encadrés comme au lycée par les professeurs.
Il faut être autonome et savoir soi même se gérer (révisions)..... et aller en cours de soi même car nous ne sommes pas pointer en cours magistraux.

J'ai donc fait mon DEUG, puis ma Licence, et Master 1 que je n'ai pas obtenu. J'ai commencé en Licence et Master 1 à me poser la question de ce que je voulais faire vraiment.... car nous ne sommes pas beaucoup conseillé je trouve. J'ai tenté le concours de professeur des écoles en candidat libre que je n'ai pas eu.

Remise en question sur mon cursus et ce que je devais faire....

J'ai fait plusieurs dossiers d'entrée pour des Licences Pro. Attirée par ces licences du fait de la finalisation d'un diplôme, et de plus de la présence d'un stage de 16 semaines à réaliser.
J'ai donc été admise à Caen en Licence Pro de Génie des Bioproductions et de l'agroalimentaire.
Ici pas de cours magistraux mais que des TD ou TP et beaucoup d'encadrement, et absentéisme interdit.

Stage réalisé en qualité au sein d'une chocolaterie.

Licence Pro obtenue

Démarrage de la vie active. Je ne regrette pas ce que je fais aujourd'hui

Physique Chimie
Florian / Bac S / 2014 / Etudiant ingénieur chimiste
Par Florian, il y a 7 ans

Mon parcours (rapide) après mon Bac S Mention euro (TB) :
2014-2016 Cycle Préparatoire Intégré (CPI) à l'ENSCR (Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes)
2016 Entrée en cycle ingénieur à l'ENSCM (Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier - Promo 2016-2019)

Le CPI (Bac+1 ett Bac+2) s'adresse à ceux qui sont intéressés (voire plutôt passionnés) par la chimie, tentés par des études d'ingénieurs mais qui ne se sentent pas de faire une prépa "classique" type PC. 

Avantages :
- Entrée sur dossier (APB) + entretien pour éviter les erreurs d'orientation (20')
- Sortie et admissibilité en cycle ingénieur sur contrôle continu : pas de coucours !
- Pas de colles et on ne travaille pas le samedi ;-)
- Après le CPI choix d'une école parmi les 20 écoles de chimie de la Fédération Gay-Lussac (donc à peu près toutes les écoles d'ingénieurs chimistes de France !) -> Liste de voeux en fonction des spécialités proposées -> voeux attribués selon l'interclassement (comme APB) avec entre 83 et 92% des gens qui ont leur 1er voeu entre 2012 et 2015
- Rythme plus supportable que prépa classique (moins de pression, EDT moins chargé)
- Beaucoup de TP très utiles pour être au point niveau manips à l'entrée en école d'ingé

Mais...
- c'est pas 2 ans de glandouille : ça reste une prépa, avec un programme équivalent donc très dense
- travail personnel important (nécessité d'être très autonome) 
- adressé aux bons voire très bons élèves de bac S (essentiellement mention TB ou B et quelques AB). Bon niveau en Physique-Chimie et Maths (et si possible en Anglais).
- plus difficile de changer de voie si on se rend compte que ça ne nous plaît pas (d'où l'intérêt de l'entretien d'entrée)

Centres CPI : Rennes, Lille, Strasbourg, Clermont, et le petit dernier à Pau
Pour celui de Rennes (ENSCR) : le plus ancien (1994) donc largement éprouvé et adapté aux attentes des écoles d'ingé (d'ailleurs au sein même d'une école d'ingé, avec élèves ingénieurs, enseignants-chercheurs, liens avec le CNRS, etc...). Des promos de 100-110 divisées à peu près à 50-50 en CPI "classique" et classe Chem.I.St (pour CHEMistry International STudies : mélange d'étudiants français et d'étrangers de Chine, Brésil, Yémen, Vietnam, etc...)

Sinon pour l'école d'ingé (Bac+3 à Bac+5) le fonctionnement est à peu près le même pour toutes : en général 1 stage chaque année (à Montpellier c'est 8 semaines, 12 semaines et 6 mois min.), beaucoup de travaux en projets par équipe pour s'adapter aux méthodes de travail du monde du travail, etc...
Des débouchés dans plein de domaines : agroalimentaire, cosmétiques, parfumerie, pétrochimie, industrie automobile, peintures, textiles (pour les vêtements techniques par exemple), pharmacie, traitement de l'eau, environnement, matériaux, énergie, etc... Et plein d'autres ! 

Sinon plein de choses à faire à Rennes comme à Montpellier, sauf que le climat n'est pas le même !...

Si vous avez des questions, des choses que j'ai oublié de mentionner ou autre : florian.cuminet@enscm.fr (consultée tous les jours ou presque) OU florian.c.50@gmail.com (consultée moins souvent)

Maxime / 2012/ Bac S/ Etudiant en master chimie
Par Maxime, il y a 7 ans

Bonjour à toutes et à tous,
J'ai obtenu mon bac S en 2012, ensuite j'ai fait une fac de chimie à Caen. 
J'ai obtenu ma licence de chimie en 2016 et je suis actuellement en première année de master de chimie à Caen option matériau.
Je compte aller l'année prochaine pour ma deuxième année de master, dans le master MANE (matériaux, nanosciences et énergie) et ensuite j'aimerai passer un doctorat dans le domaine de la métallurgie et des matériaux fonctionnels.


Points positifs :
La formation est très complète et très diversifiée, en licence on aborde plus ou moins toutes les facettes de la chimie. L'équipe pédagogique est fort sympathique et compétente. Il y aussi possibilité de stage dans les labos de recherches.

Point négatifs :
Manque cruellement de cours de maths, surtout en 3ème année de licence et en 1ère année de master. Les cours d'anglais ne sont pas très bien, le niveau d'anglais est très bas.


Voilà, pour plus de questions sur la fillière, ou sur la fac de science de Caen, vous pouvez me contacter sur mon mail : maxl50@hotmail.fr.






Bruno V. - Etudiant Physique
Par Bruno, il y a 7 ans

2011: BAC S (AB)
         
2011-12: PCSI au lycée Chateaubriand à Rennes
Ce que je retiens de cette première année de prépa c'est qu'il ne faut pas baisser les bras malgré les mauvaises notes et un premier trimestre difficile. J'ai commencé l'année de façon moyenne mais j'ai quand même réussi à passer en classe étoilée.

2012-13: PC* au lycée Chateaubriand à Rennes
Année que j'ai trouvé similaire à la première sauf que le rythme est plus soutenu. Je n'ai eu aucune école d'ingénieurs satisfaisante et je n'ai pas voulu redoubler car je n'étais pas très bon en langue et je n'avais pas vraiment envie de faire ingénieur. J'aurais pu postuler en auditeur libre dans une ENS mais je ne l'ai pas fait.

2013-14: L3 de Physique Fondamentale à Orsay (Paris-Sud)
2014-15: M1 de Physique Fondamentale à Orsay (Paris-Sud)
Ce que je dois retenir de ces années à la FAC c'est que si on a un bon dossier tous les M2 sont accessibles (même les plus sélectifs).
De plus, pour les personnes qui partent en école d'ingé il y a la possibilité de faire des doubles diplômes. Par exemple à Paris-Sud il y avait des personnes de supoptique et de central-supelec.


2015-16: M2 Formation Supérieur à l'Enseignement à l'ENS CACHAN (permet de préparer l'agrégation de physique)

2016: Second concours ENS CACHAN (ajd ENS Paris-Saclay)
Il faut savoir que pour beaucoup d'école d'ingénieur il n'existe pas qu'une seule voie pour intégrer. J'ai profité de cette occasion pour intégrer l'ENS Cachan.

2016-17: M2 Physique théorique des systèmes complexes

2017-18: Je pars pour un stage de 9 mois à l'Université Libre de Bruxelles  dans le cadre de la formation à l'ENS Paris-Saclay

Pour tous les gens qui veulent faire de la recherche en physique je conseille de tenter une classe prépa car même si on ne brille pas en classe prépa ça ne ferme pas de porte pour la suite. Ensuite, si on n'a pas de grandes écoles on peut retourner à la FAC et travailler sérieusement pour avoir un bon dossier qui donnera accès à tous les master.

Si vous avez des questions précises je peux toujours y répondre: brunoventejou@hotmail.fr

Vétérinaire
Bac S, Vétérinaire en Espagne
Par Vanille, il y a 3 ans

Salut, moi c’est Vanille Marsal j’ai obtenu mon bac S en 2018.

2018-2019: J’ai ensuite intégré une école préparatoire BCPST à Nantes (Externat des Enfants Nantais) pour le concours A. C’était une année difficile mais enrichissante. Étant en milieu de classement j’ai préféré me réorienter vers le concours C par le biais d’un d’IUT suivi d’une prépa ATS. 

2019-2020: J’ai été prise directement en deuxième année d’IUT génie biologique option analyses biologiques et biochimiques à Caen. Il a fallu vite s’adapter et rattraper le retard au niveau des travaux pratiques mais tout c’est bien déroulé. Un peu par curiosité j’ai envoyé ma candidature pour une école véto en Espagne. L'admission se fait en deux étapes, d’abord sur dossier (année de première et terminale) puis si tu es présélectionné, tu as un rapide entretien de motivation. Ayant eu une réponse positive mi-mars je n’ai finalement pas envoyé de dossier pour une prépa ATS ( voie C du concours véto).

2020-…: J’ai donc intégré une école vétérinaire privée prés de Valence cette année du nom de Universidad Cardenal Herrera. C’est une école accessible dès la sortie du Bac mais il faut s’y prendre à l’avance (envoie des dossiers avant mi janvier). Elle a comme particularité de proposer des cursus en français ou en anglais les deux premières années. Les plus à l’aise peuvent directement entrer dans la filière espagnol (qui coute moins cher). C’est une super infrastructure vraiment très moderne et très bien équipée. Elle dispose d’un hôpital vétérinaire récent et d’une ferme pour les étudiants. On fait beaucoup de pratiques et ce dès le mois d’octobre. Les cours sont vraiment intéressants. L’Université c’est d’ailleurs très bien adaptée à la période compliquée d’épidémie. Ils ont mis par exemple en place trois caméras et un écran interactif dans chacune des classes qui permet de suivre à distance sans aucun problème. Valence est une très belle ville, il y a pleins de choses à faire, c’est au bord de la mer et la météo est au top; c’est un peu toujours les vacances. 

Les points négatifs passent forcément par le prix de l’école (quasiment 16000€ l’année en français (2 ans) puis 10000€ pour les 3 dernières années vu qu’on rejoint la filière espagnole) mais également par le fait de peu rentrer en France. 

Malgré un parcours un peu sinueux je ne regrette absolument pas, puisque finalement mes deux années avant d’intégrer cette école sont très complémentaires. J’ai d’ailleurs pu valider des matières qui me permettent d’avoir une charge de travail moindre. 

Bac S Ecole ostéopathie animal
Par Laurent SIMON, il y a 6 ans

Bac S (spé Svt) je suis maintenant en première année d'ostéo animal à rennes. Cette école dure 5ans. Pour la 1e année nous avons 3 semaine de cours par mois dont 2 de pratique/ TD et une de cours magistraux en amphi. Pendant les cours en amphi nous avons des cours essentiellement d'anatomie, les cours sont intensifs, nous avons min 3h30 du même cours et cela peut aller jusqu'à 7h. Tout nos cours sont différents du lycée hormis l'anglais, par exemple nous avons des cours de myologie (étude des muscles), angiologie, ostéologie etc...En ce qui concerne les 2 autres semaines nous avons des TD à l'école ou des cours pratiques en dehors de l'école. Les TD sont des applications ou approfondissement des cours magistraux que nous avons eu. Il se peut que nous ayons des cours différents des cours magistraux comme de la socioculture ou de l'hippologie lors des journées à l'école. Pour la pratique se sont des journées ou demi journées où nous allons dans des centres de pratiques comme des SPA, Zoos, fermes agricoles ou centres équestres pour appliquer se que nous apprenons en cours théoriques. Il faut savoir que nous étudions uniquement les chiens, chevaux et bovins.  En ce qui concerne les autres année nous avons à partir de la 2e année 1 semaine de stage par mois. Ensuite à partir de la 3e année nous avons un mémoire de fin d'étude à rédiger jusqu'à la fin de la 5e année. En 5e année nous sommes pratiquement que en stage toute l'année. 
Pour les évaluation nous avons des petits contrôle de 30 min max pour chaque matière qui compte pour le contrôle continue, à la fin de l'année nous avons des examens finaux, un pour chaque matière. Pour pouvoir passer en 2e année il faut avoir la moyens dans toutes les matières en faisant la moyen des contrôles continues et des examens pour chaque matière. 

Manon - BAC S 2012 - véto-bio
Par Laurent SIMON, il y a 6 ans

J’ai obtenu mon BAC S en 2012 et depuis il y a eu pas mal de détours.

Je suis partie en prépa BCPST (bio) (2012-2013) à Rennes avec l’objectif de faire veto mais j’ai fait seulement la première année car je me suis perdue en cours de route. Je n’avais plus de motivation pour bosser les cours et en prépa quand on ne bosse pas, ça ne passe pas. Je suis alors partie faire un DUT de biologie option agronomie à Brest (2013-2015) (oui il pleut un peu plus souvent qu’à Mortain mais on s’y fait) pour rester dans le domaine de la bio et avoir un moyen de retourner faire veto si jamais l’envie me reprenait. En venant de prépa, la première année n’était pas compliquée du tout. Les stages avec l’option agro sont chouettes, j’ai bien aimé la ferme dans laquelle j’étais en Angleterre après la première année et le sud-est de la France en mai-juin c’est cool aussi (j’étais dans une entreprise de conseil et tests de produits en arboriculture). Mais pendant cette deuxième année, il a fallu que je me penche un peu sur mon avenir après ce DUT. Soit je pars directement dans le monde du travail ou je continue des études. Et là j’ai repris mon idée de veto et j’ai commencé une prépa post DUT au Rheu (à côté de Rennes) (2015), mais j’ai seulement faire une semaine puisque pendant l’été je suis allée déposer un dossier pour faire veto en Belgique (à Namur exactement). Mais pour la Belgique, c’est par tirage au sort. Mon année, c’était 30% de non-résidents pour la promo et à Namur il y avait 17% de chance d’être tiré au sort. Quand je suis arrivée là-bas, le plus dur si on peut dire au point de vue administratif c’était le tirage au sort. Mais qu’on se le dise j’ai dû refaire ma première année car en Belgique veto se fait à la fac et je me suis pris une claque avec les partiels juste à la fin du semestre (c’était fini les contrôles en continu). La bonne surprise a été à la rentrée 2016 quand on nous a annoncé que finalement le ministre a décidé d’instaurer un concours en fin de première année. Donc à la fin de ma deuxième première année, j’ai dû passer un concours. Ce concours porte sur les cours du deuxième semestre et il est à passer juste après le mois d’examen. En tant que non résidente (non belge) il y a une difficulté supplémentaire, un quota de 20% de non-résidents peut accéder à la deuxième année. Pour Namur, ce sont 80 étudiants qui peuvent passer en deuxième dont 16 non-résidents et je crois qu’on était aux alentours de 70 à vouloir être dans les 16. J’ai alors réussi à valider mon année et avoir mes 60 ECTS mais pas assez bien classée donc pas de deuxième année pour moi. Cette année (2017-2018) je peux de nouveau le passer, je suis encore inscrite en 1ere année de veto mais aucun cours à passer alors je suis aussi inscrite en deuxième année de licence de biologie (en Belgique on ne parle pas de licence mais c’est l’équivalent). Mais tout n’est pas aussi simple que ça sinon ce n’est pas drôle. Alors venant de véto, les cours ne sont pas exactement les mêmes la première année, je dois donc rattraper quelques cours de 1ere bio. En gros, cette année c’est la joie administrative et beaucoup plus de boulot que pour une année normale. Je ne suis même pas sûre de continuer, je vais peut-être retourner en France. Fin bref, c’est le gros bordel dans ma tête.

Cependant si certains sont intéressés pour faire véto en Belgique, il y a 4 écoles dans la partie francophone où c’est possible sachant que le master se fait d’office à Liège. Pour les non-résidents il y a un tirage au sort, je crois que le quota pour le tirage au sort est maintenant passé à 20% mais en tout cas ce n’est pas au-dessus de 30%. Et il y a en plus à la fin de la première année un concours avec de nouveau 20% de sélection pour les non-résidents.

Et voilà mon mail au cas où : manon.pelluet@gmail.com




Jean Baptiste - Bac S-2012 - Ecole vétérinaire Nantes
Par Jean Baptiste, il y a 7 ans

2012 : obtention du bac S
2012-2014 : Prépa BCPST à Chateaubriand pour passer le concours des écoles vétos, obtenu !
Depuis sept 2014 : Ecole véto de Nantes

La difficulté, c'était surtout la prépa ! C'est vrai que c'est deux ans d'acharnement, à pas mal bosser. Au final, j'en garde un bon souvenir mais il faut s'attendre à avoir des colles (des interros en gros) jusqu'à 19h, les Ds le weekend ... Bref, beaucoup de pression mais les profs sont très présents (pas comme ce qu'on peut imaginer d'eux).

Depuis que la prépa est finie, ça va mieux ! J'ai pas souvent cours, beaucoup de temps libre. C'est vraiment agréable.
En comparaison aux écoles d'agro (que l'on peut obtenir par la même voie), on a besoin de bosser un peu plus car les semestres sont assez denses. Mais rien à voir avec la prépa !
Si quelqu'un a des questions : jb_hardel@hotmail.fr
Bon courage !



Jean-Baptiste Bac S 2007 Vétérinaire
Par Jean-Baptiste, il y a 7 ans

Bac S obtenu en 2007, mention Bien, en travaillant un peu mais pas trop (surtout par rapport à la suite de mon parcours).
En effet, voulant devenir véto, j'ai fait une prépa BCPST (biologie chimie physique science de la terre) qui permet de passer le concours veto après 2 ans de prépa mais aussi les concours d'agrologie et agronomie, les ENS (école normale superieures) et des écoles de géologie.
Donc prépa=boulot boulot boulot mais c une super formation pour apprendre à bien travailler (quel que soit son métier par la suite). Comme la moitié des gens à l'école veto j'ai loupé mon concours la 1ere fois mais je l'ai eu la 2eme. La prépa c très dur en 2eme année surtout, et si on n'a pas véto du 1er cp il ne faut surtout pas avoir peur de redoubler car c'est bcp plus facile l'année où on redouble. Le concours BCPST c hyper vaste...maths physique chimie biologie geologie francais anglais...une partie écrite et une partie orale. C sur le programme des 2 années de prépa dc bcp bcp bcp de choses à retenir. C très "scolaire" dc si tu es bon pdt l'année normalement ça passe au concours. Le truc c d'être bon partout...avoir de la logique, de la mémoire, etre bon en anglais ça aide...
Donc 3 ans de prépa et ensuite 5 ans d'école véto.
Bcp de par coeur, des examens pas si facile que ça, mais qd on rentre en véto on est sûr de finir ! Il existe d'autres voies d'entrée que la prépa (fac, iut...) je pense que c plus"simple"par cette voie même s'il y a bcp moins de places.
 Je bosse depuis 1 an maintenant et mon métier me plait énormément. Je soigne principalement les vaches et un peu les chats et chiens. Mais on peut aussi soigner les chevaux poules cochons canards...ou être véto ds un labo de recherche, ou être conseiller, prof, chercheurs...
 Si certains on besoin de plus d'infos ou des questions n'hésitez pas à me demander...véto reste un métier tjs très demandé !
Mon mail c jeanbaptiste741 @hotmail.com

"Mumu" Bac S 2005 / vétérinaire
Par Murielle, il y a 7 ans

Bac s en 2005
Cpge Bcpst (alias prépa bio) de 2005 à 2008 au lycée Malherbe de Caen: première et deuxième années obligatoires, deuxième année (celle du concours redoublée)
=>ce ne sont pas les meilleures années vécues mais l'enjeu en vaut vraiment la chandelle !!!
2008-2013 école vétérinaire de Nantes, tronc commun pendant 4 ans puis 5e année en "animaux de production"
=>des années de folie, enrichissante professionnellement et personnellement ! Bref découverte de la vie étudiante et entrée dans le vif du sujet
2013-2014 assistante hospitalière (encàdrement des étudiants) à l'école vétérinaire de Nantes, dans le service de bovine
=>ce n'est pas une spécialisation c'est du bonus, on continue à apprendre en étant rémunéré 
2014-2015 assistante longue durée en cabinet vétérinaire mixte dans le Finistère (canine/bovine/équine)
2015-2016 chargée de recherche au groupement de défense sanitaire animal de nouvelle caledonie 
=> là aussi les études valent l'implication : il y a pas mal de boulot donc on peut choisir des endroits "assez" sympa!
2016 vétérinaire en cabinet canin à Alencon 

comme vous le voyez même si c'est un métier très concret il y a moyen de faire pas mal de choses et de bouger pas mal!

mail :murielle.gui@hotmail.fr

Sciences Po
Marie Rault / Bac S 2015 / Etudiante à Sciences Po Rennes
Par Marie, il y a 7 ans

Je suis entrée à Sciences Po Rennes juste après le bac. J'avais passé le concours en mai (presque) sur un coup de tête, sans le préparer, et évidemment je ne l'ai pas eu. Mais j'ai pu entrer à Sciences Po Rennes grâce à un autre dispositif (moins connu), non pas sur concours mais sur dossier (grâce à ma mention Très Bien au bac).
Donc pour ceux qui aimeraient entrer à Sciences Po Rennes, sachez que la "voie royale" est le concours (l'entrée sur mention très bien est très controversée et seulement une petite vingtaine d'élèves ont la chance de l'obtenir). Concours qui est à préparer évidemment. Il existe beaucoup de façons de le préparer, et pour cela renseignez-vous auprès de Frances Billinghurst qui était dans ma promo au lycée et qui, contrairement à moi, ne s'est pas pointée au concours comme une touriste !

Sciences Po offre une formation pluridisciplinaire dans le domaine des sciences humaines et sociales. Les matières les plus importantes sont l'économie, l'histoire, la science politique et le droit. Nous avons d'autres cours comme les relations internationales, la gestion, l'histoire des idées politiques ... Et bien sûr anglais, allemand/espagnol (et même les options russe et arabe pour les motivés!). En deuxième année les étudiants doivent choisir une spécialisation qui compte pour 30% des résultats globaux: Politique et Société, Economie et Finances, Service Publique et Développement Durable (cette dernière section est basée à Caen). J'ai choisi Politique et Société, qui est plus axé sur la philosophie politique et la sociologie. Et qui, évidemment, est la section la plus floue en termes d'orientation parce qu'elle reste encore généraliste, ce qui me plait puisque je ne sais toujours pas vers quoi m'orienter précisément. C'est d'ailleurs la grande spécificité de Sciences Po: on est formé à être "multitâche", on apprend beaucoup de choses concernant des domaines extrêmement variés, mais on ne les étudie qu'en surface. C'est une bonne façon d'acquérir une solide culture générale mais c'est vrai que ça peut parfois être assez frustrant... 

Avec la formation de Sciences Po on peut s'orienter vers une multitude de métiers différents. C'est la question qu'on me pose souvent et c'est aussi celle qui est la plus difficile à répondre parce que c'est très très très vaste. En jetant un coup d’œil au site Internet on peut voir quelques exemples de débouchés: 

  • Avocat à la Cour – Avocat Conseil en Droit public
  • Attaché de Presse – Fayard
  • Journaliste – Le Monde
  • Juriste en droit Social – GMF Assurances
  • Directeur d'Établissement Social – Maison départementale de l'Enfance et de la Famille
  • Commissaire-Capitaine – Armée de l'Air
  • Urbaniste – RATP
  • Secrétaire de Chancellerie – Ministère des Affaires Étrangères
  • Assistant Parlementaire – Sénat
  • Chargé de Mission – Agence Française de Développement
  • Directeur de Projet – Festival d'Avignon


En ce qui concerne la première année: 
Elle est stressante parce que, si l'on n'obtient pas la moyenne, on est virés de Sciences Po (mais il y a des rattrapages bien sûr!). Mais il ne faut pas oublier que les étudiants sont recrutés sur concours et que s'il sont arrivés là, c'est qu'ils ont largement les capacités pour réussir. En général, ceux qui quittent l'IEP (Institut d'Etudes Politiques) à la fin de la première année sont ceux qui n'ont pas vraiment bossé (ou pas du tout), préférant profiter de leurs jeudi soirs et des soirées organisées par les nombreuses associations de Sciences Po (j'y reviendrai plus tard). Ou bien ils se sont rendus compte que la formation ne leur plait pas et se réorientent. Et rassurez-vous, sur une promotion de 172 élèves, seuls 5 nous ont quittés l'année dernière.
Au niveau de la charge de travail: tout dépend de vos capacités et de vos méthodes de travail. Il y a environ 24 heures de cours par semaine (amphi et TD qu'on appelle ici communément "conférence de méthode" parce que c'est plus joli), plus la préparation des conférences de méthode (lecture de dossiers, préparation de plan détaillés de dissertations, exposés) et la révision des cours. Je n'ai jamais compté combien d'heure je travaillais par semaine mais des amis qui ont fait une prépa avant d'arriver à Sciences Po m'ont dit que la quantité de travail était similaire (même si je pense que c'est quand même beaucoup moins). 

Les partiels ont lieu en janvier et en mai, chaque période de partiels dure 2 semaines. Ce ne sont que des dissertations à faire sur trois heures pour chaque matière. Autant dire qu'on est bien conditionnés et que la dissertation n'a plus de secrets pour nous ! Certes les connaissances sont indispensables, mais de façon générale elles ne comptent que pour 50% de la note, puisque l'analyse du sujet et la réflexion sont tout aussi importantes.

J'aimerais aussi préciser que le mode de fonctionnement de Sciences Po est totalement différent de celui de la fac. C'est beaucoup plus petit, on a des profs référents, on n'a que 2 amphis, une BU, bref on ne peut pas se perdre et on a toujours quelqu'un à qui s'adresser, que ce soit un prof ou un parrain/une marraine (qui peut même te filer tous ses cours et toutes ses fiches !). Ou mon frère. Ça aussi c'est chouette :)

Et la vie étudiante dans tout ça? Oui oui, ici on n'est pas en médecine ;) A l'IEP de Rennes il y a une multitude d'associations: 
- les classiques: CDE - Carré des Etudiants (l'équivalent du BDE - Bureau des Etudiants), BDA - Bureau des Arts (avec le pôle théâtre, le pôle cuisine, le pôle danse, le pôle musique, et j'en oublie sûrement), BDS - Bureau des Sports
- et puis les autres: QVD - Qui Veut Durable, l'association des écolos, Zéphyr - l'association qui accueille les étudiants étrangers, IVV - In Vino Veritas, ceux qui organisent des buffets et boivent du vin, Les Pieds Dans Le Cloître - ceux qui écrivent le journal du même nom, Les Décloîtrés - ceux qui écrivent un magazine pour la "promo fantôme" (les étudiants de 3e année qui sont partis à l'étranger) et qui nous donnent envie de voyager, Ysegoria, l'association qui organise des conférences super intéressantes en invitant des gens super intéressants, Batna, l'association qui simule des débats de l'ONU, ... Et j'en passe. 

D'ailleurs j'ai oublié de préciser que la troisième année se passe OBLIGATOIREMENT à l'étranger. Il y a le choix entre études et stage, on peut partir sur tous les continents, et je suis en train de réfléchir à ma destination de l'an prochain (qui sera probablement l'Argentine).
 
Pour en revenir à la vie étudiante, toutes ces associations proposent des événements toutes les semaines, c'est vraiment super dynamique, et en plus Rennes est une ville étudiante qui bouge beaucoup, donc même si vous n'êtes pas intéressés par Sciences Po je vous conseille vivement d'étudier à Rennes ! (sans pour autant vouloir dénigrer Caen qui est sûrement une chouette ville aussi ^^)

Evidemment il y a des points négatifs. Sciences Po est trop fermé à mon goût, les étudiants se connaissent entre eux, font des soirées ensemble, mais on ne rencontre pas vraiment les étudiants des autres facs, ce que je trouve particulièrement dommage. Et puis il y a des problèmes de communication parfois. Et des soucis d'informatique. Bref, les problèmes de base.

Je vais m'arrêter là, j'espère vous avoir appris quelques petites choses sur l'IEP de Rennes, et si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à m'envoyer un mail ! (raultmarie@hotmail.fr)

Infirmier
Fanny M / Bac S 2012 / Infirmiere
Par Fanny, il y a 7 ans

Bac S obtenu en 2012

- 2012 / 2013 : 1ere année en licence de biologie à l'université Rennes 1 sans grande conviction au départ... et à l'arrivée ! En parallèle passage du concours infirmier obtenu à Évreux.
- 2013 / 2015 : 1ere et 2eme année à l'IFSI de Évreux. 
- 2015 / 2016 : 3eme année à l'IFSI de Brest avec obtention du diplôme. Contrat de 3 mois avec  le CHU de la Cavale Blanche en remplacement en service de soins intensifs neurovasculaire. 


- Projet d'effectuer les deux ans d'expérience pour passer le concours d'infirmier anesthésiste qui nécessite deux ans d'études supplémentaires avec le rêve de travailler en équipe de SAMU/SMUR.


Points positifs : 
- Beaucoup de stages qui permettent d'apprendre son métier mais également de découvrir beaucoup d'univers médicaux,  de specialisations, et de savoir ce que l'on veut faire ou ne pas faire ! 
Points négatifs : 
- Le concours, ne pas s'y fier' c'est un  concours... Il ne reflète pas du tout les 3 années à l'IFSI
-Formation très idéaliste... la théorie c'est bien mais en pratique c'est légèrement différent !


Les 3 années se sont globalement très bien passées, la dernière est pour moi la plus difficile bien que la première soit très dense ! Il faut s'attendre à 60 UE pour les 3 ans et un mémoire + soutenance en dernière année !

Pour toutes questions sur le concours, l'école...   fanny.maguet@gmail.com

Ronan / Bac S / 2009 / Infirmier
Par Ronan, il y a 7 ans

Mon parcours : 
Après avoir obtenue mon Bac S mention " j'en branle pas une mais j'lai quand même " Je me suis dirigé vers la FAC de médecine de Caen. Une année ( enfin plutôt 6 mois ) à tester les différentes victuailles locale ainsi que bosser ( un peu ) les concours infirmiers. 
Je n'ai pas obtenu les concours infirmiers la première année et donc en septembre 2010 j'ai integré la prépa de fougères ( 3 jours de cours par semaine ). En parallèle je bossais chez un traiteur afin de gagner un peu d'argent :)
Suite à cette année j'ai passé 3 concours IDE ( Caen - Flers - Fougères ) J'ai obtenu les 3 et ai choisi Flers ( choix le plus exotique )
2011 - 2014 => Ecole d'infirmier à Flers
2014 - Aujourd'hui => IDE à la polyclinque de la baie à Avranches où je jongle entre les services de médecine - chimio - SSR - Chirurgie et Urgences.

Point Positif : Beaucoup de débouché ( IDE en milieu hospitalier - scolaire - libéral - anesth - etc. ) On se sent vraiment utile d'aider les gens et de la voir aller mieux de jour en jour. Quand les équipes s'entendent bien c'est vraiment le pied :)

Point Négatif : On est confronté à la mort ( ba oui on peut pas sauver tout le monde ) la détresse des gens et c'est pas toujours facile à gérer, et surtout on n'apprends pas çà à l'école. Oublié les 35h, les week-end et jour fériés. Parfois on est traité comme de la merde par les médecins, mais pas tous hein heureusement la plupart sont géniaux mais il suffit d'un con pour te faire oublier les 10 autres cool. Ah oui et C'est pas Grey's anatomy, personne ne couche dans les vestiaires...

Mail : ronan.lese@gmail.com

Clémence - BAC S 2009 - Infirmiere
Par Clemence, il y a 7 ans

Parcours : 
- bac S en 2009, mention assez bien je crois
- 1ère année de médecine en 2009 qui fut très courte, quelques semaines  (ambiance concours très peu pour moi)
- travail dans une M.A.S  (maison d'accueil spécialisée) de 2010 à 2013
- en simultané j'ai passé les concours pour être infirmière que j'ai obtenu en 2010 et j'ai terminé les études en 2013. 
- IDE dans un hôpital local à Coutances d'abord dans la suppléance sur tous les services puis sur un poste en service de médecine générale. Rien de tel pour avoir de la convivialité  qu'un petit hôpital.

Institut de formation en soins infirmiers : de belles rencontres, trois années très enrichissantes tant au niveau personnel que professionnel, on sait tout de suite si on est dans la bonne voie ou pas. Beaucoup de travail personnel, mais on a quand même le temps de profiter de la vie d'étudiante avant de démarrer la vie active. 

Travail en maison d'accueil spécialisé : boulot du weekend et des vacances qui m'a permis de mûrir assez vite auprès des personnes handicapées. On regarde la vie différemment avec beaucoup plus de recul. Une merveilleuse expérience. 

Début de la vie active : mes débuts ont été assez difficiles mais très enrichissants, j'étais un peu le chat noir des services, j'ai côtoyé beaucoup la mort ainsi que les situations d'urgences. Une belle entrée en matière.  Mais au fil du temps et avec un petit peu d'expérience,  j'apprécie d'autant plus ce beau métier. Des rencontres magnifiques avec les patients et les collègues,  un travail avec une équipe pluridisciplinaire qui permet de nous apporter beaucoup de connaissances ainsi qu'un nouveau regard sur notre travail. 
En bref, un boulot très épanouissant Où l'on se sent utile tous les jours.
Si vous souhaitez me contacter pour plus d'informations : clemence.fillatre@hotmail.fr 

Etienne - BAC S 2009 - Infirmier
Par ETIENNE, il y a 7 ans

Parcours :
- Bac S en 2009, spé maths mention assez bien
- Saison 2009/2010 : CPGE BCPST-BIO (prépa véto en gros) au lycée Chateaubriand à Rennes
- Septembre 2010 à décembre : Prépa infirmier à la Harpe à Rennes, et multiples bénévolats (croix rouge, restos du coeur..)
- De 2011 à 2014 : IFSI CHRU Tours, étude d'infirmier. Diplômé en février 2014.
Depuis 2014 : Infirmier en psychiatrie à l'hôpital de Montauban juste au dessus de Toulouse.

Parcours qui a pris un peu son temps mais on arrive à quelque chose d'intéressant! =).

La prépa véto : c'est une école compliquée, il faut fournir une quantité de travail importante et de plus sur la durée puisque cela dure deux ans normalement avant de pouvoir passer les concours. Le rythme est également très soutenu (un weekend de 1 jour et demi). De plus l'ambiance qu'il peut y régner n'est pas forcément royale non plus, je parle surtout au niveau de la pression que les professeurs veulent ou peuvent mettre, que ça soit à travers les devoirs ou les khôles (intérro oraux après les cours). Après on la gère tous à notre façon.
Pour ma part, je considère pas cette année comme un échec, cela m'a permis de me remettre en question, de me demander si ce que je faisais me plaisait vraiment, et si j'avais également vraiment envie de partir sur de longues études. Je pense également que malgré la difficulté que peut représenter cette école, elle m'a permise de gagner en maturité, de grandir, aujourd'hui j'ai tendance à voir les choses différemment.

IFSI : je passe un peu l'épisode de la prépa infirmier et du bénévolat, on va dire qu'à ce moment là j'avais surtout envie de voir autre chose, d'être confronté à autre chose aussi.
L'IFSI, au début je me suis senti perdu. Sortant encore du système "lycée" là j'étais entré dans le système "fac", cela demande un investissement personnel différent, à savoir, faire ses propres recherches, se prendre directement en charge, travailler les infos et les cours soit même. J'ai mis un peu de temps à me mettre dans le rythme. Puis petit à petit, j'ai trouvé comment travailler et surtout je me suis rapproché d'un milieu qui pour moi était inconnu : la psychiatrie.
Je voulais pas forcément être l'infirmier qui fait les piqures, les prises de sangs...Etc etc.. En psychiatrie, le rôle est différent, tout du moins, il faut adopter un certain savoir être que ça soit de soi même ou même envers les patients. Ce qui est pour moi très intéressant, pouvoir également utiliser les bons mots, apaisé, rassuré... Lors de mon premier stage en psychiatrie, j'ai compris que c'est dans ce sens que je voyais mon travail.
La suite des études s'est passée sans encombre, la dernière année celle du travail de fin d'étude est en général "chiante" mais pour moi au contraire c'est celle que j'ai le plus appréciée.

Actuellement :
Et donc depuis mars 2014, je travaille à l'hôpital de Montauban dans le service de psychiatrie.
Ce que je peux dire c'est que je suis ravi et fier du travail que je peux accomplir, que ça soit dans l'accompagnement, la réassurance, l'écoute que je peux fournir aux personnes en difficultés.
Alors bien sur, en psychiatrie, il y a beaucoup de choses importantes, le travail d'équipe, la communication, le relationnel. Je peux pas dire non plus que tout est rose, il peut y avoir de la tension, des moments plus compliqués, on entend également des histoires qui peuvent être difficiles à gérer, qui peuvent nous renvoyer à des choses négatives que ça soit sur notre vie perso ou autre.

Le tout est de réussir à se connaitre soi même de la façon la plus précise possible afin de pouvoir apprendre à connaitre les autres et à avoir tous les outils en mains pour réussir ce que l'on veut, ça sera mon mot de la fin =). Et du coup, je dirais que mon aventure en prépa véto n'est pas forcément étrangère à tout cela, malgré une année scolaire plus que compliquée pour moi, j'ai pu apprendre énormément sur moi même, sur comment réagir, affirmer mon caractère.

Voilà j'espère que j'ai été clair. N'hésitez pas à m'envoyer vos questions mon mail c'est eseigneul@gmail.com
Que ça soit sur la prépa véto, sur l'IFSI, ou même sur la psychiatrie en général. Même sur le bénévolat, je vais rajouter que j'ai eu l'occasion de faire une mission humanitaire à l'été 2013, si certains sont intéressés, pour avoir des infos sur l'association ou autres.







Amélie Infirmière aux Urgences/ BAC ST2S 2009
Par Amélie, il y a 7 ans

BAC ST2S : 2009
Petit séjour à la FAC Caen : 2009/2011
Prépa infirmier et sapeur pompiers volontaire : 2011/2012
et rentrée en IFSI en 2012
diplôme infirmier en 2015,
après mon DE j'ai commencé dans des urgences adulte sur Paris pendant 1 an (expérience méga riche, pas toujours facile mais c'était très enrichissant et très formateur), après j'ai choisi de quitter Paris pour des raisons perso et je suis arrivée sur Orléans, où je suis également en service d'urgence toujours chez les adultes, mais avec une population moins atypique que la population parisienne.
être infirmier c'est un super job, mais ce job se détériore de jour en jour, la santé à malheureusement un coût... on fait face à de nombreuses situations difficiles mais on rencontre également des patients qui nous rappel pourquoi on exerce ce métier et pourquoi on continu à se lever le matin à 5h, sacrifier nos weekend et nos jours fériés ^^
l'avantage du job infirmier c'est que vous avez des possibilités de carrières multiples chaque service à ses spécificités, chaque lieux également, d'un endroit à un autre on change complètement de job! mon objectif pro c'est de reprendre mes études dès que possible pour devenir infirmière anesthésiste (2ans d'études en plus). voila si vous avez des questions n'hésitez pas : ameliejoubs@hotmail.com, et bon courage à mes futurs collègues ! 
 

Audrey Bachelet BAC ST2S 2012 Infirmière
Par Audrey, il y a 7 ans

2012 : Obtention du BAC ST2S. Cette même année, j'ai passé 3 concours infirmiers en Normandie (Saint-Lô, Flers et Falaise), que je n'ai pas réussis. Je m'étais aussi inscrite sur Postbac à la fac de bio de Caen et de Rennes car j'ai toujours aimé la biologie et la génétique, et en classe de préparation aux concours infirmiers à Saint-Lô où j'ai été acceptée. Cette classe de prépa fait partie du lycée Le Bon Sauveur qui est privé (70€ par mois il me semble en temps qu'externe). La prépa commence en Septembre et se termine vers Mai, et contrairement aux prépas publiques, elle se déroule sur toute la semaine avec 2 après midis "libres" pour travailler ou faire du bénévolat (ce qui est étudié en cours et fait partie du cursus). Les matières sont vraiment variées : le cours d'actualités nous obligeait à nous tenir informé de ce qu'il se passait en ce moment, culture biologique ou l'on révisait un peu de SVT, français pour travailler l'orthographe, la syntaxe et conjugaison, culture générale pour traiter et argumenter sur des sujets qui sont déjà tombés les années précédentes en concours ou des sujets qui pouvaient statistiquement tomber cette année, tests psychotechniques pour faire des tas de polycopiés d'exactement ce qui tombe aux concours et ça aide vraiment, tests numériques où l'on revoyait les techniques de calcul mental, de rapidité de calcul, les tables de multiplications, les différentes opérations.., technique d'entretien et de communication où on apprenait des techniques de relaxation, les attitudes a éviter, comment présenter son argumentation à l'étape orale du concours, anglais pour ne pas perdre trop de vocabulaire par rapport au bac ! Nous avons aussi fait 2 stages, un d'une semaine et un des deux semaines (pour moi, c’était 2 semaines en EHPAD à Valognes et une semaine en maternité et obstétrique à la clinique de Coutances).

2013 : J'ai donc passé 5 concours suite à ma prépa : Le Havre (76), Cherbourg (50), La Roche sur Yon (85), Chauny (02), La Verrière (78). Je n'ai pas eu le concours écrit de
Cherbourg, j'ai eu le concours de La Verrière où j'ai donc étudié durant 3 ans.

2013-2016 : Études à l'IFSI de La Verrière et Université de Versailles - Saint Quentin en Yvelines (78). C'est un petit IFSI convivial en campagne, mais super bien desservi en transport en commun (ligne N et U du transilien en lien direct avec La Défense et Montparnasse), beaucoup de bus et proximité autoroute. L'IFSI est en lien avec une résidence étudiante infirmière qui se trouve à 7 minutes à pieds de l'IFSI. Chacun chez soit mais vraiment bonne ambiance en soirée, toutes les années se mélangent volontiers pour faire la fête ! ;) Sinon, il y a 3 promos de 80 étudiants, les formateurs sont supers et t'aident vraiment à devenir le professionnel que tu veux être. Ils connaissent chacun de nous personnellement, ce n'est pas du tout comme dans les grands IFSI où les cours se font à la chaine et où les formateurs ne connaissaient même pas nos prénoms ! Je trouve que j'ai eu de la chance d'avoir son mon école d'inf en Ile-De-France car j'ai pu faire des stages variés et vraiment intéressants que je n'aurai pas pu faire en Normandie :)
- 1ère année : Service de suite et de réadaptation, EHPAD
- 2ème année : Psychiatrie, Chirurgie orthopédique et générale et bloc opératoire en chirurgie de la main, service de rééducation gériatrique en horaires de nuit
- 3ème année : Service de rééducation para et tétra, hôpital de jour et MCO, SSPI et bloc opératoire en chirurgie esthétique, stage avec des infirmiers libéraux

Septembre 2016 : Premier poste à l'Hôpital de Garches (92) spécialisé dans le handicap. J'y ai postulé car j'avais fait un stage durant ma 3ème année d'étude avec les personnes para et tétraplégiques qui m'avait tellement plu que j'ai fait mon mémoire sur la co-construction du projet de soin rééducatif de la personne nouvellement tétraplégique suite à un accident de la voie publique.
Donc mon premier poste en tant qu'infirmière était en SRPR (service de soins de rééducation post-réanimation) qui est un service de transition entre le service de réanimation et le service de rééducation pure. Nous prenions en charge principalement des personnes ayant fait des AVC ou victime d'un accident de la route avec traumatisme crânien. Les patients peuvent être instables, la plupart sont trachéotomisés, parfois ventilés, avec SNG (sonde naso-gastrique) ou GPE (gastrostomie), en SAD (sonde à demeure) ou en HTS (hétérosondages). C'est donc un service assez technique mais nous prenons aussi en charge la sphère psychologique du patient qui est choqué de son accident, en déni des séquelles (para, tétra ou hémiplégie, défaut de la mémoire... dus à la lésion traumatique du rachis ou de la boite crânienne), nous les rassurons, les aidons à accepter le handicap parfois irréversible, mais aussi à l'entourage du patient..

Janvier 2016 : Poste en service de rééducation avec les para et tétra (celui où j'avais fait mon stage). Ce sont des patient stables qui apprennent à vivre au quotidien avec leur handicap. Les infirmiers coopèrent avec les rééducateurs (kiné, ergo, psychomotriciens, ..), les assistants sociaux, les médecins, les psychologues, .. Nous apprenons au patient, dans la mesure de ses capacités, l'autonomie : prendre soin de sa peau (immobilité des membres = risque d'escarre), faire ses autosondages (vidange de la vessie via une sonde que l'on insère dans la vessie par les voies naturelles), faire ses exonérations digitales des selles (évacuation des selles par toucher rectal), ..

Voilà, si vous avez des questions vous pouvez me contacter par mail : audrey.bachelet50@laposte.net

Romy / Bac S en 2016
Par Romy, il y a 7 ans

J'ai eu mon bac S en 2016.
Durant mon année de terminale, je me suis inscrite au concours IDE (Infirmières Diplômées d'Etat) de Vire et Alençon (par dépit par rapport aux dates de concours qui sont en même temps dans différentes régions).  Il est préférable de tenter au moins 2 concours afin d'avoir le plus de chances de son côté.
J'ai eu mon concours à Vire (1er voeu) mais pas celui d'Alençon : J'ai donc été directement prise en école IDE après ma terminale.
Je suis actuellement acceptée en Licence 2 IDE à Vire puisque j'ai réussi tous mes partiels de 1ère année. J'ai donc le diplôme aide-soignante que l'on acquiert en fin de 1ère année.

En ce qui concerne les concours : 

Il y a 2 épreuves d'admissibilité :   - tests d'aptitude (2h) : tests psychotechniques, calculs...

Conseils :
- S'entraîner durant l'année de terminale aux tests psychotechniques car ce n'est que de la logique qui s'acquiert avec de l'entraînement!
Mais aussi : il faut réapprendre les bases de calculs (multiplications, divisions, soustractions...) car la calculatrice n'est pas autorisée !!
- ne pas stresser devant sa copie : tout est fait en sorte pour que nous apprenions à gérer notre stress. Nous ne pouvons pas en 2h répondre à tous les tests d'aptitude!
               => cela ne veut pas dire que vous avez loupé le concours !!
- passer la question dès que vous n'arrivez pas à répondre et revenir dessus à la fin 

                                                             - culture générale (2h) : un texte d'une à plusieurs pages à résumé 


Pour les entraînements aux tests d'aptitude et de culture générale : s'entraîner un peu chaque jours à résumé des textes et à faire des tests d'aptitude et des CALCULS.
NB : Grand merci à M. Simon => car si vous ne le savez pas encore M.Simon est doté de pas mal de documents datant des années 2000  pour vous aider aux entraînements ! :D 


Il faut obtenir la moyenne aux deux épreuves sans avoir une note inférieure à 8/20 à l'une des épreuves pour pouvoir accéder à l'épreuve d'admission.

L'épreuve d'admission :  C'est un entretien avec un jury durant 30 min, avec du temps de préparation avant, car il faut savoir que l'entretien se divise en deux parties.
La première partie consiste à présenter comme une sorte de dissertation ce que nous avons préparé avant autour d'un texte ou une phrase que l'école aura choisi de nous donner.
La deuxième consiste à voir nos motivations et autres à travers les questions du jury sur notre vie. Attention aux questions pièges : ne pas répondre aux questions trop personnelles ! 


Ce qui est important à savoir :

- Nous avons un niveau licence 3 au bout des trois années d'école, ce qui peut nous permettre de continuer si certains le souhaite en doctorat par exemple.
      Les portes ne sont pas fermées ; en plus de toutes les spécialités qui existent après l'obtention du diplôme !

- La plupart des ifsi comme celui où je suis, font des cours sur internet bien que l'on ai quelques médiations et travaux pratiques à l'école, nous travaillons la plupart du temps à la maison : au départ c'est donc difficile car il faut trouver une autre façon de travailler.
Il faut résumer un certains nombre de pages écrites pas des médecins en général ( puisque le logiciel est rattaché à la fac de Caen), il faut donc trier ce qui est important pour nous IDE.

- La première année demande quand même un certain investissement personnel car il y a une importante charge de travail avec beaucoup de partiels, il faut donc vite réussir à trouver son rythme et sa méthode mais je vous rassure cela se fait car moi personnellement je me sers des temps de stage pour rattraper mon retard.

    => Pour ce qui est des 2 autres années je vous redirais peut être plus tard!

Voilà voilà, j'espère que cela vous aura aidé à mieux appréhender ce concours. Et n'oubliez pas le mot clé de la réussite est la MOTIVATION. 
Il faut savoir que le jury au concours nous observe beaucoup et une personne motivée ça se voit ! même avec le stress.
Mais surtout ne faites pas passer les entraînements du concours avant le bac : il vaut mieux faire une prépa et avoir son bac ! 

Mon email : romy.lechanoine@gmail.com

Léa D. Infirmière libérale
Par Léa, il y a 7 ans

Bonjour, pour ma part j'ai passé un BAC S en 2010.
2010/2011 : Ensuite j'ai passé des concours ostéopathe et masseur kiné, puis j'ai commencé une prépa kiné à Rennes que je n'ai suivi qu'une semaine car pas la motivation du tout de travailler comme une dingue ! donc j'ai changé de voie pour intégrer aussitôt une prépa infirmier toujours à la harpe à Rennes pendant 1 an.
Ensuite j'ai passé les concours infirmier à Rennes Ponchaillou, Caen, Nantes, Flers et Rouen. J'ai finalement intégré l'école de Flers (car plus proche) et je ne regrette absolument pas d'avoir fait mes études dans une petite école et non dans un grand centre de formation !

2011/2014 : Au bout des trois ans et de multiples stages (qui se sont plus ou moins bien passé, mais c'est pour tout le monde pareil) je sors diplômée en 2014. (Avec un super mémoire sur les plaies d'ulcère ! ;) ...)
2014/2016 : Ensuite j'ai travaillé 2 ans en Centre de Soins Santé dans l'orne en tant qu’infirmière à domicile.
2016/2017 : Puis je me suis mise en libéral en tant que remplacente dans la manche, j'ai travaillé jusqu'à présent dans 6 cabinets différents (parfois jusqu'à 4 en même temps) du milieu le plus rural, comme semi-rural, et urbain. c'est très enrichissant ! J'ai rencontré différents types de population, différents types de soins allant de tournées avec beaucoup de nursing, et d'autre avec que du soins techniques, beaucoup de professionnels différents, et grâce à cette polyvalence et cette mobilité, j'ai acquis des compétences d'adaptation, riche de mon expérience j'ai accumulé aussi beaucoup de connaissances pratiques comme théoriques , mon investissement m’a permis une certaine reconnaissance dans ma profession. Et je continue encore d'apprendre.
2018 : Et d'ici début d'année prochaine je me met à mon compte en m'associant avec ma maman et ma tante déjà installées sur le secteur depuis très longtemps, car le cabinet à été crée par mon grand père début des années 70.
Je compte passer le DU plaie et cicatrisation à la rentrée 2018. ( et peut être une formation en agriculture qui n'a rien à voir du tout avec le reste, #jevisavecunagriculteur)

Je n'ai certes, aucune expérience de l'hôpital (à part des stages bien sûr) et je m'en porte très bien ! :) Malgré tout il faut aimer travailler seul quand on fait du libéral, et c'est ce qui me manque parfois : l'Ambiance du travaille d'équipe. C'est pourquoi je participe à beaucoup de formations, journées de rencontre, s'investir c'est le meilleur moyen de ne pas rester seul avec ses acquis. Nous exerçons une profession où nous avons un devoir de réactualisation. 
Mais dans notre branche de la profession nous avons beaucoup plus de liberté !!!, que ce soit dans la prise en charge du patient, notre droit de prescription, nos relations avec les médecins, et avec les différents intervenants, et ce que j'apprécie beaucoup : nous n'avons pas de hiérarchie en libéral !! (enfin pas comme à l'hôpital ou dans une autre structure). La relation avec les patients et très différente de celle à l'hôpital et d'autant plus en milieu rural !

En conclusion, mon parcours professionnel reste très marqué par nos compétences familiales, que je pense, nous nous sommes transmis de générations en générations !
Je ne sais absolument pas si dans dix ans j'exercerais encore ce métier, mais je pense qu'il faut faire ce que l'ont aime et trouver un métier épanouissant autant que possible. On a le droit de se tromper, mais aussi de changer d'aspiration en cours de route, je pense que nous évoluons perpétuellement par nos expériences de vie et notre maturité.

barzio@hotmail.fr

Médecine
Gwenaëlle / Bac S / 2010 / Interne en pédiatrie
Par Gwenaëlle, il y a 7 ans

Bac S puis PACES (Première Année Commune des Etudes de Santé) à Caen, suivie de 5 années de médecine, concours de l'internat (ECN) cette année et début de mon internat après avoir choisi la pédiatrie à Lyon, mon but ultime étant de devenir réanimateur pédiatrique. Et maître du monde.

Points positifs : 
- pouvoir aider les gens au plus haut degrè, sentiment d'être vraiment utile
- satisfaction intellectuelle (toujours des challenges, toujours de nouvelles choses à apprendre, possibilité de parcours de recherche, d'enseignement, de nouvelles formation etc...)
- débouchés multiples, travail partout (même si dans certaine spécialités ça commence à bouchonner)
- possibilités de carrières très différentes
- le salaire bien sur

Points négatifs :
- 2 concours difficiles (première et sixième année)
- rythme de vie plus ou moins altéré, mais en tout cas quelle que soit la spécialité (ou l'absence de spécialité) être médecin ça prend du temps. Oui un médecin ça gagne, mais ça n'est pas aux 35h
- responsabilités +++ 

On va reprendre année par année. (et oui, ça va être long) 
-  Pour le Bac a mon avis la filière S est INDISPENSABLE, sans quoi vous n'aurez pas les bases requises pour réussir votre première année. Bien sur on entend toujours l'histoire de cet irréductible gaulois qui un jour en 1900-machin a réussi a passer avec un bac ES, mais bon ... j'y crois moyen. Au niveau de la spé honnêtement on s'en fou, perso j'avais une spé SVT, et ça n'a rien changé à ma vie (sorry Mr Simon). Niveau mention, ne vous faites pas trop de bile, c'est votre travail personnel au cours de l'année qui sera le plus important. (Travaillez quand même bien pour le bac, arriver avec une bonne méthode de travail et une habitude de mémorisation etc est un vrai plus je pense, sauf si vous vous appelez Julien Doublet et que vous êtes juste trop balèze).

PACES : C'est un concours sélectif (mon année 191 pris en médecine sur 1200 à peu près), durant laquelle vous aurez des matières qui vous sembleront surement rébarbatives et parfois éloignées de l'idée que vous vous faites de ce qu'on apprend en médecine mais c'est comme ça, c'est un concours. Vous serez mis en commun avec les étudiants en pharmacie, maïeutique et odontologie et aurez la possibilité en fonction des modules optionnels que vous prenez (au deuxième semestre) de passer les différents concours si ils vous intéressent. Globalement c'est une année de merde on va pas se mentir mais le but c'est de passer à la fin de l'année donc le truc c'est de se donner à fond pour ne pas avoir à la repasser (sachant qu'on ne peut redoubler qu'une fois) et ne pas regretter ! Il y a différentes prépas privées (que je n'ai pas faite, comme quoi elles ne sont pas indispensables et sont assez chères :/) et surtout le tutorat qui est fait par les étudiants de médecine en 2ème année, qui est gratuit et qui permet de vous entraîner et de vous situer par rapport aux autres personnes grâce à des colles (sorte d'examen blanc) une fois par semaine sur une matière. 
Mais en tous les cas si vous hésitez dans votre choix de carrière, ou si vous vous dites que ça ferait plaisir à papa/maman, ou que tout simplement vous voulez le faire par défaut parce que vous ne savez pas quoi faire, je vous déconseille fortement de venir, médecine c'est long, et les gens qui vous disent qu'après la première année c'est finit et c'est la fête ont TORDS. (mais c'est super hein, il faut juste le faire pour les bonnes raison quoi ^^). En gros ce sera pas l'année la plus folle de ta life, mais tu vas voir tu vas survivre, que tu réussisses ou pas d'ailleurs. 
deuxième / troisième année : les années "relax". Tu dois toujours travailler bien sur mais BEAUCOUP MOINS, tu rencontres les gens de ta promo, tu profites de ta vie étudiante (mais pas trop, attention), tu vas commencer à apprendre des trucs cools qui te font enfin comprendre pourquoi t'es venu a la base (non parce que la physique quantique et la chimie organique c'est cool hein, mais bon point trop n'en faut), tu commences à toucher quoi (la médecine bien sur.)
- l'externat (4è 5è et 6è année) :  Le but de ton externat c'est de 1) commencer les stages dans les services (la moitié de l'année). Tu seras globalement au bout de la chaîne alimentaire de la médecine, mais tu vas apprendre pleins de choses et vraiment commencer les choses sérieuses). Tu vas également commencer les gardes aux urgences pour apprendre à suturer, plâtrer, gérer des gens qui viennent pour un bouton de moustique à 3h du matin tout en t'engueulant parce qu'ils ont attendus 1h. 2) tu devras préparer le concours de fin de 6é année appelé ECN (eh oui il y en a un deuxième, tu l'attendais pas celui là hein, ahah le fourbe !) qui est un concours cette fois national et qui te permettra en fonction de ton classement de choisir la spécialité (ou pas) que tu voudras exercer et où tu feras ton internat, sachant que bien sur être psychiatre à Limoges c'est moins demandé que chirurgien plastique à Paris, mais ça je pense que tu t'en seras douté jeune futé ;). Après pour le choix de la spé y a largement le temps, et on change souvent mille fois d'avis avant le choix final ^^
- l'internat : j'en suis là donc difficile de pouvoir en parler exhaustivement ^^ L'interne a pour boulot de gérer les services des hopitaux, parfois aussi les consultation et bien sur d'apprendre son futur métier. Tout comme l'externe est sous la coupe de l'interne, l'interne est sous la coupe des médecins et chefs de son service. Il a de nouvelles responsabilités, il prescrit des médicaments comme un grand, et il fait des gardes aux urgences aidé de son petit externe qui le suit comme son ombre (oui j'ai déjà suivi mon interne sans me rendre compte qu'il allait juste pisser, ça arrive à tout le monde d'accord ?). Donc c'est de nombreuses heures à l’hôpital, mais tous les internes à qui j'en ai parlé sont super content d'ENFIN faire ce pourquoi ils sont venus à la base. 

Voila voilà désolé pour ce monologue monstrueux, et en tout cas bon courage à tous ! 
Et ceux qui ont des questions plus précises qu'ils n'hésitent pas à me les poser, j'ai surtout développé la PACES pour éviter de faire un roman... raté :P (gwenaelle.mulot@hotmail.fr)

Emeline - Bac S 2015 - Médecine
Par Langlois, il y a 7 ans


Bac S section euro obtenu en 2015 mention TB 

2015-2016: concours PACES, première année d'études de Médecine à la Faculté de Caen 
La PACES n'est pas insurmontable comme on peut l'entendre un peu partout, la seule condition pour réussir est pour moi la motivation. Si l'on y croit on peut y arriver. Bien sûr, cela reste une année difficile avec beaucoup de sacrifices à réaliser: travailler tard le soir, même le week-end dans le seul de but d'être meilleur que les autres ! Sans oublier quand même de s'accorder quelques pauses... L'esprit concours est assez difficile à supporter au début mais on s'y habitue. 
Une seule chose à retenir: rester motiver et ne surtout pas se décourager !

Actuellement: 2e année d'études de Médecine 
Grand changement, finit le travail 24h/24 7j/7, on peut enfin apprendre à connaître les personnes de la promo! Les cours ne sont pas plus faciles, et oui cette phrase "tu verras la première année c'est la plus dure après ça ira mieux" est totalement fausse! 
Cependant, on travaille pour soi et non pas pour être meilleur que les autres, les semaines sont moins chargées, il y a plus de temps pour apprendre donc oui c'est plus beaucoup plus cool. En plus, une fois passé la première année, à condition de valider les prochaines années bien sûr, on est certain d'avoir un métier et c'est vraiment pas négligeable aujourd'hui quand on voit que beaucoup ont du mal à trouver un emploi même en ayant fait de longues études ! 

Si vous avez des questions n'hésitez pas: lang_emeline@hotmail.fr

Julien- BAC S - 2009 médecine
Par Doublet, il y a 7 ans

2009/2010 : 
--> 1ère année de médecine : demande de l'organisation et de la méthode, avec travail régulier. Pas une année atroce si on est bien entourée

2010//2012 : 2ème et 3ème année de médecine 
--> grosse ambiance de FAC
--> moins de travail
--> mais année plaisir +++

2013//2015 : externat de médecine 3-4-5ème année de médecine 
--> début de la découverte du monde hospitalier, quelques stages durs mais ambiance plutôt sympa
--> charge de travail importante mais on rentre dans le vif du sujet, et ambiance de groupe qui motive au boulot
--> 6ème année : préparation à l'internat, c'est l'année la plus dur du cursus mais c'est l'aboutissement 

2015/2016 : 1ere année de cardiologie à bordeaux 
- 1er semestre a périgueux : grosse autonomie, super ambiance d'internat avec soirées +++++++, mais on est enfin médecin et le boulot est cool
-2ème semestre au CHU aux soins intensifs cardio : GENIAL mais boulot +++

----> ne pas avoir peur du boulot !!!

Romain Brunet - BAC S - Médecine
Par Romain, il y a 7 ans

Ce qui suit est une réponse subjective des grandes interrogations que l'on peut se poser lorsque l'on choisit de faire des études de médecine.

1/ La PACES

1.1/ Le lycée et la PACES : Deux mondes

La réussite de la PACES (première année commune des études de santé) ne concerne que les étudiants ayant eu une mention « très bien ». FAUX.

Pour exemple, j'ai eu mention « assez bien » et cela ne m'a pas empêché de réussir ce concours. La motivation et votre méthode de travail seront beaucoup plus importants que votre mention au BAC. Bien évidemment, un étudiant avec mention « très bien » a des chances d'avoir une méthodes et une organisation de travail efficace qui lui permettra d'être dans les meilleurs en un an.

1.2/ Prépa privée et Tutorat : Une nécessité ?

La prépa privée est nécessaire pour réussir la PACES. FAUX.

Pour exemple, je n'ai jamais mis les pieds dans une prépa privée et pourtant j'ai réussi ce concours.

Le tutorat de santé est une association réunissant 70 étudiants en deuxième année et dont j'ai fait partie. Ce tutorat a pour but d'aider les premières années et dans le même temps de lutter contre une certaine sélection par l'argent. En effet, alors que les prépas privées sont hors de prix, le tutorat organise gratuitement :

  • Un stage préparatoire,

  • Des « colles » qui sont des examens blancs hebdomadaires avec la correction et votre classement.

  • Des polycopiés issus des cours

  • Des armatures pour s'exercer

Le tutorat de santé est nécessaire et suffisant pour réussir votre PACES !

Le site du tutorat : http://www.unicaen.fr/medecine/tutorat/index.php

1.3/ La PACES : Réussir

Il est important de prendre conscience de l'importance de votre hygiène de vie lors de cette année qui s'annonce difficile :

  • Le sommeil, ne soyez jamais en dette de sommeil car cela va majorer votre stress et diminuer votre attention et votre apprentissage. N'hésitez pas non plus à faire des siestes, surtout après manger le midi. Si vous pensez que c'est une perte de temps, détrompez vous, vous n'imaginez pas le temps que 20 minutes de siestes peut vous faire gagner.

  • Mangez bien et équilibré, pas trop lourd le midi sinon, à coup sûr, vous allez somnoler dans l'amphi. Petite astuce : N'hésitez pas à prendre un café après votre repas (Mr Simon ne pourra pas me contredire)

  • Faîtes du sport. La pratique d'un sport une à deux fois par semaine vous permet d'être dans un cercle vertueux. L'extériorisation de votre stress ainsi que l'augmentation de la qualité de votre sommeil font de la pratique d'un sport une nécessité.

  • Faîtes des pauses pour voir vos amis et votre famille. C'est important pour garder le moral et la motivation.

Il est important de prendre aussi conscience de l'importance des conditions de travail que vous allez mettre en place. Gardez à l'esprit que ce ne sont pas les personnes qui travailleront le plus qui réussiront mais les personnes qui travailleront le mieux :

    • Éteignez toute source de déconcentration : télé, téléphone, musique..

    • Ayez toujours des boules quies sur vous

    • Ne restez pas bloqué sur un exercice ou un cours, revenez y plus tard. Notez dans un carnet les choses que vous ne comprenez pas ou les questions que vous vous posez.

    • Si vous n'arrivez pas ou plus à travailler chez vous, changez de lieu comme la B.U (bibliothèque universitaire) ouverte jusqu'à 23h du Lundi au Vendredi.

    • Faîtes des pauses de 5 à 10 minutes toutes les une ou deux heures.

    • Apprenez à vous connaître et trouver votre équilibre de travail. Par exemple, me concernant après 18h, je n'arrivais plus à travailler. Par contre j'étais efficace le matin. Par conséquent j'ai fait en sorte sur les périodes de révisions ou les week-end de travailler de  9h jusqu'à 13h. Une heure de pause pour manger. Puis 14h - 18h. Cela me laissait la soirée pour me détendre avec 8 heures de travail quotidien. Voilà mon équilibre. Le fait de savoir que j'avais ma soirée me motivait dans la journée.

Quand vous saturez, c'est qu'il est temps d'arrêter ! Si vous êtes obligé de relire plusieurs fois la même phrase pour la comprendre. Vous rêvassez devant vos cours. Vous avez l'impression de ne plus rien comprendre, d'être dépassé, débordé. Ça y est. Vous y êtes !

Il existe deux types de saturations :

    • La saturation du court terme : Ça fait quatre heures que vous travaillez non stop et là ça ne veut plus rentrer. Il est donc temps d'aller courir, voir ses amis ou se détendre devant un film même si je conseille les deux premiers (cf plus haut). Si vous ne le faîtes pas et que vous forcez trop sur la corde vous risquez de passer dans la saturation du long terme !

    • La saturation du long terme : Beaucoup plus vicieuse, elle s'invite progressivement jusqu'au jour ou on se lève le matin et là, impossible de s'y mettre, on a plus envie, on ne veut plus travailler. Dans ce cas, le plus efficace pour bien repartir, c'est d'arrêter de travailler pendant un jour ou deux. Si vous ne le faîtes pas, ce blocage va persister et cela peut vous coûter chère. N'ayez donc pas peur de faire un break.

Il est aussi important de s’entraîner à travers les « annales », qui sont des polycopiés regroupant les épreuves des années précédentes. Plus vous serez entraîné et plus vous serez à l'aise lors de l'épreuve car énormément d'exercices ou de QCMs (question à choix multiples) reviennent chaque année. Alors entraînez vous dès le début ! N'attendez pas !

Prenez de l'avance et commencez à découvrir les différentes matières. Voici le lien de la plateforme Moodle qui réunit tous les cours de l'université de Caen. Comme vous n'êtes pas encore étudiant à l'université, vous n'avez pas de nom d'utilisateur ni de mot de passe. Mais moi, j'en ai un ! Utilisez-le et faîtes en bon usage :

Nom d'utilisateur : 21100621

mot de passe : 5H36A88

Dans la barre de recherche taper « Foad unicaen » → 1er lien → Unicaen « persopass et etupass » → entrer les identifiants → tous les cours → santé → PACES

2/ La L2 / L3 : Les grands changements

Tout d'abord, la compétition et le stress qui l'accompagne est maintenant derrière vous. Vous allez pouvoir enfin sortir et découvrir votre promotion à travers de grands événements qui sont organisés par la Corpo médecine comme la soirée de rentrée, le WEB ou week-end de bienvenue pour le politiquement correct, le gala, le ski. Je vous conseille vivement d'aller à tous ces rendez-vous !

Concernant le travail, il existe une masse équivalente de connaissance à avoir mais il faut savoir qu'il existe en L2 et L3 un système de « ronéos ». C'est-à-dire qu'à chaque cours, un binôme d'étudiants devra enregistrer le cours, le retaper entièrement, l'envoyer à la relecture qui, elle, devra l'approuver et l'envoyer à la corpo médecine qui l'imprimera pour toute la promo. Ce système marche très bien depuis des années et cela m'a permis de valider ces années sans mettre le pied en cours. Bien sûr, si vous ressentez le besoin d'aller en cours, surtout allez-y ! L'autre avantage concernant le travail est qu'il existe des rattrapages en fin d'année. A utiliser avec modération.

C'est aussi pendant ces deux années que vous allez découvrir la dissection sur des cadavres. Cette expérience est assez troublante. Certaines personnes ne comprennent pas le sens de ces dissections et sont très distants. D'autres au contraire vont avoir le nez dans les viscères et se sentiront très à l'aise. Qui serez-vous ?

3/ L'externat : De la théorie à la réalité

L'externat correspond à votre 4ème, 5ème et 6ème année. C'est pendant ces trois années que vous allez succéder deux mois de cours avec deux mois de stage dans les différents services du CHU principalement mais aussi en périphérie.

3.1/ Les cours:

De votre première à votre dernière année d'externat, vous allez travailler pour réussir vos partiels mais aussi pour l'ECN. Chaque cours va correspondre à une pathologie ou à un item (par exemple, item 92 : Rachialgie)

Désormais, les ronéos c'est terminé. Il va falloir faire chauffer la carte bleue ou dépenser vos chèques livres pour acheter les référentiels ECN. Vous pouvez aussi les retrouver sur les sites des « collèges des enseignants » en format pdf. Encore une fois, vous avez le choix d'aller ou non en cours. Certains étudiants sélectionnent les cours qu'ils verront, d'autres vont à tous les cours et une autre partie préfère aller à la B.U pour bosser directement dans les livres. Moi j'ai choisi la troisième stratégie, après chacun fait comme bon lui semble.

3.2/ Les stages :

La répartition dans les services se fait de façon aléatoire. Néanmoins, il est possible d'échanger votre stage avec un stage du même pôle sur une même période.

L'un des objectifs de vos stages va être de vous familiariser avec le monde hospitalier et son organisation, que ce soit administrative ou envers les patients. C'est aussi l'externe qui est le plus souvent chargé de faire les examens cliniques et les ECGs (Électrocardiogramme) dans les services.

La finalité pour les étudiants est de trouver la spécialité qui leur convient et pour hôpital une main d’œuvre bon marché !

La rémunération est :

  • En 1ère année d'externat : 100 euros/mois

  • En 2ème année d'externat : 200 euros/mois

  • En 3ème année d'externat : 250 euros/mois

3.3/ Les gardes :

Pendant vos trois années d'externat vous devez faire un minimum de 25 gardes.

Une garde dure 14h et commence vers 18h pour finir à 8h mais le plus souvent on commence à 8h le matin donc ça fait une journée de 24h de travail. N'hésitez pas à prendre des gâteaux sur vous car parfois on peut manger très tard. Une journée de repos est obligatoire après une garde et forte heureusement ! Les gardes ont lieu soit dans le service des urgences soit dans certains services qui ont besoin d'une présence médicale la nuit comme le service de cardiologie, de réanimation médicale ou chirurgicale, et d'autres encore. C'est pendant les gardes aux urgences que tu vas apprendre à plâtrer, suturer et faire des gaz du sang!

La rémunération est de 50 euros par garde depuis Septembre 2016 (30 euros avant)

In fine :

J'espère que ce récit vous sera profitable. N'oubliez pas que pour être admis en 2ème année, il faut absolument que vos vaccins contre l'hépatite B soit à jour. Ne faîtes pas la même bêtise que moi en vous réveillant à la dernière minute.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'envoyer un mail : romain.brunet1993@gmail.com


Pour lire d'autres témoignages: http://www.reussirmapaces.fr/temoignages/


« Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi. »

Georges Clémenceau



Edouard (dit Doudou) Bac S 2014 PACES
Par Edouard, il y a 7 ans


Réussir la PACES

J'ai obtenu mon BAC en 2014, spécialité SVT, mention anglais euro et mention bien.

Je me suis lancé en PACES, durant l'année 2014-2015. J'ai présenté uniquement la spécialité médecine au concours que je n'ai pas réussi. Le classement de cette première année de 380/900 ne m'a pas permis de continuer. 
Ce qui m'a principalement manqué durant cette première PACES c'est l'entrainement, les QCMs, les annales -> c'est la base de la réussite.
Puis accompagné d'une mauvaise méthode de travail et d'une accumulation de retard cela n'est pas passé.
Cependant je n'ai rien relâché, j'ai continué de TRAVAILLER jusqu'à la dernière minute, je n'ai pas perdu ESPOIR et je suis resté MOTIVE.

J'ai donc redoublé ma PACES durant l'année 2015-2016. Cette fois-ci j'étais près à tout pour réussir. J'ai fais la pré-rentré MediCaen, de 15 jours fin Août. Ainsi que Medicaen au premier et second semestre. Mais aussi les colles, les concours blancs et les armatures du Tutorat. L'ENTRAINEMENT est le maitre mot de la PACES. Je me suis fixé l'objectif de finir dans le top 30 en Médecine à la fin de l'année et de passer d'autre concours si je ne réussissait pas médecine. Résultat des courses j'ai eu le concours de médecine (en finissant 34ème), Kiné et dentaire. 

Ce que je recommande pour réussir:

- un travail dès le premier jour: il faut faire du fonce dedans dès le début, en PACES il n'y a pas de temps à perdre.

- se fixer un objectif avant de commencer: on ne part en voyage sans regarder la carte, il faut savoir d'où l'on part et où l'on veut arriver avec quel chemin emprunter. La PACES ça ne s'improvise pas mais ça se décide, ça se manage, vous êtes maître de votre travail, de votre destinée.
- une méthode de travail bien établi: avoir les cours (cours du Tutorat ou Médicaen) avant le cours de la fac, le lire, le comprendre, faire des QCMs puis aller en cours, suivre avec la fiche, comprendre ce que vous n'avez pas compris. Le soir relire le cours puis l'apprendre et faire les QCMs jusqu'à les connaitre par coeur. Faire les QCMs avant le cours permet de comprendre des détails du cours. Cette méthode me correspond car je suis auditif. A vous de savoir si vous êtes plutôt auditif ou visuel. Certaines personnes perdent leur temps en cours et travaillent à la BU, c'est à vous de savoir ce qui vous correspond le mieux.

- planifier votre travail: il important de savoir ce que l'on va faire le lendemain, jamais se coucher sans planifier sa journée du lendemain. Le fait d'écrire vous engage envers vous même ("les écris restent et les paroles s'envolent"). 

- un autre dicton que j'ai mis en application: "on apprend de ses erreurs" -> pour chaque cours je relevais les erreurs que je faisais dans les QCMs et je les apprenais, vous ne les faites qu'une fois et vous vous en souvenez. 

- avoir une hygiène de vie parfaite: sur le plan nutritionnel (le hamburger c'est contre productif), faire du sport qui vous défoule, que vous pouvez faire quand vous voulez et le temps que vous voulez en fonction des semaines. Courir une fois par semaine c'est l'idéal !!. Sur le plan du sommeil: dormir assez mais pas trop, vous devez connaitre le temps de sommeil réparateur qu'il vous faut. 

- connaitre ses périodes de production de travail maximal dans la journée: il m'arrivait souvent de me lever à 5H00 le matin pour apprendre mes cours car le cerveau est le plus frais  et de faire des QCMs le soir.

- être soutenu par ses parents: vous en aurez besoin et cela vous fera gagner du temps.

- se couper du tout les réseaux sociaux, sources de perturbation: si vous avez des difficultés-> j'avais mis au placard mon smartphone et pris la cabine téléphonique de mes parents qui me permettez juste de téléphoner. 

Avec tout cela vous êtes armés pour affronter la PACES, dont vous ferez qu'une bouchée. 

Tutorat VS Médicaen: Une Guerre sans fin à Caen. La première année je me suis fais enrôlé par les discours dénonciateurs du Tutorat envers Medicaen. Mais j'ai vite compris que c'était ridicule. Le plus important c'est l'entraînement, alors il faut savoir s'emparer de tous les outils accessibles pour réussir. Medicaen et le Tutorat sont complémentaires, tous les deux utiles. Ils ne vous apportent pas la même chose. Soyez intelligent, prenez du recul, ils ont chacun leurs avantages et leur inconvénients, mais n'ignorez pas Médicaen à cause du Tutorat et ne prenez pas la grosse tête et ne soyez pas sur de réussir grâce à Médicaen. Je recommande de faire les deux, de prendre toutes les chances qui s'offrent à vous, de savoir les utiliser correctement, de vous surpasser et de ne rien regretter. 

Redoubler la PACES n'est pas un tord, au contraire vous n'en sortirez que plus fort !!!!

Soyez Ambitieux, ayez la rage du travail, surpassez vous, défoncez vous pour réaliser vos rêves le voyage en vos la peine. 

Un livre que je recommande également: "Reussir la PACES" de Valentin CAVALIER ( étudiant en médecine à Caen) et auteur du site réussirlapaces.fr.

Maintenant en deuxième Année, 2016-2017, il faut toujours travailler autant mais c'est un réel plaisir. Vous allez développer la soif de la connaissance. La partie pratique au CHU permet de mettre un pied dans le vif du sujet et de concrétiser les cours magistraux, ce qui est très intéressant. 
La L2, c'est une ambiance complétement différente où vous rencontrerez des personnes formidables. 

SI vous désirez plus de renseignements, n'hésitez pas à me contacter par mail: educhemin.ed@gmail.com.

Cécile / Bac S 2007 / Médecine légale et médecine du travail
Par Cécile, il y a 7 ans

Je ne m’attarderai pas sur les première années de médecine mais je propose de décrire succinctement mes deux spécialités ! L'une comme l'autre sont relativement méconnues du fait des nombreux clichés qui s'y rapportent.

 J’ai donc choisi de me spécialiser en médecine du travail à l’ECN. Je suis actuellement en 3e année d’internat de médecine du travail à Strasbourg et je me spécialise en parallèle en médecine légale par l’intermédiaire du DESC (Diplôme d’Etude Spécialisé Complémentaire). 

J’ai essayé de faire une description assez synthétique de chaque spé donc si jamais vous souhaitez plus d’infos, n’hésitez pas à me laisser un mail ! (cecilezagdoun@gmail.com)

La médecine du travail

Le médecin du travail a majoritairement un rôle de prévention. Il est là pour empêcher l’altération de la santé des salariés. L’atout de cette spécialité est qu’elle n’est pas restreinte au milieu médical et qu’elle permet d’acquérir des connaissances dans de nombreux domaines ! 

Contrairement aux idées reçues, le médecin du travail a le droit de prescrire, c’est juste qu’il ne prescrit pas de traitements curatifs aux salariés qu’il suit. 

Mode d’exercice

Il peut exercer de 2 façons différentes (mais dans tous les cas il est salarié, ce qui est un avantage non négligeable à l'heure actuelle) :

·      Soit au sein d’une seule entreprise (pour des entreprises de plus de 500 salariés)

·      Soit il est embauché par un service inter-entreprise de médecine du travail où il est en charge de plusieurs entreprises


Son activité se répartie de la façon suivant (non non, ce n’est pas la réalisation de bandelettes urinaires et la prise de tension ;) ) : 

·      Les visites médicales : le médecin du travail voit de façon périodique les salariés et réalise un examen médical puis des examens complémentaires si besoin pour diagnostiquer des pathologies pouvant être en lien avec le travail ou vérifier l’aptitude des salariés à leur poste (par exemple examen audio pour une personne qui est exposée au bruit, examen de la vue pour une personne qui conduit, prise de sang …)

·      Les études de postes : en cas de plainte d’un salariés, le médecin du travail se déplace dans l’entreprise pour regarder la personne travailler et voir comment améliorer le poste de travail. Il établit ensuite des préconisations à l’employeur. C'est également l médecin du travail qui conseil l'employeur sur les mesures de protections collectives (ventilation, remplacement des produits cancérogènes) et individuelles (type de masque, de gants...) à mettre en place.

·      Gestion des urgences : quand le médecin du travail consulte directement dans l’entreprise il est également amené à gérer les urgences (infarctus sur le lieu de travail, brulure, coupure, section de membre…) 

Equipe pluridisciplinaire 

Le médecin du travail n’exerce pas seul. Il est entouré d’infirmiers, d’intervenants en prévention des risques professionnels qui peuvent être spécialisés en toxicologie, ergonomie …, de psychologues …


La médecine légale

Qu’est-ce que la médecine légale ?

On peut résumer l’activité d’un légiste en 3 parties :

·      La thanatologie : Cela correspond à la médecine « des morts », c’est à dire les autopsies, les examens de corps (c’est-à-dire que l’on décrit  les différentes lésions externes des corps et que l’on réalise les prélèvements toxicologiques, le tout sans ouvrir le corps) et de temps en temps les levées de corps sur place. Bon, on est loin des experts car la plupart du temps, il s’agit de morts naturelles, de toxicomanes, d’accidents de la route ou de suicides. Par exemple en 6 mois au service de médecine légale à Strasbourg, on a dû avoir 4 affaires criminelles (sur environ 200 corps).

·      Les consultations : Il s’agit de constater les différentes lésions que présentent les victimes (en gros c’est comme un examen de corps mais la personne est vivante ! ). Donc beaucoup de coups et blessures (agression, violence conjugale…) mais également des agressions sexuelles ou de la maltraitance. C’est ce qui représente la principale activité du légiste.

·      Les expertises : cela peut être fait dans le cadre de la réparation juridique du dommage corporel où le médecin légiste évaluera les différents préjudices médicaux (en gros une victime d’accident/d’agression qui doit être indemnisée pour le préjudice subit), ou des expertises sur dossier pour répondre à des questions posées par les magistrats.

 Le médecin légiste va également déposer aux assises pour expliquer ses conclusions lors des procès.

 

Comment devient t-on médecin légiste ?

Jusqu’à présent, la médecine légale était théoriquement accessible à partir de n’importe quelle spécialité. Il « suffisait » que le responsable du DESC accepte que l’on s’inscrive (modalités différentes selon les villes) et que l’on réalise 1 an de stage en médecine légale pendant l’internat et la réalisation d’un an de stage après l’internat. C'était donc un peu le parcours du combattant pour s'inscrire et il fallait en règle générale être au bon endroit au bon moment ! Désormais, à partir de la rentrée 2017, cela sera une spécialité à part entière.

Il faudra donc choisir la spécialité médecine légale au concours de l’ECN (fin de 6e année). Il y aura peu de poste chaque année sachant qu’en plus dans certaines facs il n’y aura pas de poste ouvert tous les ans. Aucune idée donc pour le moment du rang de classement qu'il faudra avoir pour y accéder.

Cela peut sembler plus simple d’accès (à condition d'être bien classé) car on choisira directement la spécialité à l’ECN et cela ne dépend plus du bon vouloir (ou non !) des chefs qui jusqu’à présent choisissaient eux-mêmes les inscrits en DESC. Malgré tout, les postes de médecins légistes sont peu nombreux et se pose la question de que vont devenir tous les internes en médecine légale après l’internat (probablement de l’activité d’expertise principalement). So wait and see !

 

 

 

Masseur-Kinésithérapeute
STAPS , Kinésithérapeute, et ergothérapeute
Par Laurent SIMON, il y a 6 ans

Bonjour, je m'appelle Anaïse, j'ai fait une terminal S à Mortain l'année dernière (2018) et là je suis en première année de STAPS pour faire kiné. 
Et si vous aimez le sport, la bio et la psychologie humaine vous verrez que c'est juste géniale, même si le rythme fait parfois peur. Une bonne hygiène de vie et de la persévérance suffisent pour rendre votre année meilleure ! Durant mon année de terminal j'ai également passé mon concours d'ergothérapeute, c'est un métier qui se rapproche de celui de kiné, il est simplement spécialisé dans la rééducation de la vie quotidienne. 
Le concours n'est pas difficile à avoir si on écoute bien les cours de M. Simon et de Physique. Mais la place reste difficile à obtenir car il n'y à qu'une dix aine de places dans ces écoles, et souvent vous serrez plus d'une centaines à postuler au concours. Ce qui n'empêche que vous avez toutes vos chances d'avoir une place quand même. Si vous voulez plus d renseignements sur le métier de kiné ou d'ergotherapeut, ou meme sur la vie etudiante, vous pouvez me contacter via Facebook. Mon nom est Anaïse Mitrecey, ou par ma boite mail: anaisemitrecey@outlook.com. Bonne année à vous :)

Camille / Bac S en 2007 / Masseur-kinésithérapeute DE
Par Camille, il y a 7 ans

J'ai eu mon bac S mention assez bien en 2007.
Après une année de première année de médecine pas très productive de ma part je suis entrée en prépa kiné à l'IRSS de Rennes.
J'ai ensuite fait 3 ans à l'IFMK de Berck sur Mer où j'ai obtenu mon diplôme d'état en 2012.
J'ai travaillé d'abord au CRF de Granville puis je suis partie deux ans sous le soleil de la Réunion où je travaillais en cabinet libéral. Je suis rentrée en métropole où je continue de travailler en libéral, dans les Pyrénées pour le moment.

Les études :
Le mode d'entrée dans les écoles de kiné à changé, il faut maintenant passer par le tronc commun avec médecine, ce qui n'était pas le cas quand j'ai passé les concours. Mais ça reste un concours donc c'est une année difficile car il faut bosser dur pour décrocher une place en école.
Les écoles de kiné ne sont pas toutes publiques donc certaines sont payantes (pouvant aller jusqu'à 8000 euros l'année à Paris...), donc bien se renseigner avant.
Une fois entré dans l'école c'est que du bonheur, super bonne ambiance (souvent festive). Le temps se partage entre cours théoriques, pratiques qu'on exerce les uns sur les autres (se faire masser le matin au réveil c'est pas désagréable) et les stages très variés. Les études viennent de passer à 4 ans.
On valide le diplôme d'état par contrôle continu (il faut valider tous les modules) et par un mémoire de fin d'étude (cas clinique ou mémoire de recherche).

Le métier:
C'est un métier passionnant, très varié. On peut travailler à l'hôpital, en clinique, en centre de rééducation, en cabinet libéral... et dans divers domaines : pédiatrie, neurologie, orthopédie, urologie...
Il n'y a pas de chômage chez les kinés! C'est un métier qui permet de bouger facilement, il y a du travail partout en France et dans les DOMTOM.
Il faut aimer le contact avec les gens, on fait de la rééducation mais on a aussi une relation humaine très importante avec les patients.

Je vous laisse mon adresse mail si vous voulez plus d'informations : camille.boudry@laposte.net



Clément Bac S 2012 Kiné
Par Clément, il y a 7 ans

Clément Tansorier , j'ai obtenu mon bac S en 2012 avec mention Bien. Aujourd' hui en dernière année d'étude de Kiné
Après deux années de prépa, j'ai obtenu mes concours avec un choix qui sera pour ma part : l'école de masseur kinésithérapeute d'Alencon.
Les cours : 
La 1ère année est une année consacrée à l'apprentissage de l'anatomie complète du corps humain ( anatomie, physiologie... ) ainsi qu'à l'apprentissage des premières techniques de base de la kinésithérapie ( massage, mobilisations, examen postural, techniques d'étirements ) Un stage de trois semaines " d'observation" conclut cette 1ère année pour pouvoir pratiquer.
La 2ème année année a été une "alternance " entre stage et cours. 2 mois de cours suivi de 2 mois de stage (*2). Apprentissage des différentes pathologies et de techniques plus avancées. Beaucoup de domaines dans la kiné : pédiatrie, neurologie, traumatologie, gériatrie etc.. Les cours sont beaucoup plus ciblés sur notre métier. Le temps passés en stage au long de la formation est très conséquent, nous avons un métier manuel, de terrain. IL faut aimer pratiquer.
La 3ème année : 7 mois de stage 4 mois de cours, rédaction de son mémoire. Les cours sont encore un petit peu plus poussés et techniques mais toujours plus intéressants. On est réellement poussé à se faire sa conception du métier, à faire ses choix techniques en stage. L'autonomie est presque déjà la ( manque de kiné en centre , on en devient plus un remplaçant qu'un stagiaire). Il faut aimer le contact humain, être un peu social dans l'âme ! 
Attention tout de même avec la réforme c'est maintenant 4 ans d'études. Il ne faut pas non plus s'attendre à faire 15 heures de cours par semaine comme à la fac, les journées sont assez chargés surtout en 2 et 3ème année.
Il n'y a plus de concours, le meilleur moyen de rentrer en école reste aujourd’hui après une 1ère année de médecine même si certaine école garde des places par STAPS et Biologie ( se renseigner ) 
Si vous voulez plus d'informations n’hésitez pas : clement.tansorier95@gmail.com


Damien / Ecole de Kiné en Belgique
Par Damien, il y a 7 ans

J'ai eu mon Bac S en 2011, j'ai fait un an en école de commerce pour intégrer une entreprise de conception/production/installation de cuisine où j'avais comme rôle de gérer l'aspect "clientèles".....qui sont loin d'être toujours sympas... Puis après 3 ans et demi à travailler pour ce groupe/franchise en France, je décide de reprendre les études.
Mon objectif : rentrer en école de Kiné. En Octobre 2015 je pars m'installer à Bruxelles (car lorsque l'on travaille 15 mois en Belgique on peut accéder à n'importe quelle école), et puis financièrement ça me correspondait mieux .... j'y ai donc travaillé de Mars 2016 (le temps de trouvé un travail à Bruxelles) jusqu'à Juin 2017, l'état belge me reconnait aujourd'hui comme résident Belge et me laisse rentrer en Septembre dans une école de Kiné.
C'est partit pour la première Année, on verra la suite ......

Pharmacie
Hélène/ Bac S en 2011 / Etudiante en pharmacie
Par Lalleman, il y a 7 ans

Mon parcours :
Bac S en 2011 avec mention bien
PACES en 2011/2012 et 2012/2013
Actuellement : 5è année de pharmacie (bientôt la fin !)
La PACES  tout d'abord a été une année très intensive, comme tout ceux qui veulent passer par là doivent déjà le savoir. C'est plus les petits devoirs du lycée et la glandouille le soir, là c'est boulot, dodo. Enfin bon, il faut quand même s'accorder un peu de temps pour souffler (genre le week-end) sinon c'est pétage de plomb assuré. Perso, je l'ai eu au bout de la deuxième année, mais pour ceux qui passeraient par là, c'est pas la honte, les 3/4 des étudiants redoublent la PACES (de mon année, seule une Mortainaise sur 8 qu'on était est passée du premier coup, nous sommes toutes les autres passées la seconde année). Donc, il faut s'accrocher et rester motivés car les années d'après, en ce qui concerne la pharmacie, restent dures mais quand on aime le métier c'est génial ! On a d'abord beaucoup de matières théoriques (chimie organique, chimie analytique...) puis peu à peu, on passe aux matières plus intéressantes : cardio, cancérologie, botanique, cosmétique, homéopathie, aromathérapie ..... Actuellement, je suis en 5è année, je commence les stages (il n'y en a presque pas les années d'avant) à mi-temps. Mon premier stage est à la Maison d'arrêt de Caen (je sais ça peut faire peur, mais le stage est génial), ou sinon ce sont des stages au CHU, Baclesse, ... Je travaille aussi en pharmacie à côté les week-ends, ce qui me permet d'avoir davantage d'expérience et d'être de plus en plus à l'aise au contact des clients. C'est une très bonne expérience et les dernières années me confortent encore plus dans le choix de mon métier que je recommande si vous aimez conseiller les gens et leur venir en aide. Si vous voulez plus d'infos, voici mon mail : hlalleman@laposte.net 




Sage Femme
Charlotte / Bac S en 2011 / Etudiante Sage-femme
Par Charlotte, il y a 7 ans

Bac S obtenu en 2011 (sans mention)

-> 2 années en PACES à la Fac de Caen :'(

Il faut s’accrocher !!

Première année

  • Concours Médecine -> échec
Deuxième année
+ Prépa
  • Concours Médecine, Sage-Femme et Pharmacie  -> Reçu en Pharma et en Sage-femme
->  2013  Entrée en école de Sage-femme

Beaucoup de stages, pas mal de fatigue et de stress mais un super encadrement
Des gardes avec beaucoup de joie, d'autres avec des pleurs mais au final un métier très enrichissant

-> Aujourd'hui en 5ème et dernière année (Youpi !!!)

-> L'année prochaine??? Croise les doigts pour un poste au CHU de Caen

Difficile en ce moment de trouver un poste en hospitalier, beaucoup de CDD de courte durée...

Si quelqu'un a des questions sur la filière Sage-Femme vous pouvez me contacter par mail : c.lemaitre1993@gmail.com

Amélie Bouillaut / Sage-Femme
Par Amélie, il y a 7 ans

Bonjour les Robertains!

2011 : Obtention du BAC S mention bien
2012 : Première année de médecine en poche
2012-2016 : 4 années d'études au top à l'Ecole de Sage-Femme de Caen, avec 3 mois et demi en stage en Nouvelle-Calédonie fin 2015
Juillet 2016 : Diplôme d'Etat de Sage-Femme en poche

Et puisque l'Outre-Mer m'a bien plu, me voilà maintenant à Mayotte depuis Juillet 2016 pour minimum un an!

Devenez sage-femme, c'est top comme métier!
Et n'hésitez pas si vous avez des questions : ame-lie@hotmail.fr

Et sous mes 30° du mois de janvier, je vous dis à bientôt! :)

Paramedical
Arthur (Chouchou) / BAC S en 2012 / Audioprothésiste / Master Neuroprothèse sensorielles et motrices
Par Laurent SIMON, il y a 3 ans

Mon parcours :

2012 : Bac S (avec spé SVT, je préférais les maths... mais c'était Laurent qui faisait les cours de spé... alors bon... en tant que chouchou je n'avais pas le choix :p )
2012 - 2013 : prépa-concours paramédicaux à Rennes, mais bon normalement les concours n'existe plus maintenant. 
2013 - 2016 : Ecole d'audioprothèse J.E. BERTIN (Fougères)
2016 - 2018 : Master Neuroprothèses sensorielles et motrices (Montpellier)
2018 - Aujourd'hui : Dans la vie active : Audioprothésiste (Saint-Pierre) & Régleur d'implants cochléaires (Saint-Denis).

Maintenant il commence à y avoir beaucoup de pub pour les appareils auditifs, mais pour ceux qui ne savent pas, l'audioprothésiste à pour but de tester l'audition, conseiller le patient, régler l'appareil à son audition (le vendre aussi) et assurer le suivi (Ajustement des réglages, panne, entretien...). 
Pour les implants cochléaires c'est un peu le même principe mais c'est des appareils destinés aux sourds profond, donc plutôt destinés à un jeune public. Il y a plusieurs vidéo qui circulent trop mignonnes qui donnent la larme à l'œil avec comme titre "ce bébé entend sa mère lui parler pour la première fois..." bah c'est ça ! 

Les + : 
- L'école d'audioprothèse à vraiment une approche pratique plus que théorique, ce qui motive beaucoup plus. La formation dure 3ans avec moitié cours/moitié stage. C'est donc une formation professionnalisante. Les classes sont petites donc les professeurs nous connaissent tous, ce qui ne change pas trop du lycée, on ne se sent pas perdu comme à la fac, ce qui est pratique quand on est pas encore tout à fait autonome (comme moi) dans l'organisation de son travail scolaire. 
- Le master m'a permis d'ouvrir mon champs de possibilité de travail, (principalement mon poste de régleur d'implant en hôpital).
- Le master me permet d'avoir une bouée de secours en cas de reconversion plus tard, car le soucis avec un diplôme très professionnalisant, c'est que le champs d'action est très restreint.
- Le master m'a permis de connaitre d'autres formations grâce au cours communs en amphi, mais également de découvrir la recherche biologique. (ce qui m'aurait ouvert les portes du doctorat, mais en recherche mes souris ne parlaient pas beaucoup ça manquait d'interactions pour moi).
- La possibilité de faire un stage de M2 à l'étranger (au Québec pour moi) permet de découvrir d'autre manière d'enseigner, de travailler... c'est vraiment une super expérience, très enrichissante.
- Le métier d'audioprothésiste est un mélange entre un coté soignant (car on aide les personnes à mieux entendre) et un côté commerçant (car on vend l'appareillage auditif). Il faut avoir un bon relationnel et surtout être patient car la majeur partie de nos patients ont plus de 70ans, il faut donc savoir être à l'écoute.
 

Les - : 
- La prépa était pas simple, il fallait beaucoup de travail, mais bon c'était la seule année vraiment compliquée. Et normalement, maintenant il n'y a plus de concours, donc plus de prépa-concours ! 
- Le métier d'audioprothésiste à tendance à se scinder avec d'un côté une approche soignant  et de l'autre une approche commerciale. Attention à la branche qui vous attire le plus, car malheureusement les deux ont une façon complétement différente de travailler.

Désolé ce n'est pas très ordonné comme article, mais c'est pour cette raison que je n'ai pas été à la fac juste après le bac, pas assez ordonné pour ça ! 

Si vous voulez plus d'infos, vous pouvez me contacter : arthur.lemolton@gmail.com

Carla Bac S 2012 titre exact : "Manipulatrice en Electroradiologie Médicale" sur les animaux
Par Carla, il y a 5 ans

Bonjour tout le monde,

Je suis manip radio pour faire court et j'exerce dans le domaine animalier. Qu'est-ce que ça veut dire? Tout ce qui touche à l'imagerie médicale je sais le faire (radiologie, scanner, IRM, médecine nucléaire, radiothérapie et un petit peu d'échographie). Actuellement je travaille depuis 1an et demi au sein de l'école vétérinaire ONIRIS de Nantes. Je vais vous détailler mon parcours et vous expliquez un peu plus concrètement en quoi consiste mon travail.

Année 2012 : Obtention Bac S
Année 2013 : Classe préparatoire au concours de manipulateur radio à l'IRSS de Rennes
--> l'entrée dans les écoles paramédicale de manip radio n'existe plus sur concours, uniquement sur dossier.
Année 2014-2017 : Institut de Formation de Manipulateur en Electro-radiologie Médicale de Rennes
--> Obtention du Diplome d'Etat en juin 2017 donc BAC +3

NB : il existe aussi un DTS qui donne un diplôme d'ingénieur en imagerie médicale. Mais je recommande le DE.


Au cours de ma dernière année de formation, j'ai eu la chance d'avoir mon cheval. Lors de sa visite chez le vétérinaire avant l'achat, des radiographies ont été réalisé. J'étais donc avec le vétérinaire et je le voyais faire des fautes de radioprotection. C'est à ce moment là que je me suis posée 3 questions :
_" Est-ce que le véto a des notions de radioprotection?!"
_" Est-ce que ça existe les manip radio dans le domaine animalier?"
_" Comment on peut le devenir?"

J'ai donc fait des recherches. J'ai trouvé qu'il y avait un scanner à Mordelles qui faisait un peu d'animaux avec 2 manip radio. Je suis donc allée les interroger et j'ai réalisé un premier travail d'étude sur le sujet. J'ai également trouvé Stéphane Madec manip radio à ONIRIS Nantes. Je l'ai contacté, j'ai vu avec mon école et je me suis débrouillée pour aller faire un stage de 3 semaines au cours du mois de mai 2017. Stéphane est le premier manip radio animalier en France et exerce depuis 24ans. J'étais super contente, le stage s'est super bien passée, il y a énormément de chose à voir!

J'ai eu mon diplôme en juin 2017 et j'ai directement commencé à travailler. J'ai fait un remplacement d'été aux Nouvelles cliniques Nantaises en radiothérapie. Mais j'ai été dégoûté car j'avais fait l'ensemble de mes stages dans une clinique familiale à Avranches (polyclinique). La structure était trop grande, l'équipe également et j'avais l'impression d'être dans une usine à patient. C'est tout de même un cadre de cancérologie et nous avions que 10mn par patient (ils viennent tous les jours faire leur traitement, pendant en moyenne 5 semaines). Ils pouvaient pratiquement se croiser dénudés, ce cadre me gênait beaucoup.

Remplacement d'été terminé. 1er jour de chômage : je reçois un appel de Stéphane qui me dit que le poste en radiologie équine s'est libéré et que de part mes compétences et mon loisir ils ont pensé à moi. J'étais tellement heureuse !!! Il faut savoir que nous somme qu'une dizaine à exercer ce métier en France, j'ai donc considéré que c'était la chance de ma vie.#karma

Je suis donc embauché à partir de novembre 2017. Le mois d'octobre fut les vacances avant d'attaquer. IL N'Y A DONC PAS DE FORMATION SUPPLÉMENTAIRE, ON APPREND SUR LE TAS. Les conditions quand on travaille sur les animaux et sur les humains ne sont pas du tout les mêmes! En humaine : on a pas le temps. Planning à respecter et on devient maltraitant envers les patients car on a plus le temps et on est à bout.
Animaux : on a le temps. Je peux suivre les cas, les conditions de travail sont géniales.

Les points positifs + : _ très bonne entente et soutien au sein du service
                                      _ bonne collaboration transversale
                                      _ travail varié et intéressant
                                      _ pédagogie des étudiants (il faut les former)
                                      _ grande autonomie dans la réalisation et planification des actes

Les points négatifs - :_ Port et transport de matériel lourd
                                     _ Gestion radioprotection et matériel compliqué
                                     _ Risques liés à la manipulation d'animaux vivants

J'ai donc un poste d'Assistante ingénieure. Mon rôle est de gérer le secteur d'imagerie équine : réalisation des radios, facturation, stockage des images, gestion de la radioprotection, du matériel et je fais également des TP et topos pour les étudiants vétérinaires (4A, 5A et internes). Mais je fais aussi les autres animaux car nous avons 4 grandes familles à l'école : Bovins, Equins, Carnivores et Espèces d'animaux inhabituelle de compagnie. Donc je peux passer d'un cheval à un chat, à un serpent, un oiseau.... Faire du scanner et de l'IRM. Les journées ne se ressemblent pas.

Mes projets professionnels : un PACS est en cours d'installation. Il y a ça partout en humaine mais nous sommes un peu en retard. C'est la grosse banque de données d'images et je serais une des deux référentes dessus.
Il y a également la radiothérapie qui s'installe et étant donné mon profil, on a également pensé à moi pour ce projet. On va donc traité les cancers des animaux par les rayons.
Autres projets de l'école : un Scanner grands et petits animaux car pour l'instant on ne peut faire que les petits.

Pour finir, j'ai oublié de vous parlez qu'il y a un secteur de recherche ici. Les étudiants et enseignants chercheurs font des thèses. Et l'imagerie aide beaucoup dans l'avancé de la médecine. Tout ce qui est pour faire avancer la médecine humaine et d'abord essayé sur les animaux. Je peux donc faire des formations et participer de près ou de loin à des projets de recherche.

J'ai parlé dans le désordre. Mais si vous avez des questions vous pouvez me contacter par mail : carla.bouillaut@oniris-nantes.fr

BAC ES- Remise à niveau scientifique - 3ième année de Pédicurie Podologie
Par Emilie, il y a 5 ans

Emilie 

BAC ES en 2014
Durant lequel j'avais décidé de faire le métier de Masseur kinésithérapeute. Après mon BAC ES je me suis donc lancée dans une 
Remise à niveau scientifique (Biologie, physique, mathématiques et chimie) à l'IRSS de Rennes, à l'issue duquel j'ai passé mon BAC S en 2015, en candidat libre.
Puisque j'avais déjà un bac Général je n'ai eu "qu'à" passer les matières scientifiques :
- mathématiques
- sciences de la vie et de la terre 
- physique chimie 

Prépa kiné 2015 - 2016
- physique 
- chimie 
- biologie
Ce fut une année avec une grande charge de travail.
Année durant laquelle j'ai passée 10 concours kinés et 2 concours Podos. Je n'ai eu que les concours podos.

Institut de formation en pédicurie podologie 2016-2019

Ce que j'aime dans mon (futur) métier: L'aspect manuel (soin de pédicurie, fabrication d'orthèse plantaire). La réflexion que nous pouvons mener sur un diagnostic ainsi que la relation de soin avec le patient.

De plus, il existe des formations complémentaires comme la posturologie, reflexologie plantaire, sport...

Si vous avez des questions : vous pouvez me contacter par mail : amelant.emilie@gmail.com


Marion, Bac S, orthoptie
Par Laurent SIMON, il y a 6 ans

J’ai passé mon Bac S en 2017, spécialité physique.

En même temps, j’ai préparé les concours d’orthoptie qui se déroulaient sur la période Mai/Juin (pour ceux que j’ai passés).

J’ai donc passé le concours mutualisé des écoles de Rennes et Tours et celui de l’école de Nantes. Par sécurité, j’étais aussi inscrite en Prépa.

Le concours : il comporte deux épreuves écrites, une en biologie (2h, coeff1) et une en physique (2h, coeff1), puis une épreuve oral de motivation/connaissances (coeff2). Sur mes deux concours (pour trois écoles), je n’ai passé l’oral que du concours mutualisé Rennes/Tours (où nous étions environ 300 pour 25 places), et ai été classée sur liste complémentaire. N’ayant pas été rappelé, j’ai commencé une prépa orthoptie à l’institut Icare à Caen en Septembre 2017, pour retenter plusieurs concours cette année.

La prépa : on révise et approfondit le programme de Biologie et de Physique des années de première et terminale S. Il y a possibilité de faire des stages pour se préparer à l’oral du concours (pour ma part, j’ai pu en faire deux auprès d’orthoptistes libérales).

Voici mon mail, pour plus d'infos: marion.lesurtel@gmail.com

Eva / Bac S 2006 / DIETETICIENNE
Par EVA, il y a 6 ans

BAC S 2006
BTS DIETETIQUE (Saint Brieuc) 2006-2008

Le BTS:
2 années où on ne s'ennuie pas le programme est assez dense! 
Les matières (de mémoire): 
-français
-anglais
-Eco gestion 
- Biochimie
-microbiologie 
-nutrition 
-connaissance des aliments
-Régimes
-Physiologie
-cours de cuisine

Les stages:
 la 1ère année: 6 semaines en restauration collective
la 2ème année: stage optionnel ( structure libre: libéral, association, réseau etc...) : 4 semaines 
                           stage thérapeutique ( structures hospitalières): 10 semaines 

Et après le BTS...?
Je vous recommande fortement si vous avez la possibilité de poursuivre votre cursus par une licence professionnelle. D'une part parce qu'il y a bcp de monde sur le marché du travail et très peu de postes donc il faut faire la différence et d'autre part parce qu'on se rend vite compte en travaillant que le BTS est le bagage minimum et qu'il y a encore bcp de choses à apprendre !
Personnellement, je me suis arrêtée au BTS car j'avais envie d'entrer dans la vie active et avec le recul c'est un de mes regrets!

Mon parcours professionnel:
Il faut tout d'abord savoir que la filière diététique est une filière bouchée+++! J'en avais conscience avant de me lancer mais c'est ce métier que je voulais exercer et pas un autre!
J'ai un parcours exclusivement en libéral ! A la sortie du BTS, le domaine du libéral était inconnu pour moi et c'est un peu par hasard que je suis tombée dedans et je ne regrette pas car ça me correspond totalement. J'ai mis un an à trouver mon 1er remplacement , d'une durée de 3 jours ^^ qui m'a permis de décrocher un remplacement de 4 mois par la suite ( moralité ne jamais sous estimer les petites missions). Durant mon parcours j'ai enchaîné plusieurs remplacements de diététiciennes libérales pour me faire de l'expérience  avant de décider de m'installer !
En libéral mes expériences ont été variées: consultations en cabinet ou à domicile, intervenante en HAD ( hospitalisation à domicile) pour établir des régimes, calculer les apports etc..., ateliers sur l'équilibre alimentaire dans les écoles primaires, collèges, lycées, animations de TAP, animations d'ateliers cuisine, corrections de menus etc...

Avantages/inconvénients du libéral:
Avantages:
En libéral on gère son agenda et donc son temps ! On peut prendre le temps au niveau des consultations pour échanger avec les gens c'est ce qui me plait le + !
Les activités sont variées : il y a toute la partie diététique mais aussi une partie comptabilité, gestion du cabinet, démarchage pour se faire connaître etc...

Inconvénients:
je dirai en 1er lieu le salaire ^^ ! C'est assez aléatoire . De plus, il faut du temps( et je ne parle de semaines mais plutôt de mois et même d'années!!!)  pour qu'un cabinet soit rentable et donc avoir un salaire correcte  
Il faut être disponible quand les gens ne travaillent pas donc le matin le midi et tard le soir , quand on a des enfants ce n'est pas tjrs évident!

voilà en gros!
C'est un très beau métier à exercer mais il faut être clair c'est très difficile de pouvoir l'exercer ! Si vous hésiter avec  d'autres professions réfléchissez bien avant de vous lancer! 




Anaëlle / Bac S / 2012 / Future Podologue
Par Anaëlle, il y a 7 ans

Bac S obtenu en 2012 
1ère année en prépa de kinésithérapeute (concours : 1H de Physique/ 30min de chimie/ 1H de biologie) arrivée au milieu du classement
2ème année en prépa de kinésithérapeute, passage du concours de Kiné et de Pédicure-Podologue (2H de biologie) Résultat en kiné à moins de 100 places d'être acceptée et en Podo acceptée à l'école de Rennes
Arrivée en école de Pédicurie-Podologie en septembre 2014
Sortie prévue début juillet 2017 

Découverte d'un beau métier Paramédical qui n'est pas encore très connu de tous. Nous exerçons dans 2 milieux : 
- Par des soins de Pédicurie afin d'enlever ou d'éviter toutes douleurs/gènes (cors, durillon, ongle incarné, ampoule, épaississement de l'ongle...) au niveau du pied lors de la marche/chaussage/sport
- Par des semelles orthopédiques pour corriger la posture/position du pied qui peut entraîner des douleurs au niveau du pied, de la cheville, du genou, du bassin, du dos pendant la marche ou le sport. Nous créons nous-même les semelles adapté à chaque patient.
Nous prenons en charge tout type de patient (enfant, adolescent, sportif, actif, seniors) 
Aprés les 3 années d'études, le podologue peut se spécialiser : Podo du sport, posturologue, réflexologie plantaire, ...
C'est un métier qui est très manuel et comme tous métiers paramédicaux, qui présente du relationnel.

Aucun regret d'avoir loupé le concours de Kinésithérapeute. Le métier de Podologue me convient mieu aprés du recule : très diversifié (Soins de pédicurie /  Examination du patient, diagnostique et pose d'un traitement par des semelles orthopédiques / Création de semelle), habileté manuelle autant sur les patients (mobilisation des articulations, tetsing musculaire, soins pédicurie) que sur des matériaux (création de semelle), travail pluridisciplinaire avec d'autre métier paramédical.

Pour autres questions : anaelle.lemonnier11@gmail.com

Fabien (dit Fifou) Bac S 2005 OPTICIEN
Par Fabien, il y a 7 ans

J ai obtenu le bac S en 2005. Je me suis alors lancé en fac de pharma...2 ans de suite sans succes.

Le niveau etait "trop élevé" pour moi. Je me suis alors lancé dans un bts opticien-lunetier par alternance que j ai obtenu en 2007 puis continué avec un CQP (Certificat de Qualification Professionel) responsable technique de magasin qui me permit d accroitre mes connaissances en pathologies oculaires,en basse vision et en examen de vue.
Dans ce metier en pleine evolution,vous aurez un coté technique avec les verres, les montures et lentilles mais aussi manuel avec le taillage des verres,les reparations de monture et autres ainsi que commercial (et commercant avec les clients...on ne s'ennuie pas !)
Je suis depuis 10ans dans la meme boutique en attendant de nouvelles opportunités dans un marché bouché. Si je peux donner quelques conseils...pour les motivés, l'alternance est mieux car vous voyez la réalité du terrain, assez loin de l'enseignement scolaire et ne vous arretez pas au BTS. Il y a tellement de diplomés sur le marché qu il faut se différencier.

Et dernière chose qui doit vous intéresser je pense : le salaire. Ne vous attendez plus à gagner une fortune.Il y a tellement de diplomés que vous ne gagnerez pas beaucoup plus de 1200/1300 au debut a l heure actuelle.

 Bon courage aux nouveaux eleves. Ps: n ecoutez pas trop lolo

Pauline J / Bac S 2010 / Opticienne & presque Optométriste
Par Pauline, il y a 7 ans

Alors, après un Bac S obtenu en 2010 & quelques jours en prépa kiné (je me suis vite rendu compte que ça ne me convenait pas) :
- Je me suis orientée vers un BTS Opticien-lunetier à l'ISO Rennes, dont j'ai effectué ma 2ème année en alternance dans un magasin d'Optique sur Avranches, obtenu en 2012.
- Ensuite, licence d'optique professionnelle au lycée Marie Curie à Vire (Cours de la Fac d'Orsay) en 2013, alternance en magasin d'Optique sur Avranches.
- en 2013/2014, DU Dépistage en Santé oculaire et DU Basse Vision de la Fac d'Orsay (Université Paris Sud), en parallèle je bossais en magasin d'Optique sur Granville. En bonus: un stage pratique de dépistage en santé oculaire de quelques jours à Montréal (Là où l'Optométrie est reconnue!)
- en 2014/2015, DU Optométrie-Contactologie 2 & obtention du M1 Biologie santé option Sciences de la vision à la Fac d'Orsay, en parallèle CDI en tant qu'aide à la consultation dans un cabinet d'ophtalmologie sur Vire/Thury-Harcourt/Villers-bocage
- en 2015/2016, DU Optométrie-Contactologie 3 & UE Pratique professionnelle à la Fac d'Orsay, même job en parallèle
- en 2016/2017, Validation du M2 Ingénierie de la santé parcours sciences de la vision (Oui le master a changé de nom entre temps) avec la rédaction d'un mémoire incluant une étude expérimentale sur l'OCT (technique d'imagerie) du nerf optique, même job.
Cette formation existe aussi en parcours initial (sans job en parallèle).
Formation très intéressante, mais peu de débouchés vu que la profession d'Optométriste n'est pas reconnu en France, en bossant en magasin d'optique ou avec des ophtalmos on n'utilise malheureusement qu'une partie des compétences acquises, cependant il existe quelques rares endroit où l'on peut exercer son métier pleinement. La profession est reconnue dans la plupart des pays anglo-saxons mais le niveau est plus élevé (La plupart sont docteurs), il est donc possible d'avoir des droits de pratique après remise à niveau (1 à 2 ans minimum en général).
Concrètement, en France, si vous souhaitez rester dans le domaine commercial, soyez Opticien ( Attention: peu de débouchés / beaucoup de diplômés par rapport au nombre de postes disponibles), si vous êtes plus tenté par le coté paramédical, soyez Orthoptiste ( accessible sur concours après le bac / Profession reconnue par la majorité des Ophtalmos.. et possibilité de s'installer en libéral). Ou si vous faites le même parcours que moi, apprêtez vous à un parcours du combattant pour trouver un job qui vous plaise... 
Je ne regrette pas du tout ma formation mais j'aurais apprécié être mieux informée quant aux débouchés de celle-ci afin de me réorienter vers le concours d’orthoptie, chose que je ferai peut être plus tard. Il n'y a pour l'instant pas de passerelle ni d'équivalence entre le certificat de capacité d'Orthoptie et le Master d'optométrie malgré les compétences communes.. 
Bon courage ! :)
Mon mail si besoin (pauline.jehan@gmail.com) 



Antoine B / BAC S 2010 / Audioprothesiste
Par Antoine, il y a 7 ans

Après un Bac S obtenu en 2010 je me suis lancé dans les études d'audioprothèse.
En 2011,  prépa afin d'avoir les meilleures chances de réussite au concours d'entrée (privée 3000€/an, prépa Galien Rennes)
2012-2014 : 3 années à l’école d'audioprothèse de Fougeres.
octobre 2014 : diplôme d’état d'audioprothésiste
2014 jusqu’à maintenant, audioprothésiste au Mans.

Pour rentrer un peu plus dans le détail de mon cursus : mon choix s'est fait de façon tardive,du style début janvier en terminale.
J’étais bien tenté par PACES, mais la quantité de travail m'effrayait quelque peu. Je cherchais donc quelque chose plutôt dans le paramédical.
Les études sont donc sur 3 ans, et l'entrée dans les écoles se fait sur concours.
Le concours se fait en deux étapes, une partie ecrite : Physique Biologie et Maths (coefficients : Physique 1, Biologie 1, Maths 0.5)
Les sujets portent théoriquement sur le programme de terminale S, mais dans la pratique il y a beaucoup de notions issues dans anciens programmes, la difficulté n'a rien de comparable avec ce qu'on peut faire en terminale
Il faut obtenir une note minimum de 8/20 pour accéder à l’épreuve orale.
L’épreuve orale d'une quinzaine de minutes  comprend des tests psychotechniques ainsi qu'une évaluation de votre motivation.
En ce qui concerne l'école de fougères, il n'y a pas d’épreuves psychotechniques, c'est donc un entretien très subjectif pour évaluer votre état d'esprit, votre culture, votre ouverture sur le monde ainsi que votre motivation, il n'y a pas de profil type sélectionné, il faut bien comprendre que le métier d’audioprothésiste demande d'avoir des qualités en relation humaine, être quelqu'un de très scolaire et avoir fini premier à l’écrit ne garanti en rien la réussite au concours. ( en clair, il faut savoir se vendre, être à l'aise à l'oral et... un peu de chance)
 99% des étudiants admis sortent de prépa. Il est très rare de réussir le concours direct en sortant terminale pour les gens "normaux")
le taux de réussite est d'environ 10/15% (Cependant tous candidats ne sortent pas de prépa, le taux de réussite des gens sortant exclusivement de prépa est plus élevé)
depuis la rentrée 2015 il existe un numerus clausus qui est fixé à 200 places par an reparties dans les 7 écoles françaises.
Détail capital, on peut se présenter qu'a 3 concours dans toute sa vie. (toutes écoles confondues)
Donc autant y aller quand on est bien préparés.
Les 3 ans se déroulent de la manière suivante : 
cours de septembre à janvier et ensuite 4 mois de stage/an (10 semaines en CHU,2 semaines en EHPAD, 36 semaines dans un laboratoire d'audioprothese.)
les cours sont les suivants : Physique Acoustique, physique Electronique, Audiologie, audioprothese, maths, communication, informatique, phonétique)
L'obtention du diplôme se fait à l'issue d'une soutenance d'un mémoire de recherche  devant un jury constitué d'un Professeur ORL et d’audioprothésistes)

D'un point de vue personnel j'ai beaucoup apprécié les stages qui sont très formateurs car c'est enfin mettre en application les notions théoriques, et clairement le métier ne s'apprend pas à l'école mais en pratiquant.
Le coté petite école (3 promos de 30) était vraiment sympa, superbe ambiance tout le monde se connait.
Fougères réputé dans le métier pour être la meilleure école de France.
Qui dit profession réglementée, dit salaire intéressant à la clef.
Une équipe pédagogique très compétente, surtout pour ce qui est des matières importantes (le responsable de la formation est le président des audios de france)
Au rayon des déceptions, principalement le fait d’être étudiant de la fac de médecine de rennes mais de croupir à fougères (depuis la fin de ma formation l’école a déménagé dans un petit village à coté de fougères regroupant les autres formations locales... )
En terme de débouché le milieu de l'audioprothese est assez atypique en France : chômage 0% et offres d'emplois à gogo aux 4 coins de la France. La demande étant plus forte que l'offre, les salaires défient toute concurrence avec seulement bac +3.
Evolution possibles : s'installer à son compte, rejoindre l'industrie de l'audioprothese.
Suite d’étude possible : Master en neuroprothese à Montpellier, ouvert aux médecins ORL, audioprothésistes et orthophonistes, plutôt orienté sur la recherche fondamentale, 


Corinne / Bac S 2004 / Diététicienne - nutritionniste
Par Corinne, il y a 7 ans

Il existe 2 formations pour obtenir le diplôme de diététicien :
-Le BTS diététique,
-Le DUT génie biologique option diététique.

J'ai obtenu mon DUT génie biologique en 2006 à l'IUT d'Evreux. L'admission en première année de tronc commun s'effectue sur les notes de terminale, les notes du bac, un CV et une lettre de motivation. Une seconde sélection s'effectue lors du second semestre de la première année sur les notes du premier semestre et sur entretien.

Les points positifs de cette formation :
-Contrairement au BTS, le DUT est une formation universitaire, qui permet des passerelles en fin de cycle, afin de pouvoir poursuivre ses études au delà du bac+2, voire changer de voie.
-Contrairement à certain BTS, le DUT est "gratuit" en dehors des frais de scolarité.
-Grande autonomie (comme à la fac), projets torturés en individuels et en groupe.
-15 semaines de stage pratique
- Pas d'épreuve à la fin des 2 années mais un contrôle continu sur les 2 ans ainsi qu'un rendu de mémoire et un oral.

Les points négatifs :
-Peu de place, seuls 10 ou 12 IUT propose cette option, la sélection est rude (30 étudiants par promotion).
-Le programme (comme en BTS) est chargé (environ 40h de cours / semaine), pas le temps pour une vie étudiante épanouie ;) !
-Il est difficile de trouver des stages du fait du nombre croissant de formation BTS diététique.

Les débouchées sont difficiles, le secteur est un peu bouché. La restauration collective offre toutefois plus de postes que les établissements hospitaliés où la prestation de service. J'ai d'ailleurs obtenu un CDI à temps plein à la clinique Saint Yves à Rennes, après 7 ans de remplacement... ça n'est pas rare est parfois plus long. Les possibilités d'évolution sont minces puisque notre diplôme ne le permet pas (les diététiciens ayant 1 an ou 30 ans d'expérience font le même travail). En revanche vous pourrez vous spécialiser en obtenant des DU spécifiques. 

Il me semble indispensable de poursuivre avec une licence pro après le bac +2 puisque l'AFDN (Association Française des Diététiciens Nutritionnistes), milite pour que cette formation se déroule en 3 ans (comme les IDE) et non plus 2. 
Enfin les prétentions salariales sont proches de celles des IDE, environ 1350€ dans le public en début de carrière et 1550€ dans le privé. 

Dernière info, si vous choisissez un BTS, les lycées de Granville et Saint Brieuc proposent de bonnes formations, les IUT de Tours de Lyon également.
(Pour plus d'infos c.leboulanger@hotmail.fr)

Maryse / Bas S en 2013 / Orthoptiste
Par Maryse, il y a 7 ans


- 2013 : BAC S mention Bien 
- 2013-2014 : fausse route en PACES 
- 2014-2015 : Prépa orthoptiste à rennes (La Harpe) pour préparer les concours
- 2015- 2018 : Ecole d'orthoptie de Lille 

La prépa :
C'est une année qui semble très longue (alors qu'elle finit en mars-avril car les concours commencent vers cette période), en effet pendant ces 7 mois on ne fait que de la bio (sciences de la vie) et de la physique (pas de chimie) du programme de terminale S (c'est de la révision/approfondissement). C'est une étape plutôt dure, chère (environ 2000€ les 7 mois) et stressante malheureusement je dirais qu'elle est quasiment obligatoire (dans ma promo à Lille, seule 1 personne n'a pas fait de prépa, mais elle ne sortait pas du Bac non plus...)

Les concours : "le tour de France":
Qu'on se le dise, ce qu'il y a de plus dur dans l’école c'est de rentrer, après c'est plutôt cool.
Les épreuves (attention certaines écoles en demandent plus, d'autres moins, à vérifier sur leurs sites)

  • Ecrit 
    • Physique 2h coef 1
    • Sciences de la Vie 2h coef 1
  • Oral : environ 10 minutes coef 2 
Il faut réussir l'écrit pour être pris à l’oral.
Environ 300 personnes inscrites pour 15 places dans presque toutes les écoles (Paris et Lyon ont plus de places)
Il faut en passer le plus possible car tout le monde passe un maximum de concours, donc les listes remontent beaucoup à la fin.

L'école: 
Ça y est le plus dur est fait!!
Ici je vais parler de mon expérience à Lille car (bien que passée à la reforme européenne depuis cette année avec les crédit ECTS et donc désormais reconnue comme licence donc BAC+3) la formation n'est pas la même dans toutes les écoles...
Le semestre 1 : que des cours (mais pas trop non plus ^^) : beaucoup de psychologie et bio (avec les orthophonistes), les bases du métier : anatomie de l’œil, les pathologies ophtalmo etc..
Le semestre 2 : Début des stages, tous les matins, et des cours parfois l'après midi. 
Semestre 3,4,5 et 6 : Stage tout le temps et cours parfois (donc on ne va pas en stage quand on a cours)

Voilà, et si besoin : maryse.lebreton@outlook.com 

JP/ Bac ES/ Opticien Lunetier
Par JP, il y a 7 ans

Bonjour à tous,

Après une 1ère S catastrophique je me suis redirigé vers un bac ES que j'ai obtenu en 2002. Lorsque mon père m'a demandé ce que je voulais faire  je lui ai répondu "Rock Star" mais il m'a dit "trouve-toi un métier d'abord!". J'ai donc intégré l'école Fizeau à Fizeau où j'ai obtenu mon BTS Opticien Lunetier en 2004.
J'ai ensuite bossé pendant 2 ans en France jusqu'au jour où un de mes copains m'a demandé si je voulais venir bosser avec lui en Angleterre en tant qu'opticien. Je me suis dit "pourquoi pas, j'y resterai 1 ou 2 ans et je reviendrai"...
11 ans plus tard j'y suis toujours! Je suis le responsable général d'un magasin d'optique à Brighton avec environ 80 membres d'équipe et je prévois de rester!
Je fais toujours de la musique dans un groupe Celtic/Folk Punk (https://www.youtube.com/watch?v=TvkFoIl9kIc) mais je vais être honnête, c'est pas ça qui paye mes factures mais j'arrive quand même à gérer mon temps entre les tournées avec le groupe et le boulot.

Opticien-lunetier est un métier très intéressant. Enormément de rapport clientèle avec le côté santé/innovation technologique mais si ce n'est pas ce qui vous intéresse vous pouvez vous concentrer sur le côté gestion d'équipe/de commerce/chef d'entreprise.

Conseils:
- Quelque soit votre passion soyez sûr de vous assurer un métier sur lequel vous pourrez retomber.
- LA VIE EST COURTE! Si une opportunité se présente, foncez! Vous ne voulez pas vivre avec des regrets.
- Profitez de la vie tant que vous êtes jeune! Très bientôt les responsabilités commenceront!
- Réfléchissez bien à ce que vous voulez faire car vous arriverez à un point où il sera trop tard pour recommencer.

https://www.linkedin.com/in/jp-fleuret-410a8021/

Avocat / Droit / Notariat
Brigitte, BAC S 2016
Par Laurent SIMON, il y a 6 ans

Bonjour à tous,

Après avoir obtenu mon BAC scientifique en 2016, je suis toute suite allée en première année de droit à la fac de Caen.

Tout d'abord, c'est important de savoir que je n'avais pas de raison concrète d'étudier le droit. Comme la plupart des gens qui rentrent en L1, j'étais là parce que je voulais apprendre plus sur le droit, un sujet qu'on n'aborde absolument pas au lycée et qui est très vague généralement pour les élèves de lycée. Donc lancez-vous, vous allez peut-être adorer.

Justement comme beaucoup d'élèves en L1 ne savent pas véritablement pourquoi ils sont là il y a un grand tri qui se fait dès les premières semaines ; ce n'est pas grave si vous vous rendez compte que le droit ne vous intéresse pas, il suffit de faire une petite réorientation.

Le but de cette première année c'est majoritairement de trier les élèves qui sont et ne sont pas intéressés par le droit et justement c'est pourquoi les matières ne sont pas vraiment intéressantes. C'est les bases qu'on est censé connaitre. Pour moi il y avait deux matières que j'adorais et le reste c'était du surplus on va dire. Pour pouvoir surpasser ces matières qui ne sont pas intéressantes il suffit de travailler régulièrement, et de penser aux matiers qu'on aime. Souvent on dit que la licence de droit est difficile, mais en soi il suffit de fournir un travail régulier, surtout en L1. Ce n'est pas non plus du par cœur, c'est important de connaitre le principe et ensuite on peut en déduire les éléments nécessaires, il y a une réflexion juridique qui se fait rapidement.

Au niveau de l'organisation de la L1 à Caen, les élèves sont divisés en deux promos d'environ 350 personnes. Les cours se déroulent en amphithéâtre qui peuvent faire peur, car ce sont des cours avec plus de 300 personnes où on ne connait personne en début d'année, mais on se fait rapidement des amis et il y a des TD (travaux diriges) pour les deux grandes matières ou c'est un groupe plus restreint.

Sur les TD, souvent il faut préparer beaucoup de travail pour chaque semaine, mais il suffit de s'y prendre en avance car ce qu'on nous demande n'est pas difficile.

Ensuite, la L2 c'est plus sympa car on connait beaucoup plus de gens comme il y a une seule promo. De plus, les cours sont bien plus intéressants et c'est à ce moment qu'on découvre si on préfère le droit privé ou public. Perso c'est le droit public, mais bon ça c‘est diffèrent pour chacun. Après avoir validé cette L2 j'ai fait ma demande d'Erasmus pour voir autre chose.

Maintenant je suis en Erasmus en L3 à Brno en République Tchèque. C’est vraiment une expérience de malade, ça je peux vous l’assurer. Certains me disaient avant de partir que ce n’était vraiment pas une bonne idée au niveau du parcours car il y aurait des lacunes ensuite pour le Master (comme je n’aurais pas étudier le droit français de L3). Mais je sais que je m’oriente vers un parcours de droit international car j’ai déjà la chance d’être bilingue, donc ça n’a pas beaucoup de conséquences pour moi. Et de toute façon, si le droit étudié ensuite est français il suffit de redoubler sa troisième année en France au retour de l’année à l’étranger (ce qui vaut ABSOLUMENT le coup pour les expériences qu’on vit en Erasmus). On rencontre pleins de gens, on découvre une nouvelle ville, on voyage. Et si vous avez la chance de le faire, allez à BRNO c’est génial ici !!!!

Marine - Bac S 2008 - Elève-avocate
Par Marine, il y a 7 ans

Mon parcours :

2008 : Bac S

2008 – 2010 : PCEM1 à la fac de médecine de Rennes.

2010 – 2013 : Licence en droit à Rennes.

2013 – 2014 : Master 1 Carrières judiciaires.

2014 – 2015 : Master 2 Droit privé général, parcours droit pénal.

Novembre 2015 : admission à l’école des avocats.

Je suis actuellement élève-avocate à l’EDAGO, près de Rennes, et je prêterai serment en décembre 2017.


Sur les études de médecine :

Je ne développerai pas trop cette partie puisque le déroulement et les difficultés de cette fameuse première année ont déjà été expliqués par d’autres. Pour ce qui est de mon expérience personnelle, ces deux tentatives m’ont permis de réaliser que ce n’était pas une voie qui me correspondait. J’ai eu énormément de mal avec l’ambiance concours, et je n’ai jamais réussi à travailler de façon suffisamment sérieuse pour me donner une vraie chance de réussir.

 

Sur les études de droit :

Après mes échecs en médecine, je me suis tournée vers la fac de droit puisque le métier d’avocat était mon deuxième choix quand j’étais au lycée.

Même s’il n’y avait plus de concours à la fin de l’année, la L1 a été une année très exigeante. On nous demande beaucoup de travail personnel puisqu’il y a des travaux dirigés chaque semaine et des galops d’essai (des examens pour le contrôle continu) dans chaque matière principale pendant le semestre. L’avantage, c’est que ce rythme oblige les étudiants à bosser régulièrement, même s’il y a évidemment un gros rush à l’approche des partiels !

A Rennes, il y a un premier examen d’introduction au droit 3 semaines après la rentrée. En fonction de la note obtenue, les enseignants font en sorte de réorienter certains étudiants ou de leur proposer du tutorat pour leur permettre de progresser.

La L2 et la L3 se déroulent globalement de la même façon. Ce qui change, c’est que plus les années passent et plus vous avez de liberté pour choisir vos cours selon les matières que vous voulez approfondir.

Le choix du M1 est quant à lui très important, puisqu’il va en partie déterminer le type de M2 auxquels vous pourrez postuler.

Les études de droit sont réputées difficiles, mais elles ne sont pas insurmontables à partir du moment où il y a du travail personnel derrière. Et même si ce travail ne suffit pas et qu’un étudiant est ajourné, un redoublement n’est aucunement un frein pour sa future carrière. Les taux de réussite sont effectivement plutôt faibles, mais ça s’explique très facilement par les abandons en cours d’année. Beaucoup se réorientent parce que le droit ne leur plait finalement pas.

Malgré les difficultés, je conseille vraiment la fac de droit. Les matières qui y sont enseignées sont tellement variées qu’elles ouvrent la porte à beaucoup de professions : avocat, magistrat, notaire, haut fonctionnaire, police/gendarme, huissier de justice, commissaire-priseur, juriste…

 

Sur l’accès à la profession d’avocat :

Pour devenir avocat, il faut réussir l’examen du CRFPA qui vous ouvre les portes d’une école des avocats. Si sur le papier il n’est question que d’un examen, on pense qu’officieusement il s’agit plutôt d’un concours… Pour être autorisé à le passer il faut au minimum un M1, mais la majorité des étudiants ont un M2.

Même si le contenu est réformé dès l’année prochaine, le déroulement reste le même : une épreuve d’admissibilité avec des épreuves écrites, puis une épreuve d’admission avec des épreuves orales pour ceux qui ont eu la moyenne à la première étape. A ce jour, vous pouvez tenter de passer l’examen maximum 3 fois.

Après cela, vous êtes admis à l’école des avocats. Je suis actuellement à l’EDAGO qui regroupe les élèves-avocats du grand ouest (de Caen à Nantes). La formation dure deux ans : 3 phases de 6 mois (une à l’école, une pour un stage hors cabinet d’avocats, une pour le stage final en cabinet d’avocat), puis l’examen du CAPA qui nous permet de nous inscrire ensuite à un barreau et d’y exercer.

L’examen en lui-même est difficile car le programme de révision est très dense. Personnellement, il m’aura fallu deux tentatives. Il est possible de le préparer avec une formation spécifique de la fac ou grâce à une prépa privée.

Concernant le métier, je n’ai pas encore beaucoup de recul pour en parler. C’est un très beau métier, très intéressant et surtout très varié. Un avocat faisant du conseil en fiscalité auprès des entreprises aura une activité totalement différente de celle de l’avocat pénaliste qui plaide au tribunal correctionnel. Certains font le choix de se consacrer à une matière, d’autres préfèrent rester généralistes. Ce choix a plusieurs incidences : il y a des matières qui sont beaucoup mieux rémunérées que d’autres (ça peut être multiplié par 10 parfois), et surtout offrent plus d’opportunités (le droit des nouvelles technologies se développe beaucoup par exemple).

Si ce métier vous intéresse, je vous conseille vraiment de faire des stages auprès d’avocats pour vous rendre compte de la pratique et voir quelles branches du droit pourraient vous plaire.

 

Si vous avez des questions sur la fac de droit ou le métier d’avocat (voire même d’autres métiers du droit), vous pouvez m’écrire à marine.godier@hotmail.fr





Sophie Bac S 2002
Par Sophie, il y a 7 ans

Bonjour tout le monde,
Je me présente, je m'appelle Sophie. Je suis actuellement notaire assistante en attente de nomination pour être notaire salariée.
Quand j'ai commencé le lycée, je voulais être médecin. Mais, j'ai été dégoûtée des matières scientifiques. Du coup, je voulais entrer dans la police. Néanmoins, je n'avais pas la taille requise. je me suis donc dis que j'essaierai le droit. On verrait bien.
J'ai eu ma première année avec difficulté. L'ayant obtenu, j'ai continué, pour obtenir ma licence. Je suis ensuite partie à Bordeaux passer un master 1 "carrières juridiques" sciences criminelle.
Je voulais entrer à l'école de magistrature. L'ambiance était tellement détestable que j'y ai renoncé. Je suis revenue à Rennes passer un master deux "contentieux judiciaires". Au cours de cette année de master, j'ai effectué plusieurs stages dont un chez un notaire.  Le travail m'a bien plu.



Défense Nationale
Guillaume / BAC S 2012 / Officier Gendarmerie
Par Guillaume, il y a 2 ans

PARCOURS
2012 : Bac S option mathématiques à MORTAIN (50)
2012-2014 : CPGE au lycée Chateaubriand à RENNES (35) : PCSI / PC
2014 : Concours écoles d'ingénieur (CCP, Mines)
2014 - 2017 : Ecole Nationale Supérieure de Mécaniques et des Microtechniques - ENSMM - à BESANCON (25)
2017 : Stage de fin d'études manufacture Rolex à GENEVE (Suisse)
2018 : Concours officier de Gendarmerie. 
2018-2020 : Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale - EOGN - à MELUN (77)
2020-2023 : Premier poste de commandement d'une unité à LEZIGNAN-CORBIERES (11)

ETUDES
La CPGE
Filière au niveau d'exigence élevé. Très formateur dans lequel on apprend autant sur soi-même (remise en question face à l'échec, endurance, persévérance) que dans les connaissances académiques parfois très abstraites et dans les méthodologies de travail (comment travailler vite, beaucoup et bien).

L'école d'ingénieur
Une approche plus pratique, plus professionnelle des connaissances abordées en prépa. Avec un complément de nécessaire de sciences sociales et humaines. Un rythme de vie plus équilibré que la prépa dans lequel on profite des bons côtés de la vie étudiante.

Le stage de fin d'étude
LA première expérience dans le vrai monde. Les avantages de la vie professionnelle sans les inconvénients. Une expérience très positive dans laquelle on met enfin en application les outils appréhendés pendant 5ans.

EOGN
2 ans de formation à dominante militaire (chef de section), académique (droit) et managériale.
La sélection est drastique (une trentaine de places par an pour des milliers de candidats). Il faut être polyvalent : à l'écrit, à l'oral, en sport. La formation est longue, jalonnée de moments rustiques (camps d'aguerissement) et de moment magiques (14 juillet, sauts en parachute).

MOTIVATIONS ET ANALYSE PERSONNELLE
Attiré depuis toujours par le domaine de la Défense, mon objectif était d'acquérir le niveau scolaire (BAC+5) me permettant de passer les concours officiers. Mon choix pour la Gendarmerie au détriment des autres armées, s'est affiné au fil du temps mais reste très subjectif (proximité de la population, diversité de missions, etc.). 
Avec le petit recul de 10 ans depuis mon BAC, je considère que mon parcours académique m'a très bien préparé à atteindre cet objectif, avec 2 étapes clés : la CPGE et le stage stage de fin d'études (pour les méthode de travail).

VIE PROFESSIONNELLE
Poste actuel
Mon quotidien consiste à assurer la gestion opérationnelle, administrative (caserne, contact avec les élus), RH (notation) d'une unité composée de 38 personnels, agissant sur un territoire de 32 communes et assurant la sécurité de plus 40 000 habitants. 
Qu'il s'agisse de management dans le monde civil ou de commandement dans le monde militaire, le plus difficile réside dans la gestion du personnel. Faire coïncider la diversité des intérêts individuels avec les intérêts collectifs, prendre en compte les situations personnelles délicates, trouver l'équilibre entre les attentes des personnels et l'application des directives de la hiérarchie, sanctionner les manquements..

Arrivant bientôt au terme de mon premier temps de commandement, je pense que la réussite est liée à un ensemble d’éléments reposant sur des qualités humaines bien plus que sur de la technicité. Il faut donc du « mordant », de la diplomatie, de l’intérêt ou encore une dose de capacité à structurer quand un événement se produit.

La suite
Avancer dans la carrière en alternant des postes de commandement opérationnel (terrain) et des postes d'Etat Major tout en continuant ma formation continue.

CONCLUSION
Bonne continuation à tous les lycéens et futurs bacheliers. Fixez-vous des objectifs, soyez résiliants et persévérants, croyez en vos rêves et profitez des bons moments de la vie !!
Si besoin de précisions, ne pas hésiter à me contacter : guillaume.boutin@gmx.fr

Doniphan BAC S 2010 Gendarme
Par Doniphan, il y a 7 ans

Parcours
2010 : Bac S spé Bio
2011 : Réussite au concours de sous officier de la Gendarmerie double candidature Gendarme Adjoint Volontaire (GAV)
Mai 2011 : Entrée en école de Gendarmerie à CHATEAULIN (29) en qualité d'élève gendarme adjoint volontaire
Septembre 2011 : Affectation à la gendarmerie de PACE (35)
2012 : Obtention du Diplôme du Gendarme Adjoint & Brevet du Gendarme Adjoint (diplôme permettant d'obtenir des grades supérieurs lorsque l'on est GAV )
2013 : Réussite au concours nationale de sous officier de la Gendarmerie en civil 344 ème sur 1500 admis environs
Décembre 2013 : Incorporation en école de Gendarmerie de CHAUMONT (52) promotion 456 avec les 200 à 350 premiers du concours national
Août 2014 : 17 ème sur 100 restant - obtention du Certificat d'Aptitude Gendarmerie - Affectation à la gendarmerie de CREVECOEUR LE GRAND (60) / Gendarmerie départementale
Septembre 2014 : Obtention de la qualification de Technicien en identitification criminelle de proximité
Décembre 2015 : Obtention du Certificat d'Aptitude Technique
Septembre 2016 à Octobre 2017 : Formation d'Officier de Police Judiciaire

Choix de carrière
Lors de la réussite du premier concours, il m'a été proposé un cursus de gendarme adjoint volontaire. Il consiste en une formation courte de 3 mois et une arrivée sur le terrain rapide pour apprendre le métier avec des opportunités de mutation importante permettant ainsi de découvrir le métier, les mécaniques de l'institution et l'ensemble des missions.
Le gendarme adjoint volontaire c'est :
"Un équipier des sous-officiers, qu’il seconde. Il participe à toutes les missions de la gendarmerie : enquêtes judiciaires, interventions sur accidents, assistance et secours. Il effectue des missions de surveillance en patrouille de deux avec un sous-officier.
Le GAV accueille les personnes qui se présentent à la brigade. Il règle la circulation et peut dresser un procès-verbal (contravention) dans le cadre d’infractions au Code de la route. Il assiste les enquêteurs qui effectuent des recherches judiciaires (vols, délits, meurtres, trafics de stupéfiants…). Il aide les sous-officiers à recevoir, classer et transmettre les messages qui parviennent à la brigade. Il rédige les procédures des dossiers en cours. Il assure, enfin, le transport des détenus de la prison au Palais de justice. "
Il est recruté pour une durée déterminée qui ne peut excéder cinq ans (un contrat initial de deux ans puis, si les deux parties le souhaitent, un second contrat de trois ans). Donc à tout moment, la gendarmerie peut rompre le contrat. L'avantage de cette fonction, c'est qu'elle permet de passer le concours sous officier en interne et donc d'accroitre les chances d'entrée dans le corps des sous officiers.
Ayant trouvé ma vocation, j'ai passé le concours sous officer en externe (en civil). J'ai choisi la gendarmerie départementale à l'issue de ma formation car c'est la subdivision qui m'intéressait le plus, dont les missions me plaisait.
Je m'oriente vers une dominante judiciaire de la gendarmerie.

Le concours sous officier
-Il faut :
                              -Être titulaire d'un baccalauréat
                              -Être de nationalité française
                              -Être en règle au regard des dispositions du code du service national (avoir effectué sa JDC)
                              -Présenter une moralité et avoir un comportement compatible avec l'exercice de la fonction de sous-officier de gendarmerie (Aucun casier judiciaire)
                              -Ne pas s'être déjà présenté trois fois aux épreuves d'un même concours
- :Il est divisé en deux étapes :
                *Les écrits : -Un QCM de suite logique
                                      -une épreuve de langue étrangère
                                      -un QCM de profil psychologique
                                      -un écrit portant sur de la culture générale (par exemple 3 heures sur : selon vous les valeurs traditionnelles du sport sont elles en adéquation avec le monde de la finance et de la course aux résultats ?)
                *Si les écrits ont été réussis : -Une épreuve de sport
                                                                     -Un entretien oral + exposé oral sur un sujet de culture générale (la viabilité des énergies renouvelables par exemple)
                                                                     -Un entretien avec un psychologue

Avantages de la profession
-Absence totale de monotonie, des missions diverses est variées
-Des "sous divisions" de métier de la gendarmerie très nombreuses (plongeurs, alpiniste, service historique, unités d'interventions, les laboratoires, etc ...)
-Un logement concédé par absolue nécessité de service
-la sécurité de l'emploi
-les avantages d'une carrière militaire

Inconvénients de la profession
-Le monde militaire (ordre, discipline) qui n'est pas fait pour tout le monde
-L'absence d'horaire fixe et une amplitude horaire très importante (logement concédé par absolue nécessité de service = Permanence de l'astreinte)
-Les risques liés à la profession
-Les déménagements fréquents

David (dit Dadou) Bac S 2012 Sous Officier Marine
Par David, il y a 7 ans

2012 : BAC S spé SVT

2012 (4mois plus tard) : signature de mon premier contrat dans la Marine Nationale pour une spécialité navigante 

2013 : sortie du cour MONAV ( matelot navigateur ) au grade de matelot ( au plus bas de l'échelle ) 

2014 : +1 grade ( Quartier Maitre 2eme classe )

2015 : - sélection pour le cour BAT NAVIT ( navigateur timonier )
- signature d'une prolongation de contrat 

2016 : - +1 grade ( Quartier Maître 1ère classe )

- sortie du cour BAT NAVIT ( qui me permet de passer chez les sous officiers de marine ( grade de Second Maître ) sous peu )

2025 : fin de mon contrat ( pour le moment je ne compte pas m'arrêter là )

Après 4ans et plusieurs bâtiments de surface, quelques déploiement avec chacun ses missions différentes ( hydrographie océanographie , patrouille , lutte anti sous marine ... ), plus de 15 pays et de 20 villes différentes, différents océans et mers, je ne sais toujours pas de quoi sera fait demain et ça m'éclate !
Si cette voie vous intéresse je suis ouvert à toutes questions.

Antoine, Gendarmerie puis reprise étude GEA
Par Antoine, il y a 7 ans

Bonjour à tous,

 En fin de terminale S, je n'avais qu'un seul objectif partir en Gendarmerie c'est pourquoi j'ai bâcler le Bac que j'ai eu sans mention. Je me suis engagé en tant que Gendarme Adjoint Volontaire et dès le 18 juillet qui a suivi mon Bac, je suis parti en école de Gendarmerie à Montluçon. L'école a duré 2 mois donc j'ai terminé en septembre. A l'issu de l'école, on avait un classement final en fonction de notre moyenne qui servait a déterminer notre affectation. Ayant terminé 5 de ma promotion sur 109, j'ai eu le privilège de partir en Corse.

J'étais affecté dans un Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie à Corte en plein milieu de la Corse. L'année c'est bien passé, mais rapidement je me suis rendu compte que ce métier ne me plaisait pas. La vie de Caserne, la proximité constante avec la mort, la politique de la Gendarmerie sur certains points, la distance avec la famille ( C'est très dur de ne pouvoir les voir) et beaucoup d'autres raisons ont fait que ce métier ne m'a pas plu. 
Bien que dans un même temps j'ai réussi à avoir le concours de sous-officier en Gendarmerie, j'ai décider de tous arrêter afin de reprendre mes études. 

Je me suis donc réinscrit sur Apb et effectué toutes les démarches nécessaires. De ce fait l'année prochaine, je commence un DUT de Gestion des entreprises et administrations. Je ne sais pas ce que cela donnera, je verrais bien...

Si vous souhaitez des informations concernant la Gendarmerie vous pouvez m'envoyer un mail à antoine.piel2@gmail.com

Triguer romain, bac S 2006, CRS
Par Jean, il y a 7 ans

Bac S de justesse en 2006, j'ai commencé une année en fac de bio à Caen qui fut un échec!
A mon grand soulagement je quitte la fac en 2007 pour rentrer au sein de la marine nationale.
Je passe plus d'une année sur une frégate de combat à Brest en tant que opérateur navigateur.
En 2009 je prolonge mon contrat en devenant fusilier marin commando ou pendant plus de
quatre ans j'enchaine des missions opérationnelles dans des pays sensibles ( 5 missions OPEX).
Apres cela, j'ai déposé le bachit pour retrouver une vie familiale! J'ai donc quitté la marine en 
2013 et j'ai fait plein de petit boulot dans le civil (vendeur décathlon, technicien médical chez
Bastide...)
En 2015 j'ai passé le concours de gardien de la paix que j'ai obtenu, depuis aujourd'hui je suis 
CRS sur Paris et la petite famille est restée sur Saint Malo étant donné que je suis en déplacement 
la plupart du temps!
Voila voilà... si des personnes ont des questions n'hésitez pas, j'ai encore énormément de 
connaissance dans mes différents emplois exercés.

Psycho
Martin - BAC S 2016 - Psychologie
Par Martin, il y a 7 ans

Bac S (spé SVT option art) Mention Bien


Après l'obtention du Bac S je suis allé en première année de Licence de Psychologie à l'Université de Caen, je suis donc actuellement en L1.

J'étais depuis toujours intéressé par le social, les sciences humaines et notamment la psychologie. La première année universitaire est évidemment, comme pour beaucoup, une année "test" car la psychologie est une matière qu'on n'étudie pas avant la faculté, qui reste assez peu connue et je pense qu'il faut aussi essayer la fac pour savoir si cela nous convient.
Pour aller en Licence il faut savoir être autonome, indépendant et il faut savoir respecter ses objectifs, savoir se mettre au travail seul et se motiver.  En ce qui concerne la psychologie, l'idée selon laquelle c'est une filière de "littéraire" ou de "non-scientifique" est totalement fausse; c'est justement une licence très scientifique, où les mathématiques sont nécessaires, il y a également de la lecture et analyse de textes, l'aspect scientifique est à prendre en compte car il est essentiel notamment dans les matières comme la psychobiologie et la psychologie cognitive. Au stade où j'en suis je trouve que la première année reste assez "par-cœur" comme beaucoup, l'apprentissage est nécessaire, il faut aussi savoir être neutre, il faut un vrai sens logique et il ne faut évidemment pas avoir peur de se comprendre, de comprendre les autres et d'être confronté aux gens.
Les années de Licence sont des années divisées en 2 Semestres, eux-mêmes divisés en 2 périodes (donc l'année comprends 4 périodes de 6 semaines chacune). Il y a deux types de cours des cours magistraux (CM) et des travaux dirigés (TD) ; les CM sont en amphithéâtre il peut y avoir entre 250 et 500 personnes, ils présentent des cours très théoriques, et les TD sont en classes d'environ 30 personnes qui permettent d'approfondir les sujets vus en CM et souvent de travailler en groupe.
La licence contient les cours: Psychologie clinique et pathologique (à propos des maladies mentales principalement), Psychologie cognitive (sciences du cerveau), Psychologie du développement (du bébé à l'adulte), Psychologie générale (tout est dans le nom, ça reprend un peu tout), Psychologie sociale (psychologie des groupes, d'un individu en groupe), Psychobiologie (ce qui se rapproche le plus de la SVT), Neuropsychologie (comprendre le cerveau et son fonctionnement), Méthodologie (apprendre à s'organiser, à utiliser les services universitaires etc.) et Statistiques (sous-domaine des mathématiques). 


Pour les futurs étudiants de psychologie à l'Université de Caen, les maquettes de cours vont changer c'est-à-dire que, selon ce qu'on entend, il y aura plus de TD qu'à présent, sachant qu'à l'heure actuelle on a autant de cours magistraux que de travaux dirigés. Il me semble également que les matières seront regroupés par thèmes et non l'inverse. C'est-à-dire qu'on abordera, par exemple, la maladie hystérique à travers plusieurs aspects selon les matières et non comme à présent en abordant la vision des matières à travers des exemples de maladies. Donc les cours de L1, L2, L3 vont changer, à voir de quelle manière.. 

En bref: logique, écoute, envie d'apprendre, motivation, autonomie, sérieux
Filière de Sciences Sociales donc l'aspect scientifique est là aussi. 
(80% des étudiants sont des filles en psychologie, le changement arrive)
Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas à me contacter: martinvsn@live.fr


Yoachim bas S spé SVT
Par Yoachim, il y a 7 ans

bac s, spé svt en 2014
annimateur des temps d'activités périscolaire 2014-2015
licence premiere année de psychologie, université de caen 2015-2016 qui se decompose en deux semestres, et deux periodes par semestres.
les examens sont sous formes de QRU (question a reponse unique) et comportent trois unitées d'enseignement (littérairé, scientifique, méthodologique) qui peuvent se compenser. 
durant cette année j'ai suivis les cours de:
-psychologie generale
-psychologie sociale
-psychologie clinique
-psychologie du developement
-psychobiologie
-neuropsychologie
-psychologie cognitive
-histoire de la psychologie
-statistique (niveau seconde n'ayez pas peur)
-anglais (comme les stats)
-des modules de methodologie
et un emploie du temps qui varie entre 18h et 20h qui sont pas trop mal reparties en générales, et qui sont divisées entre CM (cours magistraux en amphi) et TD (travaux dirigés en groupe de 25-35). les professeurs sont pour la plupart tres accessibles a la discussion de cours (ou d'autres).
2eme premiere année de licence de psychologie 2016-2017. (idem)
voila voila c'est tout pour le moment suite au prochaine épisode

si vous avez des question luce.yoachim@hotmail.fr

Mélodie / Licence en Psychologie
Par Mélodie, il y a 7 ans

J'ai validé mon BAC ES en Juillet 2015 au Lycée Robert de Mortain .
J'ai décidé ensuite de me diriger en Psychologie, je suis partie en première année de licence à Caen. Malheureusement, je n'ai pas réussi à avoir mon année.. "Ajournée pour l'année 2015/2016". J'ai continué dans cette voie et j'ai demandé pour l'année 2016/2017 à devenir étudiante AJAC. Le but est de valider les blocs qui ne l'ont pas été lors de la première année de licence mais aussi d'effectuer la deuxième année. Après une bonne année de boulot, j'ai réussi à confirmer ma première et ma deuxième année de psychologie yes !!!!
Pour l'année 2017/2018, je continue ma licence à Montpellier. Mon objectif après est de partir en Master option psychologie/psychopathologie sportive et la ville de Montpellier est spécialisée dans ce domaine. C'est partie pour une nouvelle aventure.

Conseils pour la fac :

-Ne pas se laisser entraîner par les soirées étudiantes..
-La fac est basée sur l'autonomie de l'étudiant, il ne faut pas hésiter à aller plus loin que ce que l'on voit en cours.
-Surtout ne pas manquer de cours, tout est bon à prendre pour les examens !!!

Agro / Agri
Léa - BAC 2015 -STAV
Par Léa, il y a 7 ans

Mon parcours :
2012-2013 : 1ère S 
2013-2015 : BAC STAV (sciences et technologies de l'agronomie et du vivant)  lycée les vergers - Dol de Bretagne 
2015-2017 : BTS ACSE (Analyse et conduite d'un système d'exploitation)  lycée les vergers - Dol de Bretagne 

Après une seconde et une première S au lycée de Mortain, j'ai souhaité changer d'orientation. On m'a poussé à continuer en S, mais mon choix était fait. Ce n'est pas le tout d'y arriver... Il faut aimer ce que l'on fait. A ce jour, je ne regrette pas et je ne regretterai jamais ce choix. Le BAC STAV est un BAC "scientifique agricole", j'ai donc pu continuer maths, physique, biologie, tout en ayant des cours de zootechnie, machinisme, agronomie. 

Par la suite, j'ai poursuivi vers un BTS ACSE, qui est un BTS agricole. Cette été j'ai donc pu partir 2 mois au CANADA pour travailler dans une exploitation laitière, c'était géniale!!! Les voyages forment la jeunesse, et c'est vrai ! On découvre d'autres cultures, on apprend, on grandit... 

L'année prochaine, j'envisage de prolonger mes études en licence pro "conseil élevage" en alternance à Bernussou dans l’Aveyron. En ce qui concerne la vie active, elle viendra dans 1 an et demi, ou peut-être plus si je vais au-delà de la licence. A court terme, je souhaiterai travailler en tant que technicienne en conseil élevage bovin laitier. Et à plus long terme (10-15 ans), je "rêverai" de devenir agricultrice, pas simplement de travailler sur une ferme, mais plutôt de reprendre une exploitation laitière. Cependant je ne suis pas fille d'exploitant et cela risque d'être compliqué, mais il ne faut jamais rien abandonner!!

Pour plus de détails : leaa-50@hotmail.fr



Bastien Bac S 2013 Apprenti Ingénieur en Agriculture
Par Bastien, il y a 7 ans

Actuellement apprenti ingénieur en agriculture chez SANDERS (Entreprise de nutrition animale)

-        2013 : Bac S (mention bien) à MORTAIN

Depuis longtemps j’avais pour idée de travailler dans le secteur agricole, sans pour autant m’installer sur une exploitation (pour le moment). Étant motivé pour continuer mes études, je voulais devenir ingénieur. J’ai donc fait le choix d’intégrer une classe préparatoire avec l’objectif de poursuivre en école d’ingénieur (car c’est la voie qui offre le plus de places en école d’ingénieur).

 

-        2013-14 : 1ère année de classe préparatoire BCPST au lycée Malherbe de CAEN

La classe préparatoire est, lorsque l’on veut aller en école d’ingénieur, une très bonne formation, qui nous en apprend beaucoup sur les méthodes de travail, qui endurcie moralement et qui nous oblige à devenir très organisé. Le facteur principal pour aller en prépa reste la motivation. Pour ma part, si je survivais à cette charge de travail intensive (devoir tout les samedis, colles toutes les semaines…), l’ambiance particulière de la classe ne m’enchantait pas. Puis quelques soucis personnels ont eu raison de moi. J’ai donc fait le choix de ne pas poursuivre en prépa.

 

Les + : Si on est motivé, que l’on est plus attiré par la théorie que le pratique, c’est un bon choix (surtout si on veut devenir vétérinaire). Permet d’apprendre énormément de choses et d’acquérir de bonnes méthodes.

Les - : Ambiance de concurrence, travail intensif et en autonomie. Pour ceux qui échouent à l’issue de la 1ère année ou même des concours, malgré les équivalences, il n’y a pas de diplôme.

 

 

-        2014-16 : DUT Génie Biologique option Agronomie à l’IUT d’ANGERS

Toujours motivé pour devenir Ingénieur Agronome/en Agriculture j’ai intégré le DUT en Agronomie d’ANGERS. Comme beaucoup, je ne connaissais pas du tout cette ville, qui pourtant n’est qu’à 2h de Mortain. Changement de cadre d’étude et de formation total. La formation se découpe en 2 parties :

 La première année (jusqu’au mois de mars), il y a un tronc commun avec les autres spécialités de Génie Biologique d’Angers (Industries Agroalimentaires et Biologiques et Analyses Biologiques Biochimiques). On y étudie des sciences générales (Chimie, Physique, Biologie, Physiologie, Microbiologie…) avec beaucoup de TP pour mettre en application.

A partir du mois de mars de 1ere année jusqu’à la fin de la 2ème année, spécialisation en Agronomie (sciences du sol, agronomie, production végétale, zootechnie…) avec deux stages, 1 dans une exploitation et le 2eme dans l’organisme de notre choix (pour moi c’était une station expérimentale : Élevage allaitant en Agriculture Biologique, à Thorigné-d’Anjou).

 

Les + : Très bonne école, super ambiance, profs à l’écoute. Deux stages, qui peuvent aider dans nos choix de parcours. Beaucoup de pratiques avec des TP et des visites sur le terrain. Permet d’accéder aussi aux écoles d’ingénieurs tout en obtenant un diplôme. Beaucoup de travaux/projets de groupes.

Les - : La première année avec le tronc commun peut paraître assez longue. Pour ceux qui recherchent surtout de la pratique et une spécialisation assez poussée, il vaut mieux choisir un BTS.

 

-        Depuis 2016 : Ecole d’ingénieur en Agriculture en apprentissage, ESA d’Angers

Lorsque l’on sort d’un DUT, il y a un concours spécifique pour entrer en école d’ingénieur. Moi, je voulais faire ingénieur en apprentissage (toutes les écoles ne le proposent pas), il y aussi un concours spécifique. J’ai fait le choix d’Angers (une école privée, mais pour les apprentis, l’entreprise paie la formation) plutôt que d’autres écoles (j’étais aussi pris à Paris-AgroParisTech et Clermont-VetAgroSup). Beaucoup font le choix de l’école, pour le prestige  (ou par dépit). Ma volonté était de me spécialiser en Production Animale avec de la pratique (plutôt que l’étude des grands principes de la théorie de la science fondée sur…). Ce choix me correspond parfaitement, l’école a un très bon réseau d’entreprise (lors de ma recherche d’apprentissage je me suis aussi rendu compte que l’ESA d’Angers était  vraiment reconnu dans le Nord-Ouest par les entreprises du secteur agricole à utile pour trouver du boulot plus tard), une bonne formation, notamment en spé-élevage, il y a une très bonne ambiance, on travaille beaucoup en groupe, et en plus on peut faire la formation en apprentissage.

Les + : Très bonne école, cadre d’étude très sérieux et motivant. Angers est une ville très agréable. La formation est un peu plus spécialisante et «pratique» que certaines écoles.

Les - : École privée (donc payante pour ceux qui ne sont pas apprentis). Niveau général assez exigent.

 

--> Bref, aujourd’hui, je suis apprenti Ingénieur en Agriculture chez SANDERS Ouest (à Vitré) et je travaille au sein du service technique ruminant. J’espère être diplômé en 2019 et souhaite travailler dans le conseil en production animale (avant peut-être de revenir sur une exploitation un jour, qui sait…).

 

Si vous avez des questions sur les différentes formations, le secteur de l’agriculture/agronomie, l’entreprise où je suis, n’hésitez pas à me demander : bastien.bagot@gmail.com


Charlie / Bac S / 2007 / Ingénieur R&D-Référent technique
Par Charlie, il y a 7 ans

En poste chez Farm'Apro depuis le 01 Janvier 2017 après un DUT Génie Biologique, une école d'ingénieur agronome et un doctorat

- 2007 : Bac S spéc. Physique-Chimie à Mortain

Attiré depuis l’enfance par le monde agricole et notamment celui des vaches laitières, je souhaitais être au contact de ces animaux. Mes parents n’ayant pas d’exploitation agricole, je ne voyais que deux possibilités pour y arriver : le métier de vétérinaire ou celui d’ingénieur, que j’avais découvert au cours de salons étudiants et de portes ouvertes. Pour ce dernier cependant, j’avais du mal à visualiser ce qu’il représentait et j’avais peur de rester assez loin du terrain. J’étais donc plutôt parti sur celui de vétérinaire mais, mes notes de lycée ne m’ont pas permis d’intégrer une prépa BCPST. Après un bac obtenu ric-rac (10,4), je me suis donc dirigé vers un DUT Génie Bio qui me permettait d’obtenir un premier diplôme de technicien en deux ans. J’ai fait le choix du DUT plutôt que du BTS car cette formation, bien qu’appliquée, reste plus généraliste que le BTS et me laissait ainsi  plus d’opportunités pour la suite.

- 2007-09 : DUT Génie Biologique opt. Agronomie à l'IUT d'Angers

Souhaitant l’option agronomie du DUT, j’ai choisi l’IUT d’Angers qui me semblait plus complet et où j’avais eu un meilleur feeling lors des portes ouvertes. Bien que peu de personnes se dirigent vers Angers en sortant de Mortain, je ne regrettais pas mon choix, les 2ème années facilitant l’intégration et la cohésion entre 1ère années.

Ce DUT se déroule en deux phases :

Une 1ère année où toutes les spécialités (Agro / Industries Agroalimentaires et Biologiques / Analyses Biologiques et Biochimiques) sont en tronc commun avec des matières assez générales (Physique, Chimie, Statistiques, Biologie, Biochimie, …), puis on l’on s’oriente  petit à petit vers la spécialité choisie. Les cours se divisent en trois types :

  • des cours magistraux en amphi (env. 140 étudiants),
  • des TD (par demi ou quart de promo)
  • des TP (env. 20 étudiants) durant jusqu’à une demi-journée

NB : même si on a intégré le DUT en choisissant une spé, il y a possibilité de changer au cours de cette première année selon certaines conditions.

Une 2nde année dans sa spé avec des matières. En agronomie, on touche à toutes les disciplines qui entourent le métier d’agriculteur puisque le but premier de cette formation et de former des techniciens pouvant proposer des conseils aux agriculteurs (agronomie, zootechnie, productions végétales, analyse technico-économiques, analyse financière).

Cette 2ème année, très appliquée, débute par un stage en exploitation agricole et un suivi de culture et l’on rédige au cours de l’année le rapport de stage en essayant d’avoir un œil critique (bon ou mauvais) sur les pratiques réalisées. On a également beaucoup de sorties sur le terrain (en exploitation, en champ, en fermes expérimentales,…) et l’année se termine par un stage de fin d’étude de 3 mois (pour ma part c’était en nutrition animale sur l’Analyse des risques de contamination microbiologique au sein du process de fabrication des aliments).

Ce DUT, à pour avantages une première année généraliste qui offre un bon support de poursuites d’études et une deuxième année technique (peut-être un peu moins que le BTS) mais qui, de par la volonté des enseignants nous sensibilise aux difficultés du terrain.


- 2009-10 : Prépa post BTS/DUT au lycée Théodore Monod du Rheu

J’ai ensuite fait le choix d’une prépa post BTS/DUT sur 1 an car je voulais tenter le concours véto. En effet, le concours C préparé pendant cette année de prépa permet aux étudiants de BTS et DUT de tenter les concours d’entrée aux écoles vétérinaires et aux écoles d’ingénieurs agronomes. Ce concours est peu connu et on m’a souvent dit qu’il y avait peu d’étudiants à intégrer les écoles vétos par ce biais. Pourtant, il offrait quand je l’ai passé 36 places pour 200 postulants (18% d’admis) contre 400 places pour 2500 postulants en prépa BCPST (16% d’admis). Il peut donc être une jolie porte d’entrée pour ceux qui ne souhaitent pas s’infliger deux années voire trois de prépa.

On ne se cachera pas que l’année est pas facile, avec au programme maths, physique, chimie, biologie animale et végétale, un oral (une colle) par semaine, un devoir sur table tous les mercredi après-midi et un devoir de maths un samedi matin sur deux. Mais, bien qu’il y ait beaucoup de travail et qu’on l’on ressente la pression du concours (peur de s’accorder un peu de temps pour souffler les week-ends et pendant les vacances notamment), l’ambiance au sein de la prépa n’est pas individualiste, on est logé dans un même internat donc on trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer ce que l’on a mal compris et les profs ne sont pas là pour nous casser mais pour nous faire avancer.

Pour ma part, j’ai manqué le concours véto pour 4 places. On a la possibilité de tenter le concours 2 fois. J’aurais pu le réessayer dans une autre prépa post BTS/DUT (on ne peut pas redoubler dans la prépa du Rheu) mais, comme j’étais retenu en école d’ingénieur, j’ai choisi d’intégrer l’école de Rennes (Agrocampus Ouest) qui est, avec celle de Paris (AgroParisTech), l’école qui présente la meilleure spécialisation en productions animales. La visite de cette école réalisée pendant la prépa m’avait en plus convaincu de l’intérêt d’agir auprès des animaux en amont, pour prévenir le développement des maladies, plutôt qu’en curatif (comme un véto).

 

- 2010-13 : Diplôme d'Ingénieur agronome spéc. Ingénierie zootechnique couplé au Master Recherche Sciences de l'Animal dans l'Elevage de Demain à Agrocampus Ouest (Rennes)

Comme pour le DUT, l’école d’ingé se déroule en deux phases :

Une 1ère année en promo de 130 étudiants (cours magistraux ou TD en huitième de promo) environ où on touche à plein de matières : statistiques, microbiologie, communication, productions animales, productions végétales, présentation sur des sujets à enjeux (réchauffement climatique, nourrir la planète, …). En venant de DUT, on a parfois plus de mal que ceux venant de prépa sur les matières générales mais on est en avance sur les matières techniques. On va moins dans le détail qu’en DUT sur ces matières ce qui peut être frustrant mais le but des écoles d’ingé n’est pas de former des spécialistes mais des ingénieurs capables de prendre des décisions en ayant une vision globale des problèmes auxquels ils sont confrontés et qui font appel aux spécialistes dans les domaines nécessaires. En ça, je pense que le DUT ou le BTS suivi d’une école d’ingénieur est très complémentaire et permet de réfléchir sur les thématiques de demain (ingé) tout en étant connecté à la réalité du terrain (DUT/BTS).

En début de 2nde année, on part six mois hors-murs (stage ou semestre d’étude). L’école de Rennes est à ma connaissance celle qui présente le plus de stages hors campus. J’ai pu partir en stage en vaches laitières à l’Université de Colombie Britannique (Canada). Pendant ce stage, on choisit la spécialité que l’on souhaitera faire : productions animales, végétales, politiques des marchés agricoles, statistiques, halieutique, marketing ou agro-alimentaire.

NB : On peut changer d’école à ce moment-là si on souhaite réaliser une spé qui n’est pas présente dans l’école que l’on a intégré (exemple de l’œnologie à Montpellier).

En rentrant de stage, on débute des modules de cours au choix : obligatoirement quelques-uns dans la spécialité choisie et les autres dans les autres spécialités. Ici encore, si le choix ne nous correspond pas, il est possible de changer de spécialité.

Puis, en 3ème année, cours, TD et projets dans notre spécialité : génétique, nutrition animale, bâtiments, physiologie, porc, volailles, bovins, … On a pas mal de visites d’entreprise et de labos, de projets en groupes. J’ai couplé ma formation ingénieur à un master recherche sur la dernière année. Il s’agit de  quelques cours supplémentaires qui nous donne plus de visibilité, notamment si on veut travailler à l’étranger car ils connaissent bien le système licence-master-doctorat mais peu l’école d’ingénieur. Cette année se termine par un stage de fin d’études de 6 mois. Je suis allé à l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) pour réaliser une enquête en élevage visant à déterminer les facteurs liés à l’apparition de problèmes de boiteries en élevage de porcs.


- 2013-16 : Doctorat en Biologie-Agronomie à l'Anses Ploufragan

A la suite de ce stage, je souhaitais faire une thèse (frustration suite à mon stage au Canada de m’investir seulement 6 mois sur un sujet de recherche et de laisser beaucoup de questions en suspens). J’ai donc passé le concours des thèses universitaires (autre possibilité : faire une thèse CIFRE, c'est à dire co-financée par une entreprise privée) et j’ai travaillé 3 ans sur la compréhension de la persistance de la grippe dans les élevages dans le but de réduire sa circulation. Cette thèse était partagée entre du travail en élevage expérimental et au bureau (modélisation, rédaction d’articles). Pour pouvoir soutenir sa thèse, il faut publier au moins un article (en anglais) sur ses recherches dans un journal à comité de lecture. Il est recommandé tout au long de cette formation d’aller présenter ses résultats dans des congrès. Les présentations sont souvent en anglais, donc pas forcément facile, surtout que j’étais dans le groupe du bas au lycée… S’en suit un mémoire de thèse, et une présentation orale où l’on présente et discute les travaux réalisés.   "qui par ailleurs était très bien fait" (M.SIMON)

- Depuis 2017 : Ingénieur R&D et référent technique chez Farm'Apro

Suite à une présentation aux Journées de la Recherche Porcine dans le cadre de ma thèse, j’ai discuté avec des personnes que j’avais croisées lors de mon stage de fin d’étude et il m’a été proposé le poste que j’occupe actuellement (d’où l’intérêt d’aller à des congrès). Je travaille aujourd’hui au sein de l’entreprise Farm’Apro qui commercialise des solutions au niveau de l’hygiène, de la santé animale et de la nutrition pour accompagner les éleveurs (porcs, bovins, volailles) vers une diminution de l’usage des antibiotiques.

Trois missions me sont confiées :

  • La recherche (veille scientifique, étude de faisabilité) et le développement de ces solutions
  • La mise en place et le suivi des essais sur le terrain
  • L’appui technique aux technico-commerciaux

Je viens de débuter donc j’ai peu de recul pour vous donner mon ressenti mais pour le moment je m’épanouis dans ce travail car il est très varié !

Bon courage à vous !

Et si vous souhaitez plus d’infos, n’hésitez pas à me contacter : ccador@farmapro.fr.

A bientôt.

Audrey / Ecole d'ingénieur en Agronomie (Bordeaux)
Par Audrey, il y a 7 ans

J'ai obtenu mon BAC S en 2013 mention BIEN.
Ensuite, je suis entrée en classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (Biologie Chimie Physique Science de la Terre) au Lycée Chateaubriand à Rennes. Cette CPGE prépare aux écoles d'agronomie, de géologie et de vétérinaire. 
Puis, j'ai intégré Bordeaux Sciences Agro, l'école nationale supérieur en agronomie de Bordeaux qui forme au métier d'ingénieur en Agronomie. 

La prépa : 

La prépa est en générale assez dure, ce sont deux ans qui m'ont demandé beaucoup de temps de travail et de rigueur. Je suis entrée en prépa sans m'être vraiment intéressée à ce qui m'attendait et il y a un vrai gouffre entre le lycée et la prépa, c'est les mêmes horaires (8h-16h) et les mêmes matières principales qu'en S mais c'est beaucoup beaucoup plus poussé et intense ! 

Toutes les semaines, il y a ce qui s'appelle les colles, ce sont des interrogations orales qui durent en moyenne une heure qui visent à nous faire apprendre les cours régulièrement et surtout nous entraîner pour les oraux de concours. En première année, il y a des colles de Math, SVT, Géologie, Physique, Chimie, Anglais et en deuxième année il y a la Géographie qui s'additionne. Ce sont des moments très stressant mais très utiles pour connaître son cours sur le bout des doigts :)
Puis, chaque samedi matin, on a le droit à un devoir de minimum 3h, ce qui fait qu'on a des weekend d'un jour et demi. 

Sinon, à Chateaubriand, il y a une super ambiance (surtout chez les Bio) que ce soit entre les élèves d'une même classe, ou entre les élèves de différentes classes (l'internat y participe) mais aussi entre les profs et les élèves. Je conseille cette école ;)  

Le concours : 

- 2 épreuves :

Ecrite : 
  • Math, Biologie, Géologie, Physique, Chimie, Français, Anglais
Après l'épreuve écrite, un certain nombre sont dits "admissibles" et peuvent faire leurs vœux pour les différentes écoles et ensuite  aller passer les oraux à Paris pour pouvoir ensuite être admis dans une école. 

Orale : 
  • Math, Bio (TP, exercice), Géol, Physique chimie (TP d'une matière et exo de l'autre matière), Anglais, Géographie, TIPE ( des tpe version prépa)
En fonction du classement les élèves sont admis dans une école, c'est plus compliqué d'intégrer les écoles de vétérinaires que les écoles d'Agro. 

Petits conseils : 
- Ne pas se priver de tout, essayer de faire du sport. 
- Profiter de ses amis 
- Ne pas trop stresser :) 
- Discuter avec les profs 

L'école d'ingé : 

Entre le lycée et la prépa il y a un gouffre énorme, et entre la prépa et l'école il y a aussi un énorme gouffre : on bosse beaucoup moins, et on peut profiter (enfin) de notre vie étudiante. 

Les cours : 

Les cours sont plus concrets et beaucoup moins théoriques qu'en prépa et l'intensité des cours est beaucoup plus faible. 
On a des cours très variés :
économie (Marketing, Gestion d'entreprise, Communication, RH,...)
informatique ( stat, géographie, logiciels spécifiques à l'agronomie)
bio (microbiologie, production végétale, animale, ...) 

Il y a des partiels deux fois dans l'année pour valider les semestres. 

La vie étudiante : 

Dans chaque école, il a plein d'association avec trois principales : le BDE, l'Association Sportive, et l'association qui s'occupe des soirées. 
Mais il y en a aussi pour les passionnés de musique, d'art, de cinéma, ... et encore plein d'autres. 
En bref, avec toutes ces associations, on a moyen de s'occuper tous les soirs de la semaine et du week-end aussi. 
Selon moi, il est important de s'investir dans le sport et les différentes assos pour s'intégrer dans l'école et faire plein de bonnes connaissances. De plus, cela permet d'enrichir son expérience personnel. Par exemple j'ai été présidente de l'Asso sportive, j'ai appris beaucoup de choses en événementiel, en gestion d'équipe, gestion de projet, d'argent, ... 

Mon adresse mail : audrey.dubois.bsa@gmail.com, n'hésitez pas à me contacter ! 

Artistes / Stars
Antoine, Bac S 2012
Par Laurent SIMON, il y a 3 ans

Après la difficile obtention de mon bac scientifique en 2012, je suis allé à Rennes pour faire une licence arts du spectacle. Pour des détails, lire le post de Justine, on était dans la même promo. Ce qu’il faut retenir c’est que c’est une licence qui te permet d’apprendre à découvrir, s’intéresser, analyser, comprendre et intégrer du cinéma dans ta réflexion. C’est une licence qui est presque exclusivement théorique, mais même si tu veux pratiquer le cinéma je pense que c’est nécessaire de passer par là, en tout cas ça l’a été pour moi, parce que ça m’a appris à penser (l’art, et en général).


Il y avait quand même quelques ateliers de pratique, et c’est là que j’ai fais mon premier dessin animé (parce que personne d’autre ne voulait en faire et comme ça j’étais sûr que mon projet soit prit). C’était vraiment super drôle à faire, et en plus j’avais des cours théoriques sur le cinéma d’animation qui m’ont fait découvrir tout un pan du cinéma qui est caché par Disney, et qui est passionnant !


Je crois qu’il y a seulement deux écoles d’animation publiques en France, et les deux sont payantes (et globalement les écoles d’animation, c’est méga cher). Les Gobelins à Paris, de renommée mondiale, et l’EMCA à Angoulême, qui est bien connue aussi. Je n’avais pour ainsi dire jamais vraiment dessiné de ma vie et ce n’est pas très malin de tenter un concours dans une école de dessin sans savoir dessiner un minimum, de toute façon il faut pouvoir montrer un book, alors j’ai pris une petite année pour dessiner, j’ai suivi des tutos, j’ai fait pas mal de dessin d’observation (très important).

J’avais pas envie d’aller à Paris et je dessinais pas super bien, donc les Gobelins, c’est mort. Du coup j’ai tenté l’EMCA, je me suis planté comme une bouse, mais sur la route du retour je suis passé par Nantes, j’ai eu un entretien à l’école Pivaut, et là ils m’ont dit : « oké t’est nul mais on te prend en prépa et on verra bien ». Ce qui est chouette avec Pivaut c’est qu’ils prennent un peu n’importe qui, et que c’est une des écoles les moins chères de France.


Petite astuce : si tu ne déchires pas tout en dessin, ce n’est pas la peine de passer le concours d’entrée, il suffit de prendre un rendez vous pour intégrer la prépa. Pratiquement personne ne rentre directement en première année, et ceux qui le font ont déjà un gros gros niveau. Économise du temps et de l’argent, et passe un entretien.


La prépa, ils en ont deux, celle de Nantes et celle de Rennes. J’ai fais celle de Rennes, qui est un peu particulière puisqu’on n’a pas vraiment les mêmes cours, il n’y a qu’une salle pour 30 élèves, les profs viennent faire cours de Nantes. Ils ont un système de partage des prépa, il y a celle dite « Dessin narratif », où c’est plutôt porté sur la bande dessinée, animation, tout ça. Et il y a « Arts appliqués » qui est plus porté sur l’illustration, la typographie, le graphisme… Mais ça c’est seulement vrai pour Nantes, à Rennes ils mélangent tout le monde et on a des cours des deux bords, ce qui un peu chiant mais pas mal. Il faut quand même bien choisir quelle prépa tu veux, ça peut être important pour la suite, mais ça c’est surtout pour les prépa de Nantes.


Là je vais dire des trucs qui sont sûrement vrai pour toutes les prépas en dessin. Au début tu as des cours de modèle vivant ou tu dessines des tabourets, des cours de design de personnages où tu dessines des cubes, de l’étude documentaire où tu dois dessiner des aspirateurs et des bouteilles de whisky format géant. Mais très vite on commence à dessiner des personnes, des personnages, écrire des histoires, on apprend à maîtriser les formes et les outils, et aiguiser son regard, mais on dessine toujours des bouteilles de whisky.

Important : on dessine avec son œil, pas sa main.

Ça devient passionnant mais il y aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail. Au début ça va, mais à partir de Janvier il faut bosser tout le temps pour rendre des trucs correct. C’est super important de s’organiser, et de savoir combien de temps tu peux passer sur un projet. Ceci dit, je n’ai fais aucune nuit blanche, je crois que je me suis couché un peu tard seulement une ou deux fois, et pourtant je suis quelqu’un de pas du tout organisé. C’est donc faisable, mais faut bosser intelligemment, c’est aussi à ça que te forme la prépa.


Ce qui peut être un peu intimidant c’est qu’il y a des gens qui ont un très bon niveau. Comme je le disais plus haut, y en a pas beaucoup qui rentrent directement en première année, donc ils envoient en prépa des fois des gens qui ont l’air très très très bons. Il y a aussi des gens particulièrement nuls. Mais c’est ça qui est chouette, on reprend de zéro au début de la prépa, tout le monde est mis au même niveau, et les plus nuls vont vite rattraper les meilleurs avec un peu de volonté, il suffit de bien écouter et comprendre ce que les profs racontent. Quelqu’un peut faire des personnages très beaux, mais si il est nul en proportion parce que dans sa prétention il n’écoute pas les conseils du prof, tu vas vite devenir meilleur que lui. C’est important d’avoir une posture humble et de vraiment prendre tout ce que les profs peuvent t’apporter, ne jamais se dire qu’ils ont tort ou que tu sais mieux qu’eux, c’est le meilleur moyen pour pas progresser. Des fois ils font des remarques générales, même si tu as l’impression que ça te concerne pas, force toi à essayer d’appliquer leurs remarques sur ta façon de dessiner. Le plus dur c’est d’avoir du recul sur ce qu’on fait, et eux en ont, des dessins que tu peux trouver super sur le moment tu les regarde un peu après et tu trouve ça dégueulasse. Il y a un classement mais faut vraiment pas s’inquiéter parce qu’ils prennent pas seulement ceux qui sont vraiment nuls, genre le dernier ou les deux derniers de la classe.


Bon, si tu arrives au bout de la prépa ensuite c’est la première année. À partir de là ça se passe à Nantes. Il y a un peu moins de boulot qu’en prépa, ce qui est chouette. Bon j’ai pas eu cours du troisième trimestre à cause du confinement, et je crois que c’est celui où il y a le plus de boulot normalement… La première année c’est un tronc commun, on fait tous la même chose, et en fonction de ton classement tu pourra ensuite aller dans la filière de ton choix. Par exemple les plus demandées sont concept art, illustration et animation 2D. Il y a environ trente places par classes, et environ 200 élèves en tronc commun, donc il faut être un peu au dessus de 100 dans le classement pour être sûr d’être pris. Je suis un élève très moyen, et j’ai réussi à aller où je voulais, il faut juste pas se prendre la tête et faire ce qu’on te dit de faire. Les cours en tronc commun, c’est passionnant. Des cours de couleurs qui te font voir le monde complètement différemment (je vois beaucoup plus de couleurs que vous maintenant, si si), des cours d’anatomie, modèle vivant avec un vrai modèle nu, sculpture, composition, typographie… Bref c’est super !


Ensuite je ne vais pas trop pouvoir en parler puisque j’y entre juste, c’est la filière animation 2D. Pour l’instant c’est génial, on a des cours d’animation, d’informatique, de scénario, de storyboard, toutes ces sortes de choses. C’est beaucoup plus détendu, on n’a plus des profs à proprement parlé mais des intervenants, donc des professionnels passionnés par leur boulot qui viennent nous transmettre ça dans un dialogue, en plus on n’est plus 50 par classe comme en prépa/tronc commun mais seulement 15.


Globalement l’école Pivaut c’est assez particulier, un peu infantilisant au début mais il faut juste passer au dessus. Les deux classements, celui pour passer en première année, puis celui pour aller où tu veux en deuxième année, sont assez oppressants mais ça a l’air d’être la même chose dans les autres écoles, et il faut juste essayer de ne pas y penser. L’important c’est de travailler pour t’améliorer chaque jour, pas pour être mieux classé. Les deux premières années il n’y a absolument pas d’informatique, la politique de l’école c’est d’apprendre à bien faire sur papier et ensuite gagner du temps en faisant la même chose mais sur un ordinateur.


Je vous tiens au courant quand je sors enfin de mes études et que je trouve un boulot !

Barbot.antoine@hotmail.fr

Chloé, chanteuse et prof de chant
Par Chloé, il y a 6 ans

Bonjour,

Après un Bac L obtenu en 2004 (option musique suivie par le CNED) et 8 ans de piano à l'école de musique de Mortain, j'ai suivi un cursus licence de musicologie à l'UCO d'Angers de 2004 à 2007, au départ parce que je souhaitais devenir ethnomusicologue. Cette formation universitaire se déroulait en parallèle d'un cursus au conservatoire d'Angers (pour ma part orgue + formation musicale). J'ai également suivi un semestre d'études à l'Université de Vienne en Autriche, en tant qu'étudiante Erasmus.

Après l'obtention de ma licence, j'ai opté pour un master professionnalisant car je ne souhaitais finalement plus me tourner vers la recherche universitaire ou enseigner. J'ai donc fait Master 1 et 2 gestion et administration de la musique en région parisienne (Master 1 à la Sorbonne et Master 2 à Evry). Les débouchés de cette formation étaient de travailler dans la communication, la production de spectacles, l'administration des structures culturelles, etc. Pour ma part, après plusieurs stages plus ou moins longs dans différentes structures (IRCAM, association de collectage de fonds sonores, bibliothèques...), j'ai été embauchée en CDI à temps partiel dans une revue pour enfants sur la musique. Suite à un licenciement économique moins d'un an plus tard, j'ai été embauchée dans un conservatoire supérieur à Aubervilliers La Courneuve comme chargée de scolarité, assistante administrative puis chargée de projets pédagogiques (2010-2013). Après 3 ans, j'ai quitté la structure et suis allée travailler à l'Ircam (Centre de recherche musicale près de Beaubourg) où j'avais déjà collaboré comme stagiaire ou vacataire par le passé. J'y ai été documentaliste pendant plus de deux ans (mise à jour d'une base de données sur des compositeurs contemporains) et chargée de projets culturels pendant 8 mois, jusqu'en 2016, donc.

Pratique musicale : parallèlement à toutes ces expériences, je chantais depuis 2004, d'abord dans les chorales de l'Université puis au sein de l'ensemble semi-professionnel Mikrokosmos avec lequel j'ai énormément appris. En 2010, après toutes ces années à chanter en choeur, j'ai eu envie de développer ma voix soliste et ai commencé à prendre des cours de chant plutôt orientés vers les musiques du monde (je suis donc revenue à mes premières amours). J'ai également commencé à chanter dans un ensemble de musiques méditerranéennes.

Aujourd'hui, je continue à me produire dans ces répertoires traditionnels "du monde", accompagnée par des musiciens, parfois en solo. Depuis 2016, j'ai quitté toutes mes autres activités pour me consacrer pleinement à la musique. Je me sers donc de mes compétences pour démarcher, communiquer sur les concerts, réaliser mon site Internet, gérer l'administratif. Je donne également des cours et commence à diriger un ensemble vocal.

J'espère dans les années à venir trouver un équilibre entre les concerts où j'interviens comme chanteuse et la pédagogie, qui me passionne de plus en plus, peut-être en continuant de me former dans ce domaine (c'est inépuisable !). Je ne suis pas encore intermittente et ne vise pas nécessairement ce statut néanmoins bien pratique quand on est artiste.

Malgré ma situation plus "précaire" qu'auparavant (pas de CDI dans ce domaine, d'autant que je n'ai pas de diplôme pour enseigner dans un conservatoire), je suis beaucoup plus heureuse car beaucoup plus à ma place que dans mes précédents emplois, simplement parce que je fais vraiment ce que j'aime. Je pense qu'il vaut mieux raisonner en terme d'envie qu'en terme de débouchés pour trouver ce qui nous plaît. Bonne chance à toutes et tous !

Vous pouvez m'écrire via mon site web pour toute question : https://chloebreillot.wixsite.com/chloebreillot



david / BAC STG GSI /2010/ Employé polyvalent/ Photographe
Par David, il y a 7 ans

Bonjour à toutes et à tous,
David, j'ai commencé par un BAC STG GSI (option gestion des systèmes d'informations), seconde et première a Mortain 50 et Terminale à Pierre et Marie Curie Saint Lo 50 (pour l'option).

Pour moi à Mortain, cela se passer pas très bien, je n'ai jamais aimé les cours et j'aimerais jamais sa :p
Arriver à Saint lo indépendance, la vie commencer, des profs géniaux, une ambiance différente de Mortain.
Points positifs (option informatique, encadrements des enseignants top pour le bac)
Points négatifs (à l’époque, j'adorer mon Bac option GSI avec reculs j'aurais préférer être mieux orienter car j'ai fais plusieurs année d’étude pour rien)
Conseils : renseigner vous bien sûr les métiers, et débouchés (poste à pouvoir, etc) avant de vous lancer, car sinon comme moi après 5 ans d'études, vous ne trouverez pas de travail.

À la suite de celui-ci, j'ai effectué un BTS IG option Réseaux (à la Providence, Avranches 50)
À la providence, environnement bisard (ancienne église, etc., mais les profs étaient géniaux.
Puis un BTS SIO (réforme sur BTS IG) option développement, en alternance chez Gefco Bruz. (a l'Aftec, Chantepie/Rennes 35)
NE PAS ALLER A L'AFTEC !!! C'est une boite a fric, il ne t'aide pas, les profs sont des professionnels, sa a des avantages, mais plutôt des inconvénients, car ils ne savent pas enseigner, et on comprends rien.

Après ce bac et ces 2 BTS Finalement l'informatique ne m’intéressé plus du tout.
J'ai donc fait 1 an d’intérim à droite et à gauche.

J'ai repris les études pour faire un MASTER MDCM (Manager de Développement Commercial et Marketing) , en alternance chez ROYAL KIDS Montgermont (à l'Esccot, Rennes 35). J'ai finalement arrêté à la fin de la première année.
Pour l'ESCCOT, NE PAS Y ALLEZ NON PLUS !!! Ils ne vous aident pas, des règlements 'Débiles' mauvais suivis de formation, pas de relation avec les entreprises. etc...

Actuellement, je suis Employé (en CDI) polyvalent à ROYAL KIDS Montgermont (35)
Je fais la communication, l'accueil, les animations d'anniversaire, le bar, la cuisine, le ménage, etc.
Je suis également photographe depuis 7 ans par passion et je monte ma micro-entreprise en ce moment même

En espérant que je vous aide dans votre recherche.
Si vous voulez plus d'information (je n'ai pas pu mettre tout ce que j'ai fait, saison dans les alpes, etc..)
Je suis joignable ici : dlaisne@laposte.net

Justine / Bac S 2012 / Etudes cinématographiques
Par Justine, il y a 7 ans

Parcours 
Bac S mention bien en 2012 à Mortain
Licence Arts du Spectacle parcours Cinéma mention bien en 2015 à Rennes 2

Actuellement 
2ème année Master Arts - Etudes Cinématographiques

Projet professionnel
Enseignant-chercheur

Le bac
J'ai fait un bac S mais je fais mes études dans une université de sciences humaines et sociales, comme quoi, vous êtes bien libres de choisir ce qui vous plaît, et c'est le plus important. Si j'avais écouté mes professeurs avec le dossier que j'avais je pouvais faire des études scientifiques qui sont soi-disant  "meilleures" que les autres... Non, il n'y a pas de "sous-études", tout comme il n'y a pas de mauvaises études, les bonnes études sont celles qui vous conviennent :) Tout ça pour dire qu'il est important de choisir des études et des spécialités qui vous plaisent (ça en va de même pour la filière du bac) : ne laissez pas vos parents ou vos profs vous forcer dans une voie qui ne vous va pas. Le bac S me plaisait vraiment, mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Je regrette qu'il n'y ait pas de cours axés sur la culture "artistique" dans toutes les filières (cinéma, arts plastiques, littérature, musique, etc.) mais c'est comme ça, on ne peut pas tout faire (à mon grand désarroi). 

Après le bac
J'ai voulu rentrer en licence arts du spectacle car je suis passionnée depuis la fin du collège par le cinéma (et l'art en général). Le souci (ou pas d'ailleurs) c'est que j'étais aussi passionnée par la physique, les langues, l'histoire, et j'en passe. Mais il y a un moment où il faut faire un choix, c'est sans doute le moment le plus difficile. On a le droit à l'erreur et on peut se réorienter, c'est important de garder ça en tête. Je me rappelle être allée voir la conseillère d'orientation du lycée qui était d'une incompétence folle, et qui ne savait pas qu'on pouvait faire des études de cinéma (donc la seule licence qu'elle m'avait trouvée c'était à la Sorbonne à Paris ahah, je ne sais pas si cette dame exerce encore à Mortain ;)). J'ai fait mes recherches toute seule et j'ai vu qu'il y avait une licence de cinéma à Rennes (qui existe depuis plus de 20 ans hum hum). En septembre 2012 je suis donc rentrée à l'université, plus de 20 000 étudiants quand on vient d'un lycée de 300 élèves ça fait un choc.

L'université
Mon expérience de l'université a été (et reste) fabuleuse, c'est un endroit dans lequel je me sens parfaitement bien et à ma place, je m'y épanouis totalement. Il faut bien sûr être sérieux et assidus quand on va à la fac. Ne croyez pas que l'université c'est facile ou que c'est "pour les fainéants" : pas du tout ! On croit ça car on rentre à l'université sans concours, sans dossier ou autres, "tout le monde" peut y entrer s'il paie ses droits d'inscription. Mais comme il n'y a pas de sélection à l'entrée, elle se fait tout au long de la première année (et continue sur les autres années aussi) : tous ceux qui ne vont pas aux cours (les maîtres de conférence ne font pas l'appel quand ils ont un amphi de 200 étudiants qu'on s'entende) le sentent aux partiels, échouent et abandonnent (ou l'inverse) c'est pour ça qu'en première année, par exemple, on était plus de 500 au début, et qu'en deuxième année nous n'étions plus "que" 150... Il faut être extrêmement motivé quand on va à la fac, et il faut savoir bosser chez soi, tout seul. Mais on n'est pas "moins bons" que ceux qui vont en prépa, ceux qui font un DUT ou un BTS, ce n'est pas du tout la même chose :)

La licence Arts du spectacle - Cinéma
Mes trois années de licence ont été les meilleures années "scolaires" de ma vie (avec celles de mon master bien évidemment). J'ai acquis une culture et une ouverture d'esprit, j'ai appris et perfectionné des méthodes de travail, j'ai vu et lu pleins de choses, j'ai appris le russe, j'ai été à des concerts, dans des expositions, à des spectacles, j'ai rencontré pleins de gens merveilleux, j'ai vécu dans une ville super chouette, bref j'ai appris. En L1, nous sommes en double parcours théâtre-cinéma, et c'est à la fin de cette première année que vous décidez quel parcours vous choisissez pour la suite de votre cursus. Les cours sont variés : histoire, théories, esthétique, analyse de film, sociologie, économie, et plus tard en troisième année historiographie (histoire de l'histoire), cours sur la TV, cours spécialisés sur des réalisateurs, des genres, etc (exemple un cours sur le cinéma documentaire contemporain et un autre sur Luis Bunuel). Mais il faut savoir que nous n'avons aucun cours pratique (on peut néanmoins faire des stages mais ceux-ci ne sont pas pris en compte car ils ne sont pas obligatoires) : ce n'est pas à la fac qu'on apprend à "faire des films".  J'ai changé mon projet professionnel en deuxième année : je voulais passer les concours de l'école Louis Lumière à Paris, une des deux écoles publiques de cinéma en France (les deux "meilleures") pour être formée au métier de chef opérateur (en gros celui qui s'occupe de la lumière sur un plateau de tournage ou de télévision, c'est un ingénieur). Finalement je me suis rendue compte que la technique ne m'intéressait plus trop, et comme j'étais si bien à la fac j'ai voulu y rester. J'ai donc décidé de continuer en master et d'essayer de rentrer en doctorat par la suite pour devenir enseignant-chercheur.

Aujourd'hui
Je suis actuellement en deuxième année de master, mon mémoire porte sur une revue française de cinéma qui s'appelle Présence du cinéma, et qui a existé de 1959 à 1967. Je suis donc très intéressée par les questions des discours, de la critique, et du contexte intellectuel français de ces années. Je brasse des champs aussi variés que la politique, l'histoire, la culture, la sociologie, etc. Je reste passionnée de physique, et quand j'ai un peu de temps, je lis beaucoup d'ouvrages sur l'astrophysique (qu'on aborde trop peu au lycée ;)). Je suis aussi passionnée par la photographie (argentique et numérique) que je pratique très souvent, et par la psychologie. Bien sûr je regarde énormément de films et de séries, et ça franchement c'est top !

Après
A l'issu de mon master, j'envisage de faire une thèse en histoire de l'art. Je ne sais pas si je commence dès l'année prochaine, car j'ai envie de prendre une année de césure pour voyager et pour prendre du recul (je travaille à côté de mes études et je donne aussi des cours aux étudiants de première année depuis l'année dernière, mes semaines sont très chargées). Mon directeur de mémoire a été muté à Lausanne en Suisse cette année, nous travaillons donc désormais à distance. Grâce à lui, j'ai la possibilité d'intégrer le doctorat de l'université de Lausanne et d'avoir une bourse pour financer ma thèse (bien plus importante qu'en France). Je réfléchis donc à l'opportunité d'aller faire ma thèse en Suisse.

Je pense avoir dit tout ce que j'avais à dire (en témoigne ce pavé indigeste...). Si jamais des élèves sont intéressés par ce genre d'études je me ferai une joie de répondre à leurs questions. Voici mon mail justine.alleron@gmail.com :)

La télé qui vous allume .
Par Romain, il y a 7 ans

2004 : Bac ES. 
2005 : Fac de sport.
2007 : Ecole de Musique et techniques sonores. 
2010 : Ingenieur du son, sound designer  dans le secteur de la publicité.
Depuis 2011 : Ingenieur du son et directeur artistique pour Arte. 


William Bac TMD
Par William, il y a 7 ans

Après avoir fait ma seconde générale à Mortain, je suis allé faire un bac TMD (Techniques de la Musique et de la Danse) horaires aménagés musique à Caen. 

J'ai passé mon bac en 2010, et après j'ai fait le conservatoire à Paris en clarinette et direction d'orchestre.

Suite à l'obtention de ma licence à Paris, je suis allé étudier à New York avec Charles Neidich (https://www.youtube.com/watch?v=wXFNRbXIKrQ).

J'y suis encore et je travaille avec des orchestres en France et à New York.

ii85@hotmail.co.uk en cas de besoin!

Jonathan / Bac S / 2011 / Roto/Paint Artist
Par Jonathan, il y a 7 ans

Histoire de capter votre attention : j’suis Roto/Paint Artist à RodeoFX à Québec et j’ai travaillé sur la bataille d’Euron dans l’épisode 2 de la saison 7 de Game of Thrones

Justine Degnieau / Bac S 2016 / L2 Arts plastiques
Par Justine, il y a 7 ans

Après mon Bac S que j'ai obtenu en 2016, j'ai intégré une licence 1 en arts plastiques à l'Université de Rennes 2.
J'ai toujours été attirée par le milieu des arts, avec plusieurs projets en tête mais aucun de vraiment défini.
Ma première année de licence s'est très bien déroulée, même si il n'y a pas énormément d'heures de cours, le travail personnel est de rigueur ! Les professeurs sont avant tout des artistes et sont donc très exigeants et nous poussent hors de nos limites. Mais j'ai pu explorer différentes techniques et découvrir de nouveaux matériaux sous les conseils des professeurs, ce qui m'a vraiment plu.
Le seul bémol c'est la théorie que je trouve un peu barbante, j'aurais aimé avoir plus d'ateliers pour pratiquer mais la théorie est aussi importante pour pouvoir pratiquer donc on a pas le choix..
Pour avoir une idée on a environ 20h de cours étalés de 8h30 à 20h30, la durée moyenne d'un atelier (on en a 2 ou 3 par semestre) est de 3h (parfois 2h, parfois 4h) et un cours théorique dure à peu près 2h.
Il y a plusieurs types d'ateliers : ateliers avec des sujets précis, ateliers où la pratique est libre, ateliers de dessin, de photo... Et la théorie s'articule autour de l'histoire de l'art, de sciences humaines, de philosophie de l'art (aïe aïe aïe..), et d'un cours de langue au choix (anglais pour ma part).
J'ai eu mon année avec mention donc le travail paie toujours et malgré les difficultés (car ce n'est pas toujours facile) il faut persévérer ! Cette année j'enchaine donc avec la licence 2, toujours à Rennes 2, avec plusieurs objectifs professionnels : être photographe, tatoueuse ou travailler dans la retouche d'image / le design numérique. J'espère que cette année va me permettre de vraiment trouver ma voie et va me plaire autant que la première. Voilà mon mail si jamais l'un d'entre vous a des questions : justinedgn@hotmail.com

Etudes Professionnelles
Maxence Cherbonnel, Bac STI2D, futur ingénieur
Par Laurent SIMON, il y a 6 ans

Bonjour je me présente Maxence Cherbonnel
Comme promis à M.Simon depuis un bon moment maintenant, je vous confis mon parcours scolaire et professionnel ^^

J'étais en seconde au lycée Robert de Mortain en 2011/2012, n'étant pas à ma place en générale et suivant donc avec une moyenne assez médiocre je me suis inscrit en STI2D au lycée Claude Lehec à St Hilaire du Harcouët.
J'y ai donc fais ma 1ere et ma terminale, j'ai ensuite enchaîné sur un BTS Industrialisation de Produit Mécanique au Lycée Dumont D'Urville de Caen ayant eu de très bon résultat et finissant major de promotion je me suis orienté vers un Bac+3 Licence Pro en Eco-Conception à l'IUT d'Alençon.
Maintenant je vais partir vers une école d’ingénieur en plasturgie et une formation en forge à l'ancienne (marteau, fourneau etc).
  
En bref tout cela pour vous dire même si vous n'avez pas l'envie ou la motivation nécessaire pour faire une école générale, il y a d'autres moyens certes plus long mais plus adaptés à la fois, en tout cas ne vous mettez pas des barrières juste pour des études ou des choix de vie comme ça a été le cas chez moi faites ce que vous voulez il faut juste le vouloir :-) 
Un grand merci à Laurent Simon qui grâce à lui j'ai eu les meilleurs cours de ma seconde XD